François Piot (Prêt-à-Partir) : "Sur le plan financier, je ne suis pas inquiet pour notre réseau. Nous n'avons pas de centrale de paiement, mais nous payons après le retour des clients" - Photo JDL
TourMaG - Si de nombreuses agences travaillaient avec le groupe FTI, les agences de l'Est sont davantage impactées compte tenu de la proximité géographique. Quelle est la situation pour Prêt-à-Partir qui fonctionne sans centrale de paiement ?
François Piot : FTI est notre deuxième partenaire, nous avons plus de 1000 dossiers FTI à gérer, dont des dossiers que nous avons aussi en direct avec FTI en Allemagne.
Sur le plan financier, je ne suis pas inquiet pour notre réseau. Nous n'avons pas de centrale de paiement, mais nous payons après le retour des clients. En revanche cela génère beaucoup de travail.
Nous gérons les dossiers au jour le jour. Depuis lundi (3 juin, jour de l'annonce du dépôt de bilan de FTI Touristik ndlr), les équipes sont sur le pont pour reprotéger les dossiers des clients. Ce qui est gênant, c'est que certains se sont faits refouler à l'aéroport.
Sur les reprotections, pour l'instant, les hôteliers semblent jouer le jeu, même si parfois, certains prennent les clients en otage. Mais dans la grande majorité, ils sont corrects, ils cherchent juste à se faire payer. Nous verrons si cela continue sur les mois d'été. Le risque, c'est de voir les tarifs augmenter.
TourMaG - Quel est votre crainte sur l'été ?
François Piot : Ce qui est inquiétant c'est qu'en juillet et août, ce n'est pas dit que nous trouvions des séjours au même prix. Nous commençons déjà à anticiper, mais les prix de certains tour-opérateurs sont plus élevés.
En dépackageant les séjours, nous arrivons à trouver des prix à peu près similaires. Le risque c'est que notre marge fasse tampon...
François Piot : FTI est notre deuxième partenaire, nous avons plus de 1000 dossiers FTI à gérer, dont des dossiers que nous avons aussi en direct avec FTI en Allemagne.
Sur le plan financier, je ne suis pas inquiet pour notre réseau. Nous n'avons pas de centrale de paiement, mais nous payons après le retour des clients. En revanche cela génère beaucoup de travail.
Nous gérons les dossiers au jour le jour. Depuis lundi (3 juin, jour de l'annonce du dépôt de bilan de FTI Touristik ndlr), les équipes sont sur le pont pour reprotéger les dossiers des clients. Ce qui est gênant, c'est que certains se sont faits refouler à l'aéroport.
Sur les reprotections, pour l'instant, les hôteliers semblent jouer le jeu, même si parfois, certains prennent les clients en otage. Mais dans la grande majorité, ils sont corrects, ils cherchent juste à se faire payer. Nous verrons si cela continue sur les mois d'été. Le risque, c'est de voir les tarifs augmenter.
TourMaG - Quel est votre crainte sur l'été ?
François Piot : Ce qui est inquiétant c'est qu'en juillet et août, ce n'est pas dit que nous trouvions des séjours au même prix. Nous commençons déjà à anticiper, mais les prix de certains tour-opérateurs sont plus élevés.
En dépackageant les séjours, nous arrivons à trouver des prix à peu près similaires. Le risque c'est que notre marge fasse tampon...
Prêt-à-Partir a une filiale commune avec FTI
TourMaG - FTI Voyages a annoncé vendredi, que les dossiers jusqu'au 31 juillet pouvaient être annulés sans frais. C'est une bonne nouvelle pour vous ?
François Piot : Disons que cela a le mérite de clarifier la situation.
TourMaG - Vous avez aussi une entreprise commune avec FTI, quelles sont les conséquences ?
François Piot : Oui nous avons une entreprise commune FTI Prêt-à-Partir. Cette entité est gérée par Prêt-à-Partir, mais il n'y a pas de contagion. Nous détenons 75% des parts, il n'y a aucun risque.
Ce n'est pas encore d'actualité, mais nous essayerons de racheter les 25% restants auprès de l'administrateur judiciaire. Pour l'instant, il ne peut rien se passer.
François Piot : Disons que cela a le mérite de clarifier la situation.
TourMaG - Vous avez aussi une entreprise commune avec FTI, quelles sont les conséquences ?
François Piot : Oui nous avons une entreprise commune FTI Prêt-à-Partir. Cette entité est gérée par Prêt-à-Partir, mais il n'y a pas de contagion. Nous détenons 75% des parts, il n'y a aucun risque.
Ce n'est pas encore d'actualité, mais nous essayerons de racheter les 25% restants auprès de l'administrateur judiciaire. Pour l'instant, il ne peut rien se passer.
"Je pense aux équipes et aux salariés de FTI"
TourMaG - Pensez-vous que FTI Voyages va devoir ouvrir une procédure collective ?
François Piot : Quand la maison mère dépose...
Vous savez, je pense aux équipes, aux salariés de FTI, notamment les collaborateurs français qui pour certains étaient des ex-salariés de la société Voyages Lesage/Starter rachetée par FTI Group en 2012.
Et puis l'an prochain, il y aura une place à prendre. Il faudra voir ce que nous aurons à vendre. Nous en avons connu d'autres : Thomas Cook, le Covid...
Cette faillite ce n'est pas une bonne nouvelle. Mais nous ne sommes pas dans le cas d'une compagnie aérienne avec deux mois de vols par terre... Finalement à l'Est, tout va bien.
François Piot : Quand la maison mère dépose...
Vous savez, je pense aux équipes, aux salariés de FTI, notamment les collaborateurs français qui pour certains étaient des ex-salariés de la société Voyages Lesage/Starter rachetée par FTI Group en 2012.
Et puis l'an prochain, il y aura une place à prendre. Il faudra voir ce que nous aurons à vendre. Nous en avons connu d'autres : Thomas Cook, le Covid...
Cette faillite ce n'est pas une bonne nouvelle. Mais nous ne sommes pas dans le cas d'une compagnie aérienne avec deux mois de vols par terre... Finalement à l'Est, tout va bien.