On est des bêtes pour vendre du tourisme...
Bon… en tout cas, on a toutes gagné davantage que ce qu’on avait avant quand on n’avait qu’un fixe, mais faut dire qu’on est des bêtes pour vendre du tourisme, alors l’agence s’en sort bien (ouai, bon… Big-boss dit tout le temps que l’agence ne rapporte plus rien, mais je ne le crois pas…)
J’imagine que ça craint quand même gravement pour les boites qui font de la billetterie sociétés toute la journée. On a du mal à facturer 50 € pour l’émission d’un billet alors j’imagine la baisse par rapport aux 9% de 15 000 francs = 200 €.
Alors après, c’est la spirale infernale de la dégradation de service : les agences gagnent moins alors elles virent des gens, on « mutualise les centres d’appels » (traduction : on les ferme tous les uns après les autres pour faire des espèces de grosses usines basées à Belfort où là, les filles rampent pour gagner le SMIC) et ces grosses boites de business travel suppriment des postes à tour de bras…
C’est Carlson qui a fait grève vendredi. Cela aurait pu être n’importe quelle grosse usine à billetterie.
Dans les réactions des salariés de Carlson à l’article qui annonçait la grève que j’ai lu dans une newsletter à laquelle je suis abonnée, on lisait le témoignage de quelqu’un qui disait toucher un salaire net à 3 chiffres après plusieurs années d’ancienneté dans la boîte et un autre se plaindre de « trop de stress, marre des outils qui ne fonctionnent pas, assez de mensonges, de désinformation et de pressions ».
Et surtout, « plus de salaire, plus de reconnaissance, plus d'humanisme ! » ; un(e) troisième parlait de « l'intéressement qui nous file sous le nez, des outils de flicage, de la pression constante, de non-dits permanents ».
J’imagine que ça craint quand même gravement pour les boites qui font de la billetterie sociétés toute la journée. On a du mal à facturer 50 € pour l’émission d’un billet alors j’imagine la baisse par rapport aux 9% de 15 000 francs = 200 €.
Alors après, c’est la spirale infernale de la dégradation de service : les agences gagnent moins alors elles virent des gens, on « mutualise les centres d’appels » (traduction : on les ferme tous les uns après les autres pour faire des espèces de grosses usines basées à Belfort où là, les filles rampent pour gagner le SMIC) et ces grosses boites de business travel suppriment des postes à tour de bras…
C’est Carlson qui a fait grève vendredi. Cela aurait pu être n’importe quelle grosse usine à billetterie.
Dans les réactions des salariés de Carlson à l’article qui annonçait la grève que j’ai lu dans une newsletter à laquelle je suis abonnée, on lisait le témoignage de quelqu’un qui disait toucher un salaire net à 3 chiffres après plusieurs années d’ancienneté dans la boîte et un autre se plaindre de « trop de stress, marre des outils qui ne fonctionnent pas, assez de mensonges, de désinformation et de pressions ».
Et surtout, « plus de salaire, plus de reconnaissance, plus d'humanisme ! » ; un(e) troisième parlait de « l'intéressement qui nous file sous le nez, des outils de flicage, de la pression constante, de non-dits permanents ».