Premier point : le confinement a forcé les Z, en un temps très court, à modifier leurs relations à l’espace-temps, aux relations interpersonnelles, au rapport à leur propre existence, au fonctionnement et aux mécanismes de la société.
En face à face avec eux-mêmes, après une phase de sidération, ils ont appris l’introspection et mis en place des rituels : sport, hygiène, food, sociabilité en ligne afin de “faire corps” face au désenchantement.
Les notions d’engagement et de solidarité se sont alors imposées comme des valeurs importantes, 63% des interrogés déclarant vouloir s’engager pour des causes utiles. Une posture qui se maintiendra.
En face à face avec eux-mêmes, après une phase de sidération, ils ont appris l’introspection et mis en place des rituels : sport, hygiène, food, sociabilité en ligne afin de “faire corps” face au désenchantement.
Les notions d’engagement et de solidarité se sont alors imposées comme des valeurs importantes, 63% des interrogés déclarant vouloir s’engager pour des causes utiles. Une posture qui se maintiendra.
Des « makers » actifs et créatifs
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Mais, puisque les Z ont compris que les solutions ne viennent pas de l’extérieur, ils se sont montrés prêts à les chercher en eux et autour d’eux.
D’où la soif d’apprendre à réparer les objets pour limiter le cercle de l’obsolescence programmée (92%) et la nécessité de “faire quelque chose” notamment la cuisine et la confection de produits à partir de vrac.
En gros : 57% affirment vouloir consommer différemment dans le futur. 29% pensent acheter plus de produits locaux et 90% vouloir continuer à manger plus sainement.
D’où la soif d’apprendre à réparer les objets pour limiter le cercle de l’obsolescence programmée (92%) et la nécessité de “faire quelque chose” notamment la cuisine et la confection de produits à partir de vrac.
En gros : 57% affirment vouloir consommer différemment dans le futur. 29% pensent acheter plus de produits locaux et 90% vouloir continuer à manger plus sainement.
L’environnement, une priorité
Génération de l’intérieur, les Z sont aussi, on le savait, très soucieux de l’environnement : la 6éme extinction de masse fait partie des trois sujets qui préoccupent le plus les répondants.
Bien qu’hyper-connectés, (sans grande surprise, l’usage des réseaux sociaux a aussi été renforcé pour 80% d’entre eux), ils savent qu’il est urgent de réduire la consommation de masse (67%) et quasiment tous (92%) ont conscience de participer au désastre écologique à travers ses activités sur le Web.
Comment agiront ils cependant à l’avenir ? La réponse n’est pas certaine mais la prise de conscience est là et on peut imaginer qu’ils cogitent d’ores et déjà des stratégies d’évitement du tout virtuel.
Bien qu’hyper-connectés, (sans grande surprise, l’usage des réseaux sociaux a aussi été renforcé pour 80% d’entre eux), ils savent qu’il est urgent de réduire la consommation de masse (67%) et quasiment tous (92%) ont conscience de participer au désastre écologique à travers ses activités sur le Web.
Comment agiront ils cependant à l’avenir ? La réponse n’est pas certaine mais la prise de conscience est là et on peut imaginer qu’ils cogitent d’ores et déjà des stratégies d’évitement du tout virtuel.
A l’Etat et aux politiques de faire aussi
Par ailleurs, « cette génération a été très marquée par l’effondrement des cellules familiales et va chercher des recours ».
Elle réclame donc un fort engagement de la part du politique surtout sur les problématiques environnementales et sanitaires. De façon plus large, tous les interviewés sans exception estiment que les pouvoirs publics devraient être les principaux acteurs de la reconstruction de la société d’après.
Ils ont, selon eux, une responsabilité à assumer sur tous les fronts : 54% des répondants estiment que le gouvernement devrait aider à la relève des entreprises, et 23% que la relocalisation de la production devait être l’une de ses priorités.
Elle réclame donc un fort engagement de la part du politique surtout sur les problématiques environnementales et sanitaires. De façon plus large, tous les interviewés sans exception estiment que les pouvoirs publics devraient être les principaux acteurs de la reconstruction de la société d’après.
Ils ont, selon eux, une responsabilité à assumer sur tous les fronts : 54% des répondants estiment que le gouvernement devrait aider à la relève des entreprises, et 23% que la relocalisation de la production devait être l’une de ses priorités.
Le besoin d’ouvrir l’horizon numérique
Soulignant le rôle qu’ont joué les tablettes, pc, téléphones et services à la demande, 4 répondants sur 10 ont souscrit à l’un de ces services pendant le confinement. Autre outil numérique vers lequel les répondants se sont tournés : les applications de bien-être (67%). A suivre de près.
La culture de l’apparaître
Enfin, caractérisée par sa solubilité dans la société physique et numérique, cette génération est obsédée par la culture de « l’apparaître », et la volonté de donner des preuves de son engagement.
C’est une génération contradictoire de « l’en dedans et l’en dehors », qui participe et alimente l’impératif de se montrer, de partager et de socialiser. « Elle vit le monde plus qu’elle ne le pense (mais cela ne veut pas dire qu’elle ne pense pas bien au contraire...). L’excitation des technologies numériques stimule son extériorisation. Mais le confinement a forcé l’immobilité et le silence. Comme une réponse, il a augmenté le temps de réflexion, la prise de recul face aux environnements. La génération Z a alors mis ce temps “off” à profit pour expérimenter de nouveaux modes d'emploi, contourner les contraintes, et puiser dans de nouvelles ressources pour faire naître de nouvelles collaborations ».
Ainsi la débrouillardise, la dé-consommation, la controverse et le sens de la communauté se sont imposées comme les expériences du confinement, véritables externalités positives sur cette génération en constant mouvement.
C’est une génération contradictoire de « l’en dedans et l’en dehors », qui participe et alimente l’impératif de se montrer, de partager et de socialiser. « Elle vit le monde plus qu’elle ne le pense (mais cela ne veut pas dire qu’elle ne pense pas bien au contraire...). L’excitation des technologies numériques stimule son extériorisation. Mais le confinement a forcé l’immobilité et le silence. Comme une réponse, il a augmenté le temps de réflexion, la prise de recul face aux environnements. La génération Z a alors mis ce temps “off” à profit pour expérimenter de nouveaux modes d'emploi, contourner les contraintes, et puiser dans de nouvelles ressources pour faire naître de nouvelles collaborations ».
Ainsi la débrouillardise, la dé-consommation, la controverse et le sens de la communauté se sont imposées comme les expériences du confinement, véritables externalités positives sur cette génération en constant mouvement.
Un nouveau credo : vivre dans l’incertitude
Sortir du cocon, sortir d’une vie « plus petite » n’a pas été facile non plus. Chacun a donc du reconstruire son rapport au dehors avec le sentiment qu’il faudrait compter sur soi avant tout, dans un monde miné par l’incertitude.
Le télétravail, un avant-goût du monde d’après
Le télétravail qui a permis à 100% des répondants de survivre, est enfin pour ces jeunes un avant-goût du monde d’après, car 70% pensent souhaitable de sortir le travail du bureau.
S’adapter à un exceptionnel devenu normal
Dernier point, outre l’incertitude, la « Gen Z » a dû apprendre à se frayer un chemin dans ce « nouveau normal » où il convient de mettre en place des “stratégies de stabilisation” en se projetant dans le futur et en adaptant leurs habitudes à leurs nouveaux modes de vie.
Une génération qui va faire bouger les marques et les institutions
… En conclusion, la responsable de l’étude Béatrice Blanck indique que « Le caractère adaptatif, fluide, résistant, créatif, courageux et fragile des jeunes a été mis à l’épreuve d’une situation qui semble représenter une nouvelle norme, un nouveau mode de vie auquel ils se sont habitués. Les notions “d’instant présent” et “la conscience que la vie est courte” (on ne vit qu’une fois) mettent fin à la dictature de l’après.
Les jeunes cherchent un équilibre émotionnel, fonctionnel, rationnel. Il leur faut construire un monde plus acceptable, le ré-accorder avec la précarité, la dépression, la disqualification. Mais c’est une génération extraordinaire, enthousiaste, hyper adaptable, qui a la capacité à recréer du bonheur en permanence et va faire bouger les marques et les institutions ».
Si 92% des interviewés attendent de voir les évolutions pour ne pas être déçus, ils estiment toutefois que c’est là l’occasion de “rebattre les cartes” pour le monde de demain.
Les jeunes cherchent un équilibre émotionnel, fonctionnel, rationnel. Il leur faut construire un monde plus acceptable, le ré-accorder avec la précarité, la dépression, la disqualification. Mais c’est une génération extraordinaire, enthousiaste, hyper adaptable, qui a la capacité à recréer du bonheur en permanence et va faire bouger les marques et les institutions ».
Si 92% des interviewés attendent de voir les évolutions pour ne pas être déçus, ils estiment toutefois que c’est là l’occasion de “rebattre les cartes” pour le monde de demain.
Sources : Influencia et Bronx.fr