Alessandro Innocenzi, l’ancien directeur général de l’ex-Alitalia et nouveau directeur général de la nouvelle Alitalia, a-t-il respecté la législation française ?
La question est posée alors qu'il a licencié les 73 employés ville et les 35 employés de l’escale pour cause de fermeture officielle des bureaux et de l’escale. Ceci le 12 janvier dernier alors qu‘il n‘y a eu, dans les faits, aucune interruption de l’activité d‘Alitalia.
Nombre de ceux qui sont restés sur le carreau dans cette affaire pensent que non.
Mais c’est surtout l’art et la manière dont se sont passées les choses que contestent les ex-salariés. Et c'est la raison pour laquelle ils s’apprêtent à réclamer un dédommagement moral.
Même le comité d’entreprise semble ne pas avoir très clair dans ses comptes-rendus. Que trois représentants syndicaux sur quatre soient repris par la nouvelle structure est un bien trop heureux hasard que les "laissés pour compte" ont du mal à digérer…
La question est posée alors qu'il a licencié les 73 employés ville et les 35 employés de l’escale pour cause de fermeture officielle des bureaux et de l’escale. Ceci le 12 janvier dernier alors qu‘il n‘y a eu, dans les faits, aucune interruption de l’activité d‘Alitalia.
Nombre de ceux qui sont restés sur le carreau dans cette affaire pensent que non.
Mais c’est surtout l’art et la manière dont se sont passées les choses que contestent les ex-salariés. Et c'est la raison pour laquelle ils s’apprêtent à réclamer un dédommagement moral.
Même le comité d’entreprise semble ne pas avoir très clair dans ses comptes-rendus. Que trois représentants syndicaux sur quatre soient repris par la nouvelle structure est un bien trop heureux hasard que les "laissés pour compte" ont du mal à digérer…
La France moins bien traitée ?
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Ils reprochent le climat de non-dit dans lequel se sont déroulées toutes les tractations des derniers instants.
Sur quels critères la direction d’Alitalia a-t-elle sélectionné les personnes qui ont été reprises dans la nouvelle entité, une vingtaine en ville et 9 à l’escale ?
« Pas un mot pour motiver le choix des services maintenus ou supprimés, ni la moindre transparence et j’oserais dire humanité n’ont été démontrés vis-à-vis de collègues ayant parfois plus de 20 années de compagnie.
Il en va de même pour l’après Alitalia : aucune volonté réelle de reclassement, ni de rapprochement avec Air France ou d’autres compagnies pour faciliter les recherches d’emploi des licenciés.
Il n’en a pas été de même pour les employés Alitalia d’autres pays européens, qui ont pu s’exprimer plus librement sur leur sort, et ou les syndicats ont joué leur rôle sans frilosité », explique une plaignante.
Apparemment, la direction n’a pas répondu non plus à la demande des employés qui souhaitaient avoir accès au plan de sauvegarde de l’emploi. « Ils font comme si on n’existait pas ».
Mais cela ne va pas durer. Deux groupes d’ex-employés, l’un de 21 personnes, l’autre de 10 ont chacun pris un avocat pour préparer le dossier. D’autres plaintes individuelles devraient parallèlement arriver sur le bureau du directeur général. Il faudra bien, alors, qu’il fournisse quelques explications…
Sur quels critères la direction d’Alitalia a-t-elle sélectionné les personnes qui ont été reprises dans la nouvelle entité, une vingtaine en ville et 9 à l’escale ?
« Pas un mot pour motiver le choix des services maintenus ou supprimés, ni la moindre transparence et j’oserais dire humanité n’ont été démontrés vis-à-vis de collègues ayant parfois plus de 20 années de compagnie.
Il en va de même pour l’après Alitalia : aucune volonté réelle de reclassement, ni de rapprochement avec Air France ou d’autres compagnies pour faciliter les recherches d’emploi des licenciés.
Il n’en a pas été de même pour les employés Alitalia d’autres pays européens, qui ont pu s’exprimer plus librement sur leur sort, et ou les syndicats ont joué leur rôle sans frilosité », explique une plaignante.
Apparemment, la direction n’a pas répondu non plus à la demande des employés qui souhaitaient avoir accès au plan de sauvegarde de l’emploi. « Ils font comme si on n’existait pas ».
Mais cela ne va pas durer. Deux groupes d’ex-employés, l’un de 21 personnes, l’autre de 10 ont chacun pris un avocat pour préparer le dossier. D’autres plaintes individuelles devraient parallèlement arriver sur le bureau du directeur général. Il faudra bien, alors, qu’il fournisse quelques explications…