Cet été, presque rien ne se vend ! Et tout se marchande. Car, si la Grèce est en faillite, les pays traditionnellement émetteurs de touristes ne sont pas au meilleur de leur forme. - DR : JDL
Les Grecs n'ont pas le moral. On s'en doute ! Avec l'arrivée de l'été, comment vit-on au pays des Dieux ? Et quel tourisme s'y pratique ?
"Crimes et châtiments, vous connaissez ?", nous demande une Athénienne à l'arrêt de bus d'une capitale écrasée par la chaleur !
"Et bien nous, nous avons eu les crimes et, maintenant nous attendons les châtiments! Mais les aurons nous ?"
Rien n'est moins sûr. Aux lendemains de la très faible victoire de la Nouvelle Démocratie, le gouvernement de coalition présenté aux Grecs n'a convaincu personne.
D'autant que leurs leaders rapidement hors de combat n'ont pas représenté leur pays lors des rendez vous internationaux.
Exsangue, la population ne se fait donc aucune illusion : "Comment voulez-vous que ça change, interroge-t-elle, on prend les mêmes et on recommence !"
Et le seul parti capable de colorer d'un peu d'espoir le ciel grec, Syrisa, a refusé de cautionner une alliance improbable. Alors ?
"Crimes et châtiments, vous connaissez ?", nous demande une Athénienne à l'arrêt de bus d'une capitale écrasée par la chaleur !
"Et bien nous, nous avons eu les crimes et, maintenant nous attendons les châtiments! Mais les aurons nous ?"
Rien n'est moins sûr. Aux lendemains de la très faible victoire de la Nouvelle Démocratie, le gouvernement de coalition présenté aux Grecs n'a convaincu personne.
D'autant que leurs leaders rapidement hors de combat n'ont pas représenté leur pays lors des rendez vous internationaux.
Exsangue, la population ne se fait donc aucune illusion : "Comment voulez-vous que ça change, interroge-t-elle, on prend les mêmes et on recommence !"
Et le seul parti capable de colorer d'un peu d'espoir le ciel grec, Syrisa, a refusé de cautionner une alliance improbable. Alors ?
Presque rien ne se vend !
On reste dignes mais l'on se prive d'à peu près tout.
Première surprise : quelle que soit l'heure, la circulation dans la capitale grecque est étrangement fluide !
À un euro 90 le litre d'essence en moyenne, rares sont ceux qui peuvent utiliser leur voiture !
Dans les cafés de Syntagma, les Athéniens susceptibles de débourser 4 euros pour un boire un verre d'ouzo ne sont guère plus nombreux.
Et ce ne sont pas les touristes qui prennent la relève et comblent les sièges vides.
Alors que les hôtels rénovés en 2004 au moment des JO multiplient les promos pour remplir leurs chambres, les innombrables cafés et restaurants de la Plaka sont loin de leurs performances habituelles.
Au pied de l'une des plus célèbres collines du monde, il ne fait pas forcément bon s'occuper de tourisme. Même le musée de l'Acropole qui fêtait en musique son troisième anniversaire n'a pas fait le plein.
Le pire étant le sort des marchands de souvenirs qui se lamentent dans la chaleur de leur échoppe.
Presque rien ne se vend ! Et tout se marchande. Car, si la Grèce est en faillite, les pays traditionnellement émetteurs de touristes ne sont pas au meilleur de leur forme.
Outre les Australiens, quelques Asiatiques, les habituels greco-américains de retour au pays, et de riches Turcs désormais présents, on ne se bouscule pas. Ni sur les sites archéologiques.
Ni dans les ferries en route vers les îles. Le pays des Dieux frappé par la colère des technocrates bruxellois a du mal à séduire.
Première surprise : quelle que soit l'heure, la circulation dans la capitale grecque est étrangement fluide !
À un euro 90 le litre d'essence en moyenne, rares sont ceux qui peuvent utiliser leur voiture !
Dans les cafés de Syntagma, les Athéniens susceptibles de débourser 4 euros pour un boire un verre d'ouzo ne sont guère plus nombreux.
Et ce ne sont pas les touristes qui prennent la relève et comblent les sièges vides.
Alors que les hôtels rénovés en 2004 au moment des JO multiplient les promos pour remplir leurs chambres, les innombrables cafés et restaurants de la Plaka sont loin de leurs performances habituelles.
Au pied de l'une des plus célèbres collines du monde, il ne fait pas forcément bon s'occuper de tourisme. Même le musée de l'Acropole qui fêtait en musique son troisième anniversaire n'a pas fait le plein.
Le pire étant le sort des marchands de souvenirs qui se lamentent dans la chaleur de leur échoppe.
Presque rien ne se vend ! Et tout se marchande. Car, si la Grèce est en faillite, les pays traditionnellement émetteurs de touristes ne sont pas au meilleur de leur forme.
Outre les Australiens, quelques Asiatiques, les habituels greco-américains de retour au pays, et de riches Turcs désormais présents, on ne se bouscule pas. Ni sur les sites archéologiques.
Ni dans les ferries en route vers les îles. Le pays des Dieux frappé par la colère des technocrates bruxellois a du mal à séduire.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres...
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Après une année 2011 positive, les indicateurs pour juillet et août 2012 ne sont pas mauvais mais ils ne sont pas bons non plus.
À Patmos par exemple, une micro île fréquentée par une élite, les chambres d'un cinq étoiles sur l'une des plus belles baies du monde ont été cédées à 80 € la nuit petit déjeuner compris ! Et l'hôtel est loin d être rempli !
Les Européens boudent-ils la Grèce ?
Certainement, notamment les Allemands. Mais, en fait, cette année, la population touristique se segmente en six groupes :
- les habitués qui, qu'elle que soit la situation, succombent au chant des sirènes grecques.
- les Gréco-Américains, qui n'oublient jamais de revenir faire un tour au pays.
- les prévoyants qui avaient programmé leur séjour longtemps à l'avance et n'ont pas souhaité y renoncer. À raison !
- les indifférents qui ignorent résolument l'actualité et se laissent guidés par leurs seules envies.
- les solidaires qui, au contraire, ont choisi cette destination dans le but de venir aider les Grecs !
- et enfin, les "profiteurs", qui ont bien compris l'excellent parti qu' ils pourraient tirer de la misère d'un pays acculé qui, à trop approcher le soleil, s'est brûlé les ailes ! Comme souvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres...
Une vieille histoire que le tourisme connaît bien !
À Patmos par exemple, une micro île fréquentée par une élite, les chambres d'un cinq étoiles sur l'une des plus belles baies du monde ont été cédées à 80 € la nuit petit déjeuner compris ! Et l'hôtel est loin d être rempli !
Les Européens boudent-ils la Grèce ?
Certainement, notamment les Allemands. Mais, en fait, cette année, la population touristique se segmente en six groupes :
- les habitués qui, qu'elle que soit la situation, succombent au chant des sirènes grecques.
- les Gréco-Américains, qui n'oublient jamais de revenir faire un tour au pays.
- les prévoyants qui avaient programmé leur séjour longtemps à l'avance et n'ont pas souhaité y renoncer. À raison !
- les indifférents qui ignorent résolument l'actualité et se laissent guidés par leurs seules envies.
- les solidaires qui, au contraire, ont choisi cette destination dans le but de venir aider les Grecs !
- et enfin, les "profiteurs", qui ont bien compris l'excellent parti qu' ils pourraient tirer de la misère d'un pays acculé qui, à trop approcher le soleil, s'est brûlé les ailes ! Comme souvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres...
Une vieille histoire que le tourisme connaît bien !
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