TourMaG.com - Comment est née l'idée du Cannes Airlines Forum ?
Jean-Louis Baroux : "l'idée est partie d'une conversation avec Marc Rochet, alors président d'AOM qui souhaitait trouver un endroit pour former ses cadres aux techniques de la distribution du transport aérien. Quant au Carlton, il a été choisi car en 1992 il avait une période très creuse aux alentours de la Toussaint. Les choses ont bien changé depuis !"
T.M.com - Quels en sont les points forts cette année ?
J.-L.B. : "Indubitablement nous attendrons avec impatience le discours de Mr Spinetta, président d'Air France. Le thème qu'il doit traiter : "Le positionnement d'une compagnie major et d'une alliance", a été choisi en février.
Nous ne pensions pas alors qu'il serait d'une telle actualité. J'attends également beaucoup de l'intervention inaugurale de Pierre Jeanniot, le Directeur Général Emeritius de IATA, dont je connais la hauteur de vues."
T.M.com - Pourquoi avoir choisi comme thème " Le transport aérien : une industrie à reconstruire" ?
J.-L.B. : "Parce que dès le début de préparation du programme, c'est à dire en février, il est apparu très clairement au Comité de Pilotage que le transport aérien traversait une période terrible où les transporteurs "traditionnels" devaient à la fois affronter le chute du marché, le renchérissement permanent des coûts et la compétition féroce des "low costs". Il nous donc venu naturellement à l'esprit que l'ensemble de ce secteur était à reconstruire."
T.M.com - Compte tenu de la débâcle d'Air Lib et maintenant de Air Littoral et d'Aéris, on se dit qu'il n'y a pas de place en France pour un 2e pôle aérien. Qu'en pensez-vous ?
J.-L.B.: "Je pense que ce n'est pas vrai. Il faudra bien une concurrence au groupe Air France qui ne peut pas ni ne veut pas prétendre au monopole du marché français.
Si un pôle français ne peut pas prospérer pour des questions qu'il serait sans doute judicieux de débattre un jour ou l'autre, la place sera prise par un transporteur britannique.
Il est déjà désigné : c'est EasyJet, dont le patron Ray Webster avait d'ailleurs annoncé il y a deux ans au Cannes Airlines Forum, ses intentions sur le marché français. Il n'avait pas été vraiment pris au sérieux à l'époque !"
T.M.com - Les low cost ont chamboulé la donne du transport aérien. Mais à l'analyse, il n'y a pas un mais plusieurs modèles de low cost. Que pensez-vous de la pérennité de ces compagnies ?
J.-L.B. : "Certaines ne feront qu'un passage rapide dans le transport aérien : Goodjet, par exemple. D'autres seront à l'évidence plus pérennes. Pour réussir elles devront combiner une stratégie claire et des moyens financiers appropriés. Travailler directement avec le grand public sur le marché parisien qui compte 11 millions d'habitants, réclame un investissement publicitaire de l'ordre de 1 million d'€ par mois. Tout le monde n'en a pas les moyens.
Ceux qui ne les détiennent pas devront continuer à passer par le circuit de distribution auquel il faut certes réserver une rémunération, mais qui est infiniment moins cher à sensibiliser. Tout est affaire de technique appropriée à ses possibilités."
T.M.com - Vous représentez en France plusieurs dizaines de compagnies aériennes. Quel est le rôle d'APG et comment se porte l'entreprise dans le contexte actuel ?
J.-L.B.:"Paradoxalement APG va bien en période de crise, car alors les compagnies aériennes ont plus tendance à sous-traiter une partie de leur activité, ce qui leur coûte moins cher.
De plus certains de nos services comme la réservation complémentaire ou IBCS (accès rapide et à coût variable au BSP) viennent à point pour complémenter l'action traditionnelle des compagnies et leur aporter la recette marginale nécessaire à leur équilibre.
En fait APG se veut être la société au service de toutes les compagnies aériennes pour tous les aspects touchant à la commercialisation et la distribution. Notre site internet www.apg.fr l'explique d'ailleurs parfaitement..."
Contact CAF - Tél : 01 53 77 13 45 - Fax : 01 53 77 13 03 - Email : caf@apg.fr - internet : www.apg.fr
Jean-Louis Baroux : "l'idée est partie d'une conversation avec Marc Rochet, alors président d'AOM qui souhaitait trouver un endroit pour former ses cadres aux techniques de la distribution du transport aérien. Quant au Carlton, il a été choisi car en 1992 il avait une période très creuse aux alentours de la Toussaint. Les choses ont bien changé depuis !"
T.M.com - Quels en sont les points forts cette année ?
J.-L.B. : "Indubitablement nous attendrons avec impatience le discours de Mr Spinetta, président d'Air France. Le thème qu'il doit traiter : "Le positionnement d'une compagnie major et d'une alliance", a été choisi en février.
Nous ne pensions pas alors qu'il serait d'une telle actualité. J'attends également beaucoup de l'intervention inaugurale de Pierre Jeanniot, le Directeur Général Emeritius de IATA, dont je connais la hauteur de vues."
T.M.com - Pourquoi avoir choisi comme thème " Le transport aérien : une industrie à reconstruire" ?
J.-L.B. : "Parce que dès le début de préparation du programme, c'est à dire en février, il est apparu très clairement au Comité de Pilotage que le transport aérien traversait une période terrible où les transporteurs "traditionnels" devaient à la fois affronter le chute du marché, le renchérissement permanent des coûts et la compétition féroce des "low costs". Il nous donc venu naturellement à l'esprit que l'ensemble de ce secteur était à reconstruire."
T.M.com - Compte tenu de la débâcle d'Air Lib et maintenant de Air Littoral et d'Aéris, on se dit qu'il n'y a pas de place en France pour un 2e pôle aérien. Qu'en pensez-vous ?
J.-L.B.: "Je pense que ce n'est pas vrai. Il faudra bien une concurrence au groupe Air France qui ne peut pas ni ne veut pas prétendre au monopole du marché français.
Si un pôle français ne peut pas prospérer pour des questions qu'il serait sans doute judicieux de débattre un jour ou l'autre, la place sera prise par un transporteur britannique.
Il est déjà désigné : c'est EasyJet, dont le patron Ray Webster avait d'ailleurs annoncé il y a deux ans au Cannes Airlines Forum, ses intentions sur le marché français. Il n'avait pas été vraiment pris au sérieux à l'époque !"
T.M.com - Les low cost ont chamboulé la donne du transport aérien. Mais à l'analyse, il n'y a pas un mais plusieurs modèles de low cost. Que pensez-vous de la pérennité de ces compagnies ?
J.-L.B. : "Certaines ne feront qu'un passage rapide dans le transport aérien : Goodjet, par exemple. D'autres seront à l'évidence plus pérennes. Pour réussir elles devront combiner une stratégie claire et des moyens financiers appropriés. Travailler directement avec le grand public sur le marché parisien qui compte 11 millions d'habitants, réclame un investissement publicitaire de l'ordre de 1 million d'€ par mois. Tout le monde n'en a pas les moyens.
Ceux qui ne les détiennent pas devront continuer à passer par le circuit de distribution auquel il faut certes réserver une rémunération, mais qui est infiniment moins cher à sensibiliser. Tout est affaire de technique appropriée à ses possibilités."
T.M.com - Vous représentez en France plusieurs dizaines de compagnies aériennes. Quel est le rôle d'APG et comment se porte l'entreprise dans le contexte actuel ?
J.-L.B.:"Paradoxalement APG va bien en période de crise, car alors les compagnies aériennes ont plus tendance à sous-traiter une partie de leur activité, ce qui leur coûte moins cher.
De plus certains de nos services comme la réservation complémentaire ou IBCS (accès rapide et à coût variable au BSP) viennent à point pour complémenter l'action traditionnelle des compagnies et leur aporter la recette marginale nécessaire à leur équilibre.
En fait APG se veut être la société au service de toutes les compagnies aériennes pour tous les aspects touchant à la commercialisation et la distribution. Notre site internet www.apg.fr l'explique d'ailleurs parfaitement..."
Contact CAF - Tél : 01 53 77 13 45 - Fax : 01 53 77 13 03 - Email : caf@apg.fr - internet : www.apg.fr