Les informations publiées par un site internet en direct sont nettement mieux prises en compte par les internautes que les mêmes informations reprises par un réseau social © kotoyamagami - Fotolia.com
L’emballement de la planète pour les réseaux sociaux, qui n’a pas tardé à contaminer le monde du tourisme, constitue probablement l’une des principaux symptômes de l’hystérie dans laquelle baigne notre société.
Comme le dit le sociologue Michel Maffesoli : « Il y a de l’hystérie dans l’air ! »
Il faut dire qu’un milliard de personnes connectées parfois en permanence sur une toile d’araignée dont aucun ne soupçonne réellement ni le fonctionnement ni la véritable ampleur, représente un fait inédit dans l’histoire de l’humanité.
Pourtant, quelques travaux récents démontrent que la puissance de ces monstres est plus limitée qu’on ne le dit. Sur le plan de leur fiabilité en tout cas.
Une étude du Pew Research Center indique que les informations publiées par un site internet en direct sont nettement mieux prises en compte par les internautes que les mêmes informations reprises par un réseau social.
Dans le premier cas, on estime à 5 minutes le temps qui est consacré à leur lecture, contre 2 minutes dans le deuxième cas !
Comme le dit le sociologue Michel Maffesoli : « Il y a de l’hystérie dans l’air ! »
Il faut dire qu’un milliard de personnes connectées parfois en permanence sur une toile d’araignée dont aucun ne soupçonne réellement ni le fonctionnement ni la véritable ampleur, représente un fait inédit dans l’histoire de l’humanité.
Pourtant, quelques travaux récents démontrent que la puissance de ces monstres est plus limitée qu’on ne le dit. Sur le plan de leur fiabilité en tout cas.
Une étude du Pew Research Center indique que les informations publiées par un site internet en direct sont nettement mieux prises en compte par les internautes que les mêmes informations reprises par un réseau social.
Dans le premier cas, on estime à 5 minutes le temps qui est consacré à leur lecture, contre 2 minutes dans le deuxième cas !
Les journaux, 6 fois plus crédibles qu'Internet
Josette Sicsic - DR
Le douzième Baromètre Opodo/Raffour Interactif pour sa part, souligne que 20% seulement des internautes préparant leur voyage en ligne s’informent sur les réseaux sociaux. C’est peu. En tout cas, c’est beaucoup moins qu’on ne l’imaginait.
Autre révélation : l’enquête Ipsos/Syndicat national de l’édition, sortie à l’occasion du Salon du Livre, indique que, d’une façon générale, on considère six fois plus crédible une information provenant d’un livre qu’une information parue sur Internet.
Pour en revenir au secteur qui nous intéresse, si la recherche d’informations bat son plein sur le Net, le taux de conversion en achat n’y est pas systématique pour autant. Il n’atteint pas la totalité des internautes.
Toujours selon l’excellent baromètre Opodo/Raffour Interactif, 27% des candidats au voyage, pour des raisons diverses, ne finalisent pas leurs achats en ligne.
A tel point que les agences de voyages capables de fournir conseil, expertise, efficacité et sourire, se portent toujours plutôt bien.
Autre révélation : l’enquête Ipsos/Syndicat national de l’édition, sortie à l’occasion du Salon du Livre, indique que, d’une façon générale, on considère six fois plus crédible une information provenant d’un livre qu’une information parue sur Internet.
Pour en revenir au secteur qui nous intéresse, si la recherche d’informations bat son plein sur le Net, le taux de conversion en achat n’y est pas systématique pour autant. Il n’atteint pas la totalité des internautes.
Toujours selon l’excellent baromètre Opodo/Raffour Interactif, 27% des candidats au voyage, pour des raisons diverses, ne finalisent pas leurs achats en ligne.
A tel point que les agences de voyages capables de fournir conseil, expertise, efficacité et sourire, se portent toujours plutôt bien.
Les guides de voyages papier, un complice indispensable
Autre exemple : les ventes de guides de voyages en papier qui sont loin de faire grise mine.
Au contraire, elles continuent à d’autant mieux se porter que les guides sont de plus en plus variés, attractifs, segmentés et arborent de petits prix.
Globalement, selon le Syndicat de l’édition, les guides touristiques ont d’ailleurs vu leurs ventes progresser de 2,7%.
Les cartes ont également vu leurs ventes progresser de 2,3% et, même si les guides d’hébergement affichent des performances moindres, ils n’en ont pas moins augmenté de 0,1%.
Appréciés par leurs acheteurs, ils constituent ce complice indispensable que l’on lit tranquillement dans l’avion ou le soir à l’hôtel.
Au contraire, elles continuent à d’autant mieux se porter que les guides sont de plus en plus variés, attractifs, segmentés et arborent de petits prix.
Globalement, selon le Syndicat de l’édition, les guides touristiques ont d’ailleurs vu leurs ventes progresser de 2,7%.
Les cartes ont également vu leurs ventes progresser de 2,3% et, même si les guides d’hébergement affichent des performances moindres, ils n’en ont pas moins augmenté de 0,1%.
Appréciés par leurs acheteurs, ils constituent ce complice indispensable que l’on lit tranquillement dans l’avion ou le soir à l’hôtel.
Le monde d’hier n’est pas encore mort
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Le formidable engouement que suscitent la technologie, sa rapidité, sa convivialité, ses prouesses d’une façon générale, est donc une fois de plus à relativiser.
Car le monde d’hier n’est pas encore mort. Mourra-t-il un jour ?
L’histoire récente prouve que la télévision n’a pas tué le cinéma, que la radio vit toujours de belles heures et que l’on vend moins, mais que l’on vend encore, des millions de CD et de magazines.
Quant à la parole et au récit qui expliquent, détaillent, font rêver, ils seront toujours de meilleurs informateurs qu’un quelconque objet connecté dont la puce glissée dans des lunettes ou sous la peau prétendra prendre les rênes de nos vies et nous guider.
Non pas où nous voulons aller, mais où des puissants marketeurs ont décidé que nous devions aller… Un autre danger dont on reparlera !
Car le monde d’hier n’est pas encore mort. Mourra-t-il un jour ?
L’histoire récente prouve que la télévision n’a pas tué le cinéma, que la radio vit toujours de belles heures et que l’on vend moins, mais que l’on vend encore, des millions de CD et de magazines.
Quant à la parole et au récit qui expliquent, détaillent, font rêver, ils seront toujours de meilleurs informateurs qu’un quelconque objet connecté dont la puce glissée dans des lunettes ou sous la peau prétendra prendre les rênes de nos vies et nous guider.
Non pas où nous voulons aller, mais où des puissants marketeurs ont décidé que nous devions aller… Un autre danger dont on reparlera !
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