Entre Wasteels France et Wasteels Belgique il reste une constante toutefois : l'attitude singulièrement effacée du président Laurent Wasteels.
Les négociations engagées avec François Piot sont interrompues. Interrogé hier soir le patron de Prêt à Partir le confirmait : « Je n'arrive pas à avoir de réponse de Laurent Wasteels. Je n'arrive pas à le comprendre. Nous devions signer la semaine dernière. Au téléphone, il est d'accord sur tout et quand il faut passer aux actes, il n'y a plus personne ! Je le connais depuis quelques semaines à peine et je vais de surprise en surprise. Il ne prend pas de décision, il ne répond pas. »
De son côté, dans un communiqué Laurent Wasteels déclarait hier aux salariés belges : « Avec surprise nous avons appris que Prêt à Partir ne souhaitait pas donner suite à sa propositions de reprise de Voyages Wasteels Belgique... Nous sommes restés sans nouvelles du candidat repreneur qui nous a notifié hier, et après 10 jours de silence, la rupture des négociations pour des motifs fallacieux ...»
Dans l'état actuel des choses, Wasteels Belgique qui regroupe une soixantaine de salariés dans 17 points de ventes risque de perdre sa licence. Il leur reste une chance. Dans ce même communiqué Laurent Wasteels dit reprendre des négociations avec d'autres candidats. Faut-il le croire ?
Les négociations engagées avec François Piot sont interrompues. Interrogé hier soir le patron de Prêt à Partir le confirmait : « Je n'arrive pas à avoir de réponse de Laurent Wasteels. Je n'arrive pas à le comprendre. Nous devions signer la semaine dernière. Au téléphone, il est d'accord sur tout et quand il faut passer aux actes, il n'y a plus personne ! Je le connais depuis quelques semaines à peine et je vais de surprise en surprise. Il ne prend pas de décision, il ne répond pas. »
De son côté, dans un communiqué Laurent Wasteels déclarait hier aux salariés belges : « Avec surprise nous avons appris que Prêt à Partir ne souhaitait pas donner suite à sa propositions de reprise de Voyages Wasteels Belgique... Nous sommes restés sans nouvelles du candidat repreneur qui nous a notifié hier, et après 10 jours de silence, la rupture des négociations pour des motifs fallacieux ...»
Dans l'état actuel des choses, Wasteels Belgique qui regroupe une soixantaine de salariés dans 17 points de ventes risque de perdre sa licence. Il leur reste une chance. Dans ce même communiqué Laurent Wasteels dit reprendre des négociations avec d'autres candidats. Faut-il le croire ?
Wasteels contre BSP : jugement le mardi 25 novembre
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Les salariés de Wasteels continuent à se battre pour sauver leur entreprise. Le redressement judiciaire leur en donne légalement la possibilité durant une période d'observation d'au moins six mois. L'impossibilité d'émettre des billets d'avion qui représentent plus de 75 % de leur activité la leur retire. Ubuesque !
Une solution s'est imposée à l'administrateur judiciaire Me Blériot et à Patrick Chaulet le gestionnaire de crise appelé par Laurent Wasteels : assigner le BSP devant le Tribunal de Bobigny afin que, par décision judiciaire, le réseau puisse poursuivre son activité comme l'a décidé ce même tribunal. Et là, c'est une première. Le jugement sera rendu la semaine prochaine, le mardi 25 novembre.
Une solution s'est imposée à l'administrateur judiciaire Me Blériot et à Patrick Chaulet le gestionnaire de crise appelé par Laurent Wasteels : assigner le BSP devant le Tribunal de Bobigny afin que, par décision judiciaire, le réseau puisse poursuivre son activité comme l'a décidé ce même tribunal. Et là, c'est une première. Le jugement sera rendu la semaine prochaine, le mardi 25 novembre.
Une entreprise où soufflent le chaud et le froid
« Laissez-nous travailler! » C'est le cri du coeur de Maïté Marre, chef d'agence de Wasteels/Thomas Cook Montpellier. Déléguée syndicale, elle suit de près les démarches de l'administrateur et du gestionnaire de crise. « Il font un travail formidable pour sauver le maximum d'emplois » reconnaît-elle. Elle parle au nom des 288 salariés qui, depuis quatre semaines, vivent avec une entreprise où soufflent le chaud et le froid.
Dans cette affaire la situation est complexe. En dépit d'un plan de redressement décidé par le Tribunal, l'entreprise reste bloquée dans son action puisqu'elle ne peut répondre à ce qui représente l'essentiel de son activité : la billetterie aérienne. Les deux dernières échéances BSP seraient « gelées ». Pour le reste, la loi française devrait donner à l'entreprise les moyens de travailler...
Dans cette affaire la situation est complexe. En dépit d'un plan de redressement décidé par le Tribunal, l'entreprise reste bloquée dans son action puisqu'elle ne peut répondre à ce qui représente l'essentiel de son activité : la billetterie aérienne. Les deux dernières échéances BSP seraient « gelées ». Pour le reste, la loi française devrait donner à l'entreprise les moyens de travailler...
Les paiements sont garantis
Pour les autres secteurs d'activité, la situation se clarifie. Ils ne sont pas encore légion mais les uns après les autres les tour-opérateurs se manifestent en renouant leurs partenariat avec le réseau. Les négociations se font au cas par cas. Avec Thomas Cook, c'est en cours et les choses semblent se clarifier. Le réseau pourrait rapidement revendre la production « maison ». Pour la SNCF et la SNCM c'est confirmé.
En réalité les fournisseurs actuels et futurs prennent peu de risques puisque les paiements sont garantis, comme le veut la loi. L'administrateur Maître Bleriot paie une fois par semaine, par virement.
« Le protocole est lourd et fastidieux et la confiance, dure à rétablir mais nous sommes encore là ! Notre grande chance et nos meilleurs avocats ce sont nos clients. Fidèles ils continuent à nous faire confiance, ils acceptent d'attendre en s'adressant momentanément à des confrères. Notre inquiétude est d'être tenus responsables de la situation actuelle. Les salariés de Wasteels ne veulent pas être condamnés par la profession » déclare Maïté Marre.
En réalité les fournisseurs actuels et futurs prennent peu de risques puisque les paiements sont garantis, comme le veut la loi. L'administrateur Maître Bleriot paie une fois par semaine, par virement.
« Le protocole est lourd et fastidieux et la confiance, dure à rétablir mais nous sommes encore là ! Notre grande chance et nos meilleurs avocats ce sont nos clients. Fidèles ils continuent à nous faire confiance, ils acceptent d'attendre en s'adressant momentanément à des confrères. Notre inquiétude est d'être tenus responsables de la situation actuelle. Les salariés de Wasteels ne veulent pas être condamnés par la profession » déclare Maïté Marre.