Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat au Transport lors du congrès de l'UAF : « Le programme est vaste mais nous pouvons le relever collectivement. Je suis prêt, je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi »
Placé cette année sous le thème des « ruptures », le deuxième congrès annuel de l’Union des aéroports français (UAF), qui se tenait à Montrouge (Hauts-de-Seine) jeudi 7 novembre 2019, a vu s’entremêler les grands débats qui agitent actuellement le secteur.
« Cette année a vu éclore une interrogation sociale sur la place de l’aérien dans la société », a résumé Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat au Transport, venu clore les débats.
« Je partage avec vous l’idée que le transport aérien est un transport complémentaire aux autres, et qu’il a la nécessité de participer au désenclavement des territoires. Je veux vous réaffirmer que le secteur aérien va s’ajuster et qu’il a toute sa place pour l’avenir », a lancé, optimiste, le ministre (également pilote de ligne diplômé de l’Enac) devant les membres de l’UAF.
Pour lui, la compétitivité et la transition vers une aviation durable sont les deux enjeux principaux qu’a à relever l’aérien actuellement.
« Le programme est vaste mais nous pouvons le relever collectivement. Je suis prêt, je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi ».
« Cette année a vu éclore une interrogation sociale sur la place de l’aérien dans la société », a résumé Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat au Transport, venu clore les débats.
« Je partage avec vous l’idée que le transport aérien est un transport complémentaire aux autres, et qu’il a la nécessité de participer au désenclavement des territoires. Je veux vous réaffirmer que le secteur aérien va s’ajuster et qu’il a toute sa place pour l’avenir », a lancé, optimiste, le ministre (également pilote de ligne diplômé de l’Enac) devant les membres de l’UAF.
Pour lui, la compétitivité et la transition vers une aviation durable sont les deux enjeux principaux qu’a à relever l’aérien actuellement.
« Le programme est vaste mais nous pouvons le relever collectivement. Je suis prêt, je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi ».
Des Assises inachevées
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« Le rapport au voyage et aux aéroports est en train de changer. Nous n’avons jamais vu un secteur confronté a autant d’évolutions, de ruptures et de défis aussi multiples en même temps », a-t-il poursuivi, évoquant pèle-mêle la forte intensité concurrentielle, la consolidation des acteurs du secteur, l’impact du digital sur certains métiers, et plus globalement la mise à mal de la compétitivité du transport aérien français.
« Le pavillon français ne profite pas de la croissance mondiale. Si les Assises du transport aérien ont permis de dresser un agenda des solutions, nous ne sommes peut-être pas allés jusqu’au bout de l’exercice », a ensuite reconnu le secrétaire d’Etat, interpellé par Thomas Juin, président de l’UAF.
« 2019 aura été une année de rupture lors de laquelle s’est installé un climat hostile au transport aérien, qui nous a pris au dépourvu », avait auparavant résumé ce dernier, déplorant l’absence de mesures fortes prises par le gouvernement pour aider le secteur et regrettant encore la mise en place en janvier 2020 d’une écotaxe « punitive plutôt qu’incitative ».
« C’est une occasion manquée pour notre pays d’accompagner la transition écologique du secteur », a estimé Thomas Juin.
« Le pavillon français ne profite pas de la croissance mondiale. Si les Assises du transport aérien ont permis de dresser un agenda des solutions, nous ne sommes peut-être pas allés jusqu’au bout de l’exercice », a ensuite reconnu le secrétaire d’Etat, interpellé par Thomas Juin, président de l’UAF.
« 2019 aura été une année de rupture lors de laquelle s’est installé un climat hostile au transport aérien, qui nous a pris au dépourvu », avait auparavant résumé ce dernier, déplorant l’absence de mesures fortes prises par le gouvernement pour aider le secteur et regrettant encore la mise en place en janvier 2020 d’une écotaxe « punitive plutôt qu’incitative ».
« C’est une occasion manquée pour notre pays d’accompagner la transition écologique du secteur », a estimé Thomas Juin.
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