"Nous proposons les mêmes prix, quel que soit le canal. Nous ne pratiquons pas de discriminance" Hervé Kozar - DR
La combinaison du transport aérien low cost avec la réservation d'hébergements en ligne, multiplie les possibilités, pour les clients, de voyager dans des conditions tarifaires optimales.
De nouvelles opportunités de vente apparaissent essentiellement à destination des grandes villes européennes.
i-tourisme : Vous allez participer à la conférence organisée par XFT, dont le thème est : L’intégration des compagnies low cost dans les voyages à forfait. En tant qu’acteur sur ce marché et observateur des évolutions de ce secteur, comment analysez-vous la situation ?
Hervé Kozar : J’insisterai surtout sur les augmentations de l’achat de blocs-sièges de ces dernières années.
C’est une tendance très marquée chez nous comme auprès des autres compagnies. C’est un changement assez fondamental.
Avant on vendait du full charter. Maintenant on vend davantage deblocs-sièges, ce qui nous permet plus de souplesse et surtout un meilleur partage des risques.
i-tourisme : Comment expliquez-vous cette évolution ?
Hervé Kozar : Elle vient du consommateur lui-même. Il a pris l’habitude d’aller sur internet, de faire son package et de se décider plus tardivement. Nous devons nous adapter de la même façon que les TO se doivent d’être plus réactifs.
C’est bien le thème de la conférence organisée par XFT.
i-tourisme : Mais sur le plan technologique, les solutions suivent ?
Hervé Kozar : Parfaitement, les TO peuvent accéder à notre inventaire par API, GDS ou Provideur et ainsi construire un cache avec nos sièges et élaborer dynamiquement des packages.
C’est rapide et cela leur permet de ne pas être uniquement tenu par la brochure, mais d’adapter des offres sur une période plus courte.
Nous avons une équipe dédiée au sein de la direction commerciale pour les aider dans ce domaine. Comme vous le savez, Transavia est né grâce aux TO et nous nous devons de les accompagner dans leur transformation.
i-tourisme : Alors, justement, quel est votre politique commerciale en cas d’annulation.
Hervé Kozar : Je disais que l’achat de blocs-sièges apporte plus de souplesse. C’est valable dans les 2 sens.
Les TO, sont moins contraints lorsqu’ils ne réservent pas la totalité de nos 189 sièges.
Ils peuvent diminuer ou augmenter leur quota en fonction des ventes. Nous nous pouvons vendre aussi, si les places sont rendues assez à l’avance, avec l’avantage de pouvoir le faire au nom de notre marque.
C’est ça le partage des risques et cela se traduit par une plus étroite collaboration.
i-tourisme : Et si les places sont vendues tardivement ?
Hervé Kozar : A chaque situation correspond une réponse. Vous pensez bien que l’année dernière, suite aux événements de Tunisie nous avons su nous montrer compréhensif.
Par contre, s’il y a réservation d’un full charter, chacun prend ses responsabilités. Mais ce que je tiens à souligner c'est que nous fonctionnons bien plus aujourd’hui sur le mode échange.
i-tourisme : C’est-à-dire ?
Hervé Kozar : Par exemple, nous n’avons pas besoin des TO pour vendre le WE. On y arrive très bien à le faire nous-mêmes.
Mais on peut leur proposer des prix très attractifs pour construire des packages en décalé, d’un mardi à mardi, par exemple. C’est un segment qui se développe très bien. Voilà un échange gagnant/gagnant.
De nouvelles opportunités de vente apparaissent essentiellement à destination des grandes villes européennes.
i-tourisme : Vous allez participer à la conférence organisée par XFT, dont le thème est : L’intégration des compagnies low cost dans les voyages à forfait. En tant qu’acteur sur ce marché et observateur des évolutions de ce secteur, comment analysez-vous la situation ?
Hervé Kozar : J’insisterai surtout sur les augmentations de l’achat de blocs-sièges de ces dernières années.
C’est une tendance très marquée chez nous comme auprès des autres compagnies. C’est un changement assez fondamental.
Avant on vendait du full charter. Maintenant on vend davantage deblocs-sièges, ce qui nous permet plus de souplesse et surtout un meilleur partage des risques.
i-tourisme : Comment expliquez-vous cette évolution ?
Hervé Kozar : Elle vient du consommateur lui-même. Il a pris l’habitude d’aller sur internet, de faire son package et de se décider plus tardivement. Nous devons nous adapter de la même façon que les TO se doivent d’être plus réactifs.
C’est bien le thème de la conférence organisée par XFT.
i-tourisme : Mais sur le plan technologique, les solutions suivent ?
Hervé Kozar : Parfaitement, les TO peuvent accéder à notre inventaire par API, GDS ou Provideur et ainsi construire un cache avec nos sièges et élaborer dynamiquement des packages.
C’est rapide et cela leur permet de ne pas être uniquement tenu par la brochure, mais d’adapter des offres sur une période plus courte.
Nous avons une équipe dédiée au sein de la direction commerciale pour les aider dans ce domaine. Comme vous le savez, Transavia est né grâce aux TO et nous nous devons de les accompagner dans leur transformation.
i-tourisme : Alors, justement, quel est votre politique commerciale en cas d’annulation.
Hervé Kozar : Je disais que l’achat de blocs-sièges apporte plus de souplesse. C’est valable dans les 2 sens.
Les TO, sont moins contraints lorsqu’ils ne réservent pas la totalité de nos 189 sièges.
Ils peuvent diminuer ou augmenter leur quota en fonction des ventes. Nous nous pouvons vendre aussi, si les places sont rendues assez à l’avance, avec l’avantage de pouvoir le faire au nom de notre marque.
C’est ça le partage des risques et cela se traduit par une plus étroite collaboration.
i-tourisme : Et si les places sont vendues tardivement ?
Hervé Kozar : A chaque situation correspond une réponse. Vous pensez bien que l’année dernière, suite aux événements de Tunisie nous avons su nous montrer compréhensif.
Par contre, s’il y a réservation d’un full charter, chacun prend ses responsabilités. Mais ce que je tiens à souligner c'est que nous fonctionnons bien plus aujourd’hui sur le mode échange.
i-tourisme : C’est-à-dire ?
Hervé Kozar : Par exemple, nous n’avons pas besoin des TO pour vendre le WE. On y arrive très bien à le faire nous-mêmes.
Mais on peut leur proposer des prix très attractifs pour construire des packages en décalé, d’un mardi à mardi, par exemple. C’est un segment qui se développe très bien. Voilà un échange gagnant/gagnant.
Les mêmes prix, quel que soit le canal !
i-tourisme : Pour terminer, comment voyez-vous l’avenir de ce secteur. Les compagnies aériennes classiques proposent des prix bas, les low cost plus de services ! Les frontières sont moins évidentes ?
Hervé Kozar : Incontestablement, il y a une convergence des modèles. Mais il existera toujours des différences de nature.
Les compagnies aériennes classiques sont contraintes par leur hub, ce qui se traduit par une utilisation de leurs avions de 8 heures par jour alors que c’est 11 heures chez nous.
Nous aurons donc toujours une meilleure rentabilité qui nous donnera une longueur de plus pour proposer des prix plus bas.
i-tourisme : Et puisque que vous êtes multicanal, comment arbitrez-vous entre les différents canaux de distribution ?
Hervé Kozar : Nous n’arbitrons pas. Nous proposons les mêmes prix, quel que soit le canal. Nous ne pratiquons pas de discrimination.
i-tourisme : Pourtant les agences dénoncent des différences de prix entre ceux que l’on trouve sur le site : transavia.fr et les prix qu’on leur propose.
Hervé Kozar : Une précision technique s’impose. Je vous disais que notre inventaire est disponible à tous et au même tarif.
Mais quand c’est le GDS qui vient puiser dedans et qu’il redirige le flux vers l’agence, il ajoute des frais de service. Ce n’est pas nous qui vendons à un prix différent, mais le GDS qui fait payer sa valeur ajoutée. Mais je vous rassure, il s’agit de 1,90 euro.
Ce n’est pas sur ce différentiel que les parts de marché se creusent.
Hervé Kozar : Incontestablement, il y a une convergence des modèles. Mais il existera toujours des différences de nature.
Les compagnies aériennes classiques sont contraintes par leur hub, ce qui se traduit par une utilisation de leurs avions de 8 heures par jour alors que c’est 11 heures chez nous.
Nous aurons donc toujours une meilleure rentabilité qui nous donnera une longueur de plus pour proposer des prix plus bas.
i-tourisme : Et puisque que vous êtes multicanal, comment arbitrez-vous entre les différents canaux de distribution ?
Hervé Kozar : Nous n’arbitrons pas. Nous proposons les mêmes prix, quel que soit le canal. Nous ne pratiquons pas de discrimination.
i-tourisme : Pourtant les agences dénoncent des différences de prix entre ceux que l’on trouve sur le site : transavia.fr et les prix qu’on leur propose.
Hervé Kozar : Une précision technique s’impose. Je vous disais que notre inventaire est disponible à tous et au même tarif.
Mais quand c’est le GDS qui vient puiser dedans et qu’il redirige le flux vers l’agence, il ajoute des frais de service. Ce n’est pas nous qui vendons à un prix différent, mais le GDS qui fait payer sa valeur ajoutée. Mais je vous rassure, il s’agit de 1,90 euro.
Ce n’est pas sur ce différentiel que les parts de marché se creusent.
Conférence gratuite
La survie des Packages passera-t-elle par les Low-Cost ?
Enjeux et perspectives de l'intégration des compagnies aériennes Low-Cost dans les Voyages à forfait.
le 22 juin 2016 de 9h00 à 12h30 au Welcome City Lab
76 bis rue de Rennes. 75006 Paris
Inscriptions ici
Enjeux et perspectives de l'intégration des compagnies aériennes Low-Cost dans les Voyages à forfait.
le 22 juin 2016 de 9h00 à 12h30 au Welcome City Lab
76 bis rue de Rennes. 75006 Paris
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