La faillite de FTI Touristik, annoncée il y a une semaine, a pris tout le monde de court. Enfin... presque !
En effet, les conclusions du commissaires aux comptes dévoilées par la presse allemande, étaient des signes avant-coureurs plus qu'inquiétants, malgré les dénégations du voyagiste pour rassurer le secteur.
Il n'empêche : l'annonce soudaine de la défaillance du troisième tour-opérateur européen, avec ses 11 000 collaborateurs et ses 40 ans d'expérience a jeté un froid.
La promesse de reprise d'un consortium dirigé par Certarès a fait renaître l'espoir. Allait-on éviter le pire ?
En effet, les conclusions du commissaires aux comptes dévoilées par la presse allemande, étaient des signes avant-coureurs plus qu'inquiétants, malgré les dénégations du voyagiste pour rassurer le secteur.
Il n'empêche : l'annonce soudaine de la défaillance du troisième tour-opérateur européen, avec ses 11 000 collaborateurs et ses 40 ans d'expérience a jeté un froid.
La promesse de reprise d'un consortium dirigé par Certarès a fait renaître l'espoir. Allait-on éviter le pire ?
Thomas Cook, FTI... On y a cru jusqu'au bout !
"Too big to fail" disaient certains ! Et pourtant l'adage a encore menti.
Comme pour Thomas Cook, on y a cru. Jusqu'au bout ! Surtout après la proposition de Certarès, un fonds d'investissement bien connu des professionnels français (actionnaire de Marietton Développement et de Voyageurs du Monde,) qui à la tête d'un consortium, s'est engagé à reprendre le producteur en capilotade.
Patatras ! Un nouveau coup de tonnerre, annonciateur d'un tremblement de terre, s'est abattu sur la profession. Et ses répliques n'ont pas fini de faire des ravages.
Comme pour Thomas Cook à l'époque, les agences de voyages se débattent dans les mêmes problématiques : reprotéger les clients, récupérer les billets d'avion émis, faire face aux hôteliers qui n'ont pas été payés, gérer la clientèle sur place... Bref : éviter d'y laisser trop de plumes car les fournisseurs ne leur feront pas (trop) de cadeaux !
Car il est bien là le nerf de la guerre. Pour celles qui ont adhéré à une centrale de paiement ou qui règlent après départ, la pilule sera moins difficile à avaler.
En revanche, celles qui payaient avant départ, risquent de payer les pots cassés.
Comme pour Thomas Cook, on y a cru. Jusqu'au bout ! Surtout après la proposition de Certarès, un fonds d'investissement bien connu des professionnels français (actionnaire de Marietton Développement et de Voyageurs du Monde,) qui à la tête d'un consortium, s'est engagé à reprendre le producteur en capilotade.
Patatras ! Un nouveau coup de tonnerre, annonciateur d'un tremblement de terre, s'est abattu sur la profession. Et ses répliques n'ont pas fini de faire des ravages.
Comme pour Thomas Cook à l'époque, les agences de voyages se débattent dans les mêmes problématiques : reprotéger les clients, récupérer les billets d'avion émis, faire face aux hôteliers qui n'ont pas été payés, gérer la clientèle sur place... Bref : éviter d'y laisser trop de plumes car les fournisseurs ne leur feront pas (trop) de cadeaux !
Car il est bien là le nerf de la guerre. Pour celles qui ont adhéré à une centrale de paiement ou qui règlent après départ, la pilule sera moins difficile à avaler.
En revanche, celles qui payaient avant départ, risquent de payer les pots cassés.
Thomas Cook pas le même poids que FTI Voyages...
Bien entendu, la comparaison s'arrête là. Le poids de Thomas Cook, propriétaire de la marque Jet tours, n'est en rien comparable à celui de FTI Voyages dans l'Hexagone.
Thomas Cook France avait l'appui d'un réseau d'agences franchisées (près de 250 points de vente), et d'un réseau intégré (environ 180 boutiques) sans compter la partie TO...
De son côté FTI Voyages dispose d'un outil techno performant et d'une production qui sont directement pilotés par l'Allemagne, avec un base de clients B2C moins importantes.
Les conséquences d'une défaillance en France de FTI ne seront pas les mêmes pour les distributeurs et partenaires - qui se trouvent dans des situations très contrastés -, ainsi que pour l'APST, son garant financier.
La faillite de Thomas Cook avait suscité bien des remous au sein de l'Association, avec un montant de sinistre historique.
Fort d'une garantie bancaire, et d'une part minoritaire sur le B2C, l'APST se veut sereine.
Quid de la suite ? Si la maison mère laisse entrevoir un espoir de continuation, il fort à parier en France, que l'avenir de la filiale ne puisse éviter le passage devant un tribunal de commerce.
Reste à savoir quand ?
Thomas Cook France avait l'appui d'un réseau d'agences franchisées (près de 250 points de vente), et d'un réseau intégré (environ 180 boutiques) sans compter la partie TO...
De son côté FTI Voyages dispose d'un outil techno performant et d'une production qui sont directement pilotés par l'Allemagne, avec un base de clients B2C moins importantes.
Les conséquences d'une défaillance en France de FTI ne seront pas les mêmes pour les distributeurs et partenaires - qui se trouvent dans des situations très contrastés -, ainsi que pour l'APST, son garant financier.
La faillite de Thomas Cook avait suscité bien des remous au sein de l'Association, avec un montant de sinistre historique.
Fort d'une garantie bancaire, et d'une part minoritaire sur le B2C, l'APST se veut sereine.
Quid de la suite ? Si la maison mère laisse entrevoir un espoir de continuation, il fort à parier en France, que l'avenir de la filiale ne puisse éviter le passage devant un tribunal de commerce.
Reste à savoir quand ?