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Le Cloud est une technologie en plein essor depuis une dizaine d’années.
Selon les prévisions de Salesforce, précurseur du système, d’ici 2020, le marché du Cloud computing devrait dépasser les 241 milliards de dollars.
Inévitable ? Probablement.
Et pourtant, sept entreprises sur 10 sont encore réfractaires à ce moyen de partage.
Selon les prévisions de Salesforce, précurseur du système, d’ici 2020, le marché du Cloud computing devrait dépasser les 241 milliards de dollars.
Inévitable ? Probablement.
Et pourtant, sept entreprises sur 10 sont encore réfractaires à ce moyen de partage.
Définir le cloud pour mieux le protéger
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Le Cloud, c’est un centre de données partagé, situé à l’extérieur de l’entreprise et lui permettant de réaliser toutes sortes de taches sans avoir les contraintes souvent liées à leurs utilisation.
Par exemple pour le grand public, Gmail archive vos mails dans un centre de données, ils ne sont pas sur votre ordinateur.
Grâce à un identifiant et un mot de passe vous pouvez les consulter où que vous soyez, simplement avec une connexion internet.
Le Cloud peut être privé, c’est-à-dire spécialement créé pour une seule société, ou public, standardisé pour que des centaines de milliers de sociétés puissent l’utiliser simultanément.
Il existe également des services de cloud hybrides que nous évoquerons plus bas.
Par exemple pour le grand public, Gmail archive vos mails dans un centre de données, ils ne sont pas sur votre ordinateur.
Grâce à un identifiant et un mot de passe vous pouvez les consulter où que vous soyez, simplement avec une connexion internet.
Le Cloud peut être privé, c’est-à-dire spécialement créé pour une seule société, ou public, standardisé pour que des centaines de milliers de sociétés puissent l’utiliser simultanément.
Il existe également des services de cloud hybrides que nous évoquerons plus bas.
Les bénéfices des solutions cloud
Le dirigeant d’entreprise veut travailler en sécurité et de partout dans le monde.
L’avantage économique est aussi indéniable, il peut passer d’un modèle d’investissement à un modèle de charge.
Le cloud permet une consommation à la demande, tout comme les télécoms.
C’est ce qui intéresse les PME : sécuriser leur exploitation, partager l’information de façon dynamique et réserver leur capacité d’investissement pour leur cœur de métier.
Selon une étude Aberdeen Group publiée par Salesforce, les PME bénéficient du meilleur temps de récupération de données en cas de soucis.
Les pertes ou les problèmes matériels ne sont plus fatals et le nuage leur permet un accès à des nouvelles technologiques jusque-là inabordables.
L’avantage économique est aussi indéniable, il peut passer d’un modèle d’investissement à un modèle de charge.
Le cloud permet une consommation à la demande, tout comme les télécoms.
C’est ce qui intéresse les PME : sécuriser leur exploitation, partager l’information de façon dynamique et réserver leur capacité d’investissement pour leur cœur de métier.
Selon une étude Aberdeen Group publiée par Salesforce, les PME bénéficient du meilleur temps de récupération de données en cas de soucis.
Les pertes ou les problèmes matériels ne sont plus fatals et le nuage leur permet un accès à des nouvelles technologiques jusque-là inabordables.
Mais alors pourquoi les dirigeants peinent-ils à adopter le nuage ?
Selon une étude Ponemon Institute pour Netscape, 84% des patrons de TPE/PME doutent d’être notifiés immédiatement par leur fournisseur d’accès au Cloud en cas de fuite de propriétés intellectuelles ou d’infos confidentielles et 64% pensent que le Cloud réduit la capacité d’une entreprise à protéger ses données.
Luc d’Urso, PDG de Wooxo, solutions de protection et de partage des données informatiques, comprend cette réticence : « A partir du moment où l’on va externaliser une partie de ses données, de ces infrastructures et de ses applications, il faut intégrer que l’on a délégué une partie de sa sécurité.
Avec les offres 100% cloud public ou privé on doit se poser des questions, sur la territorialité par exemple, en France aux Etats Unis ou en Finlande c’est tout à fait différent.
La juridiction qui va s’appliquer est celle de la localisation des données. Si l’entreprise à un problème aux USA, cela implique le patriot Act. La NSA et le FBI ont toutes les autorisations légales pour consulter des données.
En cas de litige, il ne faut pas oublier non plus que le procès aura lieu à l’étranger et pour les petites structures cela peut être très impactant ».
Mais a contrario, penser que conserver toutes ses données au même endroit, et en interne, est une solution fiable, est une grossière erreur.
Les entreprises mettent en danger leur données en accordant beaucoup de ressources sur la menace externe, pour contrer les cybercriminels, et pas suffisamment de moyens pour faire face au risque lié au facteur humain et à la menace interne.
Selon une étude Cisco publiée le 20 octobre 2014, 77% des salariés français pensent que leur comportement n’a pas d’incidence sur la sécurité des données de leur entreprise.
Luc d’Urso, PDG de Wooxo, solutions de protection et de partage des données informatiques, comprend cette réticence : « A partir du moment où l’on va externaliser une partie de ses données, de ces infrastructures et de ses applications, il faut intégrer que l’on a délégué une partie de sa sécurité.
Avec les offres 100% cloud public ou privé on doit se poser des questions, sur la territorialité par exemple, en France aux Etats Unis ou en Finlande c’est tout à fait différent.
La juridiction qui va s’appliquer est celle de la localisation des données. Si l’entreprise à un problème aux USA, cela implique le patriot Act. La NSA et le FBI ont toutes les autorisations légales pour consulter des données.
En cas de litige, il ne faut pas oublier non plus que le procès aura lieu à l’étranger et pour les petites structures cela peut être très impactant ».
Mais a contrario, penser que conserver toutes ses données au même endroit, et en interne, est une solution fiable, est une grossière erreur.
Les entreprises mettent en danger leur données en accordant beaucoup de ressources sur la menace externe, pour contrer les cybercriminels, et pas suffisamment de moyens pour faire face au risque lié au facteur humain et à la menace interne.
Selon une étude Cisco publiée le 20 octobre 2014, 77% des salariés français pensent que leur comportement n’a pas d’incidence sur la sécurité des données de leur entreprise.