Si les professionnels du tourisme voulaient bien se donner la main, cela changerait certainement pas mal de choses dans le secteur /photo photolia dr
Jouer les francs tireurs en temps vaches grasses, ce n'est pas bien grave.
Mais en temps de crise, en revanche, cela peut s'avérer mortifère et les victimes se compter par dizaines de milliers.
Or, force est de constater que, malgré la conjoncture délétère, les comportements n'ont pas changé : c'est toujours chacun pour soi et Dieu reconnaîtra les siens.
Toutes les branches de la profession ont fait leur ce credo.
Analysons froidement la situation.
Cote Distribution, beaucoup d'agents de voyages attendent encore un hypothétique Messie qui multiplierait les forfaits, plutôt que d'aller au charbon (les agents). Ils courbent la tête en attendant que l'orage passe.
Pendant ce temps là de nouveaux entrants, plus ou moins border line tentent leur chance : courtiers, apporteurs d'affaires et autres réceptifs au black font florès.
C’est qu’il y a maldonne : ce que les agents de voyages avaient pris pour un caprice de la météo était en fait un changement climatique structurel. Définitif !
Mais en temps de crise, en revanche, cela peut s'avérer mortifère et les victimes se compter par dizaines de milliers.
Or, force est de constater que, malgré la conjoncture délétère, les comportements n'ont pas changé : c'est toujours chacun pour soi et Dieu reconnaîtra les siens.
Toutes les branches de la profession ont fait leur ce credo.
Analysons froidement la situation.
Cote Distribution, beaucoup d'agents de voyages attendent encore un hypothétique Messie qui multiplierait les forfaits, plutôt que d'aller au charbon (les agents). Ils courbent la tête en attendant que l'orage passe.
Pendant ce temps là de nouveaux entrants, plus ou moins border line tentent leur chance : courtiers, apporteurs d'affaires et autres réceptifs au black font florès.
C’est qu’il y a maldonne : ce que les agents de voyages avaient pris pour un caprice de la météo était en fait un changement climatique structurel. Définitif !
Les producteurs, victimes des méchants distributeurs ?
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Bref, la crise est là pour durer et le temps jadis ne reviendra pas, quoi qu’en pensent certains.
Il est maintenant temps d'arrêter des colmater les brèches et de songer plutôt à changer d'embarcation.
Car le navire prend l'eau de toutes parts. Les réseaux font l'autruche et campent sur leurs privilèges, face à des producteurs qui ont de plus en plus le sentiment de se faire plumer.
Même si elle n'est pas exemplaire, l'affaire STI a montré les limites de l'exercice. Des limites de plus en plus restrictives... et des TO de moins en mois nombreux. Cherchez l'erreur...
Pour reprendre un aphorisme cher à César (Balderacchi), la poule aux “yeux” d’or, est à mettre au cercle des privilèges disparus.
Les producteurs, victimes des méchants distributeurs ? Parlons en. Depuis au moins 20 ans il nous concoctent les mêmes recettes et nous resservent le même ragoût.
L'innovation est un mot qu'ils ont définitivement rayé de leur vocabulaire. Et même lorsqu’il y va de leur survie, les majors, empêtrés dans leur culture et figés dans la gangue de leurs forfaits, sont incapables de se réinventer.
Il est maintenant temps d'arrêter des colmater les brèches et de songer plutôt à changer d'embarcation.
Car le navire prend l'eau de toutes parts. Les réseaux font l'autruche et campent sur leurs privilèges, face à des producteurs qui ont de plus en plus le sentiment de se faire plumer.
Même si elle n'est pas exemplaire, l'affaire STI a montré les limites de l'exercice. Des limites de plus en plus restrictives... et des TO de moins en mois nombreux. Cherchez l'erreur...
Pour reprendre un aphorisme cher à César (Balderacchi), la poule aux “yeux” d’or, est à mettre au cercle des privilèges disparus.
Les producteurs, victimes des méchants distributeurs ? Parlons en. Depuis au moins 20 ans il nous concoctent les mêmes recettes et nous resservent le même ragoût.
L'innovation est un mot qu'ils ont définitivement rayé de leur vocabulaire. Et même lorsqu’il y va de leur survie, les majors, empêtrés dans leur culture et figés dans la gangue de leurs forfaits, sont incapables de se réinventer.
Une profession amorphe et incapable de se mobiliser
Lorsque poussés dans leurs retranchements par l’avènement d’Internet ils entonnent le chant multicanal, ce n’est pas pour courir sus à l’ennemi mais pour mieux battre en retraite.
Une sorte de combat d’arrière garde, où le commandement lâche la proie pour l’ombre. Mutuelles, CE et autres collectivités, profitent des largesses des producteurs qui ne se rendent pas compte qu’en perdant leur forces de vente, ils se tirent une balle dans le pied.
Les deux parties se rejettent la faute. Les Distributeurs accusent les TO de concurrence déloyale et les TO font de même.
Ils dénonçent les têtes de réseau qui n’hésitent pas à grapiller des points de com par-ci et des largesses marketing par-là tout en creusant la tombe des producteurs en produisant en direct du sur mesure avec leurs réceptifs.
A qui la faute, rétorquent les premiers qui voient maintenant débarquer des agences en ligne dont le rêve est de mettre en relation directement le client et le réceptif. La désintermédiation finale, en quelque sorte...
Leur nombre explose depuis quelques mois et ce ne sont que les prémices. La tentation est grande pour ces nouveaux entrants de chambouler la donne face à une profession amorphe et incapable de se mobiliser pour défendre son pré carré.
Une sorte de combat d’arrière garde, où le commandement lâche la proie pour l’ombre. Mutuelles, CE et autres collectivités, profitent des largesses des producteurs qui ne se rendent pas compte qu’en perdant leur forces de vente, ils se tirent une balle dans le pied.
Les deux parties se rejettent la faute. Les Distributeurs accusent les TO de concurrence déloyale et les TO font de même.
Ils dénonçent les têtes de réseau qui n’hésitent pas à grapiller des points de com par-ci et des largesses marketing par-là tout en creusant la tombe des producteurs en produisant en direct du sur mesure avec leurs réceptifs.
A qui la faute, rétorquent les premiers qui voient maintenant débarquer des agences en ligne dont le rêve est de mettre en relation directement le client et le réceptif. La désintermédiation finale, en quelque sorte...
Leur nombre explose depuis quelques mois et ce ne sont que les prémices. La tentation est grande pour ces nouveaux entrants de chambouler la donne face à une profession amorphe et incapable de se mobiliser pour défendre son pré carré.
La nature a horreur du vide
S’insinuant dans les vides juridiques que l’inertie d’un Syndicat patronal n’a pas suffi à combler, ils désespèrent une profession au bord de la crise de nerfs.
Le paracommercialisme ronge le métier, tout le monde s’en plaint, mais que fait-on concrètement ? Poser la question c’est y répondre...
Quoi qu’en disent certains, les professionnels ont encore besoin les uns des autres dans un métier où personne ne se suffit à lui-même.
Il est maintenant grand temps de se mettre autour d’une table et de discuter, d’échanger, de débattre. D’essayer de repartir sur de nouvelles bases et de donner un sens à nos métiers.
Les professionnels ont besoin d’une éthique, d’une charte, d’engagements communs qui évitent aux une comme aux autres de faire du grand n’importe quoi.
Utopique ? Peut-être. Mais s’ils n’y parviennent pas, d’autres prendront leur place. C’est la dure loi du marché et c’est bien connu... la nature a horreur du vide.
Le paracommercialisme ronge le métier, tout le monde s’en plaint, mais que fait-on concrètement ? Poser la question c’est y répondre...
Quoi qu’en disent certains, les professionnels ont encore besoin les uns des autres dans un métier où personne ne se suffit à lui-même.
Il est maintenant grand temps de se mettre autour d’une table et de discuter, d’échanger, de débattre. D’essayer de repartir sur de nouvelles bases et de donner un sens à nos métiers.
Les professionnels ont besoin d’une éthique, d’une charte, d’engagements communs qui évitent aux une comme aux autres de faire du grand n’importe quoi.
Utopique ? Peut-être. Mais s’ils n’y parviennent pas, d’autres prendront leur place. C’est la dure loi du marché et c’est bien connu... la nature a horreur du vide.