"Beaucoup pensent qu’une prise en charge financière est du domaine de l’utopique. Or, depuis l’année dernière, les salariés ont beaucoup plus de liberté dans le choix de leur formation" explique Kseniya Yasinska Déléguée Générale de l’UNOSEL - Auteur : Coloures-pic
« 18 000 adultes salariés ou demandeurs d’emplois s’inscrivent aux formations à travers l’UNOSEL. Ils pourraient être plus nombreux car ils ignorent les aides et les possibilités qu’offrent la nouvelle réglementation.
Beaucoup de salariés estiment qu’un séjour linguistique serait trop long sur leur temps de travail et représenterait trop de frais en déplacement et hébergements en supplément des cours.
Beaucoup pensent qu’une prise en charge financière est du domaine de l’utopique. Or, depuis l’année dernière, les salariés ont beaucoup plus de liberté dans le choix de leur formation » explique Kseniya Yasinska Déléguée Générale de l’UNOSEL
Créée en 1978, UNOSEL regroupe aujourd’hui 65 établissement accrédités dans le domaine des voyages, stages et séjours linguistiques. A la fin des années 90, elle a été à l’initiative de la création de la norme française des séjours linguistiques.
Elle a ensuite participé à l’élaboration de la norme européenne des séjours et stages linguistique éditée en 2005 (NF EN 14804).
Labellisés, ses adhérents représentent aujourd’hui plus de 50 % des opérateurs du secteur sur le marché français. Depuis 2003, Jacques Maillot, le fondateur de Nouvelles Frontières est le président de l’UNOSEL.
Beaucoup de salariés estiment qu’un séjour linguistique serait trop long sur leur temps de travail et représenterait trop de frais en déplacement et hébergements en supplément des cours.
Beaucoup pensent qu’une prise en charge financière est du domaine de l’utopique. Or, depuis l’année dernière, les salariés ont beaucoup plus de liberté dans le choix de leur formation » explique Kseniya Yasinska Déléguée Générale de l’UNOSEL
Créée en 1978, UNOSEL regroupe aujourd’hui 65 établissement accrédités dans le domaine des voyages, stages et séjours linguistiques. A la fin des années 90, elle a été à l’initiative de la création de la norme française des séjours linguistiques.
Elle a ensuite participé à l’élaboration de la norme européenne des séjours et stages linguistique éditée en 2005 (NF EN 14804).
Labellisés, ses adhérents représentent aujourd’hui plus de 50 % des opérateurs du secteur sur le marché français. Depuis 2003, Jacques Maillot, le fondateur de Nouvelles Frontières est le président de l’UNOSEL.
Le DIF remplacé par le Compte Personnel de Formation
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Depuis 2015 de nouvelles solutions s’offrent aux salariés, à leurs employeurs ainsi qu’aux demandeurs d’emploi.
Dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, le DIF (Droit individuel à la formation) a été supprimé le 1er janvier 2015 et remplacé par le Compte Personnel de Formation (CPF).
Le CPF s’adresse à toute personne de 16 ans et plus (dès 15 ans pour les jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage) qui pourrait juger utile pour son emploi – ou sa carrière – la connaissance d’une langue étrangère.
Il est fermé lorsque la personne est admise à faire valoir l’ensemble de ses droits à la retraite.
Ainsi, une personne à temps plein cumule 24 heures par an jusqu’à un palier de 120 heures.
Puis 12 heures par an jusqu’au plafond global de 150 heures. Elle dispose par ailleurs d’un espace personnel sécurisé sur le site www.moncompteformation.gouv.fr où elle peut prendre connaissance des heures disponibles sur son compte.
Quant aux heures du DIF acquises et non utilisées qui ont dû être remises par l’employeur début 2015, elles devront reportées sur le compte personnel de formation et utilisables avant le 31 décembre 2020.
Dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, le DIF (Droit individuel à la formation) a été supprimé le 1er janvier 2015 et remplacé par le Compte Personnel de Formation (CPF).
Le CPF s’adresse à toute personne de 16 ans et plus (dès 15 ans pour les jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage) qui pourrait juger utile pour son emploi – ou sa carrière – la connaissance d’une langue étrangère.
Il est fermé lorsque la personne est admise à faire valoir l’ensemble de ses droits à la retraite.
Ainsi, une personne à temps plein cumule 24 heures par an jusqu’à un palier de 120 heures.
Puis 12 heures par an jusqu’au plafond global de 150 heures. Elle dispose par ailleurs d’un espace personnel sécurisé sur le site www.moncompteformation.gouv.fr où elle peut prendre connaissance des heures disponibles sur son compte.
Quant aux heures du DIF acquises et non utilisées qui ont dû être remises par l’employeur début 2015, elles devront reportées sur le compte personnel de formation et utilisables avant le 31 décembre 2020.
L’OPCA peut conseiller et financer
Des fonds indépendants peuvent financer une formation linguistique (ou toute autre) à l’instar d’un OPCA "Organisme Paritaire Collecteur Agréé". Un tel organisme a charge de collecter les obligations financières des entreprises en matière de formation professionnelle. Il constitue également un interlocuteur privilégié pour les salariés qui souhaitent se former.
En dehors du CPF des plans de formations internes aux entreprises peuvent être développés. Le porteur de l’initiative peut être le salarié. A lui de démontrer que la maîtrise de telle ou telle langue étrangère est indispensable à son poste, à son développement, aux marchés de l’entreprise. (Rappelons qu’au bout de trois demandes l’employeur ne peut plus le refuser).
Les demandeurs d’emploi ont aussi cette possibilité en faisant valoir le besoin d’être plus compétitif dans leur recherche . Certains bureaux de Pôle Emploi pourraient financer de telles initiatives.
Le séjour linguistique pour adulte et sa prise en charge pour aider à le financer peut donc s’inscrire dans le cadre de la formation tout au long de la vie.
En dehors du CPF des plans de formations internes aux entreprises peuvent être développés. Le porteur de l’initiative peut être le salarié. A lui de démontrer que la maîtrise de telle ou telle langue étrangère est indispensable à son poste, à son développement, aux marchés de l’entreprise. (Rappelons qu’au bout de trois demandes l’employeur ne peut plus le refuser).
Les demandeurs d’emploi ont aussi cette possibilité en faisant valoir le besoin d’être plus compétitif dans leur recherche . Certains bureaux de Pôle Emploi pourraient financer de telles initiatives.
Le séjour linguistique pour adulte et sa prise en charge pour aider à le financer peut donc s’inscrire dans le cadre de la formation tout au long de la vie.
Etre pertinent, ne pas commettre d’impair, mener à bien un débat...
Selon Kseniya Yasinska au-delà du besoin d’être « boosté », la demande d’aujourd’hui est de faire face à un auditoire étranger, à être pertinent dans son vocabulaire, à ne pas commettre d’impair qui pourrait choquer.
« Les gens demandent à être formés aux habitudes, aux coutumes, à la façon de se présenter des pays avec lesquels leur activité professionnelle les met en contact.
Et cela va jusqu’à l’accent de leurs partenaires étrangers. En sachant que l’anglais est la langue internationale certains vont opter pour l’accent australien, d’autres pour l’accent indien etc »
En fonction des métiers et des marchés de leurs « élèves » professionnels, cadres ou dirigeants certaines écoles internationales évoluent dans leurs formations.
Sous forme de simulation ou de jeu de rôle réalisés en petits groupes, elles englobent, par exemple, la communication orale, la prise de parole pour une négociation ou pour la conduite d’une réunion avec un vocabulaire pertinent. La gestuelle, les traditions, l’usage du téléphone, la rédaction d’un e-mail ou d’un rapport sont aussi pris en considération.
« Nous dépassons le champ purement linguistique. En évoluant dans un contexte interculturel, on apprend à devenir un citoyen du monde » conclut Kseniya Yasinska.
(1) Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et des Ecoles de Langues.
« Les gens demandent à être formés aux habitudes, aux coutumes, à la façon de se présenter des pays avec lesquels leur activité professionnelle les met en contact.
Et cela va jusqu’à l’accent de leurs partenaires étrangers. En sachant que l’anglais est la langue internationale certains vont opter pour l’accent australien, d’autres pour l’accent indien etc »
En fonction des métiers et des marchés de leurs « élèves » professionnels, cadres ou dirigeants certaines écoles internationales évoluent dans leurs formations.
Sous forme de simulation ou de jeu de rôle réalisés en petits groupes, elles englobent, par exemple, la communication orale, la prise de parole pour une négociation ou pour la conduite d’une réunion avec un vocabulaire pertinent. La gestuelle, les traditions, l’usage du téléphone, la rédaction d’un e-mail ou d’un rapport sont aussi pris en considération.
« Nous dépassons le champ purement linguistique. En évoluant dans un contexte interculturel, on apprend à devenir un citoyen du monde » conclut Kseniya Yasinska.
(1) Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et des Ecoles de Langues.
A propos de l’UNOSEL
Chiffres fin 2015 :55 000 séjours linguistiques individuels, 660 000 participants à des voyages scolaires éducatifs, 45 000 séjours éducatifs, 20 000 participants au cours de langues en France. Une présence dans plus de 80 pays.