C'est dans les locaux communs au Cercle norvégien et au Cercle suédois, rue de Rivoli à Paris, que Hurtigruten a fêté, jeudi 19 octobre 2023, les vingt ans de son bureau parisien.
A cette occasion, Christine Bois, directrice générale France, a souligné les "résultats exceptionnels" sur le marché français de la compagnie norvégienne de croisière.
"En trois jours, nous venons de faire pour plus d'un million d'euros de prises de commandes", explique-t-elle à TourMaG. "Certes, ajoute-t-elle, ce chiffre ne porte que sur trois jours mais jamais il ne nous était arrivé de vendre autant sur une aussi courte période. Cela marque vraiment une tendance très positive".
Dès l'origine, le succès a été au rendez-vous. Deux ans après l'ouverture de son bureau français, Hurtigruten comptabilisait déjà 5 000 clients et un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros.
"Désormais, précise Christine Bois, la France est le deuxième marché en Europe pour les croisières norvégiennes de Hurtigruten. Avec 15% des ventes, nous faisons mieux que les Britanniques. Mais bien sûr, les Allemands restent les premiers clients, avec 50% du marché".
Et les Norvégiens ? Ils ne sont pas inclus dans ces statistiques car ils vont pour la plupart d'un port à un autre alors que les croisières commercialisées à l'étranger s'entendent pour un circuit complet, soit 7 jours pour aller de Bergen à Kirkenes, et 12 jours pour l'aller-retour Bergen-Kirkenes-Bergen.
A cette occasion, Christine Bois, directrice générale France, a souligné les "résultats exceptionnels" sur le marché français de la compagnie norvégienne de croisière.
"En trois jours, nous venons de faire pour plus d'un million d'euros de prises de commandes", explique-t-elle à TourMaG. "Certes, ajoute-t-elle, ce chiffre ne porte que sur trois jours mais jamais il ne nous était arrivé de vendre autant sur une aussi courte période. Cela marque vraiment une tendance très positive".
Dès l'origine, le succès a été au rendez-vous. Deux ans après l'ouverture de son bureau français, Hurtigruten comptabilisait déjà 5 000 clients et un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros.
"Désormais, précise Christine Bois, la France est le deuxième marché en Europe pour les croisières norvégiennes de Hurtigruten. Avec 15% des ventes, nous faisons mieux que les Britanniques. Mais bien sûr, les Allemands restent les premiers clients, avec 50% du marché".
Et les Norvégiens ? Ils ne sont pas inclus dans ces statistiques car ils vont pour la plupart d'un port à un autre alors que les croisières commercialisées à l'étranger s'entendent pour un circuit complet, soit 7 jours pour aller de Bergen à Kirkenes, et 12 jours pour l'aller-retour Bergen-Kirkenes-Bergen.
Hurtigruten, de L'Express côtier à la compagnie de croisières
Ses bateaux peints en rouge et noir sont devenus la marque de l'Express côtier Hurtigruten (DR Hurtigruten )
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C'est avec une certaine émotion que Christine Bois-Beauval a rappelé, jeudi soir dernier, les premiers pas de la compagnie en France. Quasiment une épopée !
Pas compliqué, tout était à faire. Non seulement il fallait trouver des locaux, mais aussi trouver le nom sous lequel vendre aux Français les croisières en Norvège. Le directeur général de l'époque François Weill a eu l'idée de les proposer sous le nom de Hurtigruten, mot qui, en norvégien, signifie "route rapide" et se traduit par "express côtier" en français.
Si c'est bien un express côtier qu'avait en tête le capitaine Richard With lorsqu'en 1893, il quitta pour la première fois Trondheim pour se rendre à Hammerfest à bord du navire à vapeur Vesteraalen, sa compagnie de transport fut d'abord nommée VDS.
Par la suite, au fil des réorganisations et des fusions avec d'autres compagnies, elle s'est appelée TFDS puis OVDS. C'est seulement depuis 2006 qu'elle se nomme officiellement Hurtigruten.
Mais, il y a vingt ans, en 2003, comme ni VDS, ni TFDS, ni OVDS n'étaient des noms suffisamment sexy pour aguicher les Français, c'est déjà Hurtigruten qui fut mis en avant !
A l'époque, les croisières étaient presque encore une nouveauté pour la compagnie norvégienne. De fait, jusqu'à la fin des années 1970, l'Express côtier est resté pour certains villages norvégiens la seule liaison avec le monde extérieur, particulièrement en hiver.
Le service était d'ailleurs fortement subventionné par l'État et la clientèle constituée quasi exclusivement de passagers locaux qui, été comme hiver, l'utilisaient comme moyen de transport pour aller d'une localité côtière à une autre vaquer à leurs affaires ou visiter leur famille.
Avec la concurrence accrue de la voiture, du camion et de l'avion dans les années 1970 et surtout 1980, le nombre de passagers s'est pourtant mis à chuter. Pour s'en sortir, la compagnie a mis le cap sur le tourisme, aménageant ses bateaux pour accueillir des croisiéristes, avec le succès que l'on sait.
Pas compliqué, tout était à faire. Non seulement il fallait trouver des locaux, mais aussi trouver le nom sous lequel vendre aux Français les croisières en Norvège. Le directeur général de l'époque François Weill a eu l'idée de les proposer sous le nom de Hurtigruten, mot qui, en norvégien, signifie "route rapide" et se traduit par "express côtier" en français.
Si c'est bien un express côtier qu'avait en tête le capitaine Richard With lorsqu'en 1893, il quitta pour la première fois Trondheim pour se rendre à Hammerfest à bord du navire à vapeur Vesteraalen, sa compagnie de transport fut d'abord nommée VDS.
Par la suite, au fil des réorganisations et des fusions avec d'autres compagnies, elle s'est appelée TFDS puis OVDS. C'est seulement depuis 2006 qu'elle se nomme officiellement Hurtigruten.
Mais, il y a vingt ans, en 2003, comme ni VDS, ni TFDS, ni OVDS n'étaient des noms suffisamment sexy pour aguicher les Français, c'est déjà Hurtigruten qui fut mis en avant !
A l'époque, les croisières étaient presque encore une nouveauté pour la compagnie norvégienne. De fait, jusqu'à la fin des années 1970, l'Express côtier est resté pour certains villages norvégiens la seule liaison avec le monde extérieur, particulièrement en hiver.
Le service était d'ailleurs fortement subventionné par l'État et la clientèle constituée quasi exclusivement de passagers locaux qui, été comme hiver, l'utilisaient comme moyen de transport pour aller d'une localité côtière à une autre vaquer à leurs affaires ou visiter leur famille.
Avec la concurrence accrue de la voiture, du camion et de l'avion dans les années 1970 et surtout 1980, le nombre de passagers s'est pourtant mis à chuter. Pour s'en sortir, la compagnie a mis le cap sur le tourisme, aménageant ses bateaux pour accueillir des croisiéristes, avec le succès que l'on sait.
Une nouvelle marque pour les croisières d'expédition
A l’étude, la création, à horizon 2030, de Sea Zero, le premier navire zéro émission - DR : VARD Design
Malgré cette success story, il a encore fallu virer de bord ces dernières années.
Non seulement les subventions publiques se sont mises à faire débat, mais l'ouverture à la concurrence s'est imposée. Désormais, une autre compagnie de navigation s'est vue attribuer des créneaux et Hurtigruten n'assure plus tous les jours, comme avant, la desserte Bergen-Kirkenes.
Deux de ses bateaux n'étant plus requis pour le service quotidien de l'Express côtier, la compagnie a décidé de les utiliser pour développer des croisières à destination de l’archipel isolé du Spitzberg, et aussi le long des côtes norvégiennes.
Lire aussi : Hurtigruten inaugure sa croisière "Cap Nord Express"
Par ailleurs, Hurtigruten s'est lancé, avec succès également, sur le marché concurrentiel de la croisière expédition dans les contrées polaires de la péninsule Antarctique (depuis 21 ans !), du Groenland mais aussi en Terre de feu, en Alaska, en Islande et au large de l'Afrique de l'Ouest.
Enfin, depuis un an, grâce au rachat de 25 % d'un opérateur équatorien, Metropolitan Touring, l'entreprise a ajouté à son catalogue des croisières d’expédition aux Galapagos.
Ces évolutions ont débouché, depuis deux ans, sur une restructuration interne, avec une marque pour les croisières en Norvège, et, une autre pour les croisières d'expédition. Mais, Hurtigruten Expéditions qui entend désormais investir dans "des itinéraires haut de gamme vers certains des endroits les plus sauvages et les plus reculés du monde", a, cette année, carrément décidé de changer de nom pour s’appeler désormais HX - avec, bientôt, un nouveau logo.
Logiquement, cette réorganisation se répercutera sur le bureau parisien. Restent que les publicités pour les croisières à bord des navires rouge et noir qui relient Bergen, au sud de la Norvège, à Kirkenes, point extrême nord, continueront à se faire avec ce slogan devenu célèbre : "Avec Hurtigruten, ne visitez pas la Norvège, explorez-là".
Non seulement les subventions publiques se sont mises à faire débat, mais l'ouverture à la concurrence s'est imposée. Désormais, une autre compagnie de navigation s'est vue attribuer des créneaux et Hurtigruten n'assure plus tous les jours, comme avant, la desserte Bergen-Kirkenes.
Deux de ses bateaux n'étant plus requis pour le service quotidien de l'Express côtier, la compagnie a décidé de les utiliser pour développer des croisières à destination de l’archipel isolé du Spitzberg, et aussi le long des côtes norvégiennes.
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Par ailleurs, Hurtigruten s'est lancé, avec succès également, sur le marché concurrentiel de la croisière expédition dans les contrées polaires de la péninsule Antarctique (depuis 21 ans !), du Groenland mais aussi en Terre de feu, en Alaska, en Islande et au large de l'Afrique de l'Ouest.
Enfin, depuis un an, grâce au rachat de 25 % d'un opérateur équatorien, Metropolitan Touring, l'entreprise a ajouté à son catalogue des croisières d’expédition aux Galapagos.
Ces évolutions ont débouché, depuis deux ans, sur une restructuration interne, avec une marque pour les croisières en Norvège, et, une autre pour les croisières d'expédition. Mais, Hurtigruten Expéditions qui entend désormais investir dans "des itinéraires haut de gamme vers certains des endroits les plus sauvages et les plus reculés du monde", a, cette année, carrément décidé de changer de nom pour s’appeler désormais HX - avec, bientôt, un nouveau logo.
Logiquement, cette réorganisation se répercutera sur le bureau parisien. Restent que les publicités pour les croisières à bord des navires rouge et noir qui relient Bergen, au sud de la Norvège, à Kirkenes, point extrême nord, continueront à se faire avec ce slogan devenu célèbre : "Avec Hurtigruten, ne visitez pas la Norvège, explorez-là".