Kayak est rémunéré quand un visiteur effectue une réservation sur le site de l'un de ses partenaires - Capture d'écran
TourMaG.com – Quel est le modèle économique de Kayak ?
John-Lee Saez : "Il s'agit d'un modèle économique à la performance. Dans le jargon d'Internet, on appelle cela un modèle au CPA qui veut dire « Cost Per Acquisition ».
Dans les faits, Kayak est rémunéré uniquement quand un booking est effectué sur le site Internet de l'un de nos partenaires.
Une fois la réservation finalisée, le partenaire nous verse alors une commission."
TM.com – Le taux de cette commission est-il fixé à l'avance auprès de vos partenaires ?
J.L.S. : "Oui, en général, il s'agit d'un taux fixe. Mais dans certains cas, cela peut être un pourcentage."
TM.com – Et avez-vous également recours à la publicité sur le site ?
J.L.S. : " Il y a une petite partie publicitaire. Mais il est vrai que nous ne sommes pas à la recherche de développement ces revenus-là.
Nous préférons disposer d'un site Internet propre et clair."
TM.com – Donc, finalement, pour Kayak, la fréquentation du site importe moins que le taux de conversion ?
J.L.S. : "Ce qui est important c'est d'augmenter le trafic tout en conservant ce taux de conversion.
Car si vous avez 1 000 visiteurs mais que seulement 5 achètent, c'est moins intéressant que si vous avez 500 visiteurs avec dix qui bookent.
Les autres moteurs en France fonctionnent sur un modèle au CPC (Coup par Clic) ; ils sont rémunérés au moment où le visiteur clique sur l'offre d'une agence en ligne ou d'un TO. Pas besoin d'acheter."
John-Lee Saez : "Il s'agit d'un modèle économique à la performance. Dans le jargon d'Internet, on appelle cela un modèle au CPA qui veut dire « Cost Per Acquisition ».
Dans les faits, Kayak est rémunéré uniquement quand un booking est effectué sur le site Internet de l'un de nos partenaires.
Une fois la réservation finalisée, le partenaire nous verse alors une commission."
TM.com – Le taux de cette commission est-il fixé à l'avance auprès de vos partenaires ?
J.L.S. : "Oui, en général, il s'agit d'un taux fixe. Mais dans certains cas, cela peut être un pourcentage."
TM.com – Et avez-vous également recours à la publicité sur le site ?
J.L.S. : " Il y a une petite partie publicitaire. Mais il est vrai que nous ne sommes pas à la recherche de développement ces revenus-là.
Nous préférons disposer d'un site Internet propre et clair."
TM.com – Donc, finalement, pour Kayak, la fréquentation du site importe moins que le taux de conversion ?
J.L.S. : "Ce qui est important c'est d'augmenter le trafic tout en conservant ce taux de conversion.
Car si vous avez 1 000 visiteurs mais que seulement 5 achètent, c'est moins intéressant que si vous avez 500 visiteurs avec dix qui bookent.
Les autres moteurs en France fonctionnent sur un modèle au CPC (Coup par Clic) ; ils sont rémunérés au moment où le visiteur clique sur l'offre d'une agence en ligne ou d'un TO. Pas besoin d'acheter."
Google ? Même pas peur !
TM.com – Justement, mis à part ce modèle économique, qu'est ce qui distingue Kayak de ses concurrents sur le marché des comparateurs de vols ?
J.L.S. : "Dans un premier temps, je pense que ce qui nous distingue c'est la manière dont nous allons chercher les informations. Le comparateur classique va s'intéresser aux voyagistes et aux agences de voyages en ligne directement.
Alors que chez Kayak, nous allons aussi chercher les informations auprès des mêmes acteurs mais nous sommes aussi, et surtout, connectés aux GDS.
Ce qui nous permet d'accéder directement aux informations des compagnies aériennes. Sur le site on offre ainsi la possibilité de booker sur les sites des agences en ligne ou auprès des compagnies aériennes."
TM.com – Concrètement, qu'est-ce que cela apporte comme avantage ?
J.L.S. : "Cela profite essentiellement au consommateur qui bénéficient du choix pour acheter son billet. Les possibilités sont plus nombreuses.
Il peut parfois être plus avantageux d'acheter directement par la compagnie. Et parfois, c'est plus intéressant de passer par une agence en ligne."
TM.com – Google se développe de plus en plus sur le secteur du voyage et a récemment lancé Google Flight Search en France. Est-ce que la stratégie de ce géant du net vous inquiète ?
J.L.S. : "Ce débat revient très souvent ces derniers temps. J'ai déjà dit que je ne vois pas le mal dans l'arrivée de Google dans la sphère des comparateurs.
Ils ont déjà lancé leur produit aux USA il y a deux ans. Et il n'y a qu'un léger gain de part de marché : je crois qu'ils sont passés de 1% à 1,3% de market share en deux ans.
A l'heure actuelle, l'outil de Google proposé en France et en Europe ne m'inquiète pas plus que ça. Je pense qu'il y a beaucoup de buzz mais pour le moment cela ne sert à rien de s'inquiéter.
On peut toujours le voir d'un mauvais œil. Mais, chez Kayak, nous nous sentons assez bien armés du point de vue de la technologie et de l'innovation pour ne pas paniquer avec cette arrivée.
Google crée des choses exceptionnelles mais ne dispose pas forcément des équipes pour toutes les « marketer ». Il y aura forcément des impacts, mais, dans l'état actuel des choses, ils devraient être faibles."
J.L.S. : "Dans un premier temps, je pense que ce qui nous distingue c'est la manière dont nous allons chercher les informations. Le comparateur classique va s'intéresser aux voyagistes et aux agences de voyages en ligne directement.
Alors que chez Kayak, nous allons aussi chercher les informations auprès des mêmes acteurs mais nous sommes aussi, et surtout, connectés aux GDS.
Ce qui nous permet d'accéder directement aux informations des compagnies aériennes. Sur le site on offre ainsi la possibilité de booker sur les sites des agences en ligne ou auprès des compagnies aériennes."
TM.com – Concrètement, qu'est-ce que cela apporte comme avantage ?
J.L.S. : "Cela profite essentiellement au consommateur qui bénéficient du choix pour acheter son billet. Les possibilités sont plus nombreuses.
Il peut parfois être plus avantageux d'acheter directement par la compagnie. Et parfois, c'est plus intéressant de passer par une agence en ligne."
TM.com – Google se développe de plus en plus sur le secteur du voyage et a récemment lancé Google Flight Search en France. Est-ce que la stratégie de ce géant du net vous inquiète ?
J.L.S. : "Ce débat revient très souvent ces derniers temps. J'ai déjà dit que je ne vois pas le mal dans l'arrivée de Google dans la sphère des comparateurs.
Ils ont déjà lancé leur produit aux USA il y a deux ans. Et il n'y a qu'un léger gain de part de marché : je crois qu'ils sont passés de 1% à 1,3% de market share en deux ans.
A l'heure actuelle, l'outil de Google proposé en France et en Europe ne m'inquiète pas plus que ça. Je pense qu'il y a beaucoup de buzz mais pour le moment cela ne sert à rien de s'inquiéter.
On peut toujours le voir d'un mauvais œil. Mais, chez Kayak, nous nous sentons assez bien armés du point de vue de la technologie et de l'innovation pour ne pas paniquer avec cette arrivée.
Google crée des choses exceptionnelles mais ne dispose pas forcément des équipes pour toutes les « marketer ». Il y aura forcément des impacts, mais, dans l'état actuel des choses, ils devraient être faibles."
Comparateur de séjours par mots-clés
John-Lee Saez est le DG France et Autriche de Kayak - Photo DR
TM.com – Vous venez également de lancer un comparateur de séjours en France. Quel est son fonctionnement ?
J.L.S. : "Ce comparateur de séjours est en service depuis quelques temps. Il s'agit d'un produit révolutionnaire car il offre la possibilité d'effectuer des recherches thématiques.
Vous n'avez plus forcément besoin de sélectionner une destination. Vous pouvez utiliser un mot-clé qui désigne un centre d'intérêt ou une activité particulière comme, « plage », « sauna » ou « apprendre une langue étrangère », par exemple.
Nous travaillons actuellement pour augmenter la liste des mots-clés pour encore améliorer le comparateur.
Les résultats proposés seront des offres de nos partenaires tour-opérateurs et agences de voyages en ligne. Mais nous faisons également des combinaisons « vol+hôtels » appelées « Kayak mix »."
TM.com – Sur ce point, la proposition de la Commission européenne qui veut inclure le package dynamique à la Directive de l'UE sur les vacances à forfait vous préoccupe-t-elle ?
J.L.S. : "Le département légal de Kayak a conscience de ces nouveautés.
Nous sommes en train d'étudier quel impact cela pourrait avoir sur nos activités."
TM.com – Quelle est la part des connections mobiles dans la fréquentation du site ?
J.L.S. : "Elles représentent environ 15 %. Une part qui varie selon les marchés et peut monter jusqu'à 30 %. Cette proportion est actuellement en croissance.
Sur notre application mobile téléchargée 25 millions de fois, vous retrouvez tout ce qu'il y a sur le site. Cela paraît simple mais c'est une vraie prouesse technique.
Nous y travaillons depuis 2009 et en sommes très fiers. Nous comptons poursuivre notre développement sur mobile car nous estimons que ce canal dominera dans les années à venir."
J.L.S. : "Ce comparateur de séjours est en service depuis quelques temps. Il s'agit d'un produit révolutionnaire car il offre la possibilité d'effectuer des recherches thématiques.
Vous n'avez plus forcément besoin de sélectionner une destination. Vous pouvez utiliser un mot-clé qui désigne un centre d'intérêt ou une activité particulière comme, « plage », « sauna » ou « apprendre une langue étrangère », par exemple.
Nous travaillons actuellement pour augmenter la liste des mots-clés pour encore améliorer le comparateur.
Les résultats proposés seront des offres de nos partenaires tour-opérateurs et agences de voyages en ligne. Mais nous faisons également des combinaisons « vol+hôtels » appelées « Kayak mix »."
TM.com – Sur ce point, la proposition de la Commission européenne qui veut inclure le package dynamique à la Directive de l'UE sur les vacances à forfait vous préoccupe-t-elle ?
J.L.S. : "Le département légal de Kayak a conscience de ces nouveautés.
Nous sommes en train d'étudier quel impact cela pourrait avoir sur nos activités."
TM.com – Quelle est la part des connections mobiles dans la fréquentation du site ?
J.L.S. : "Elles représentent environ 15 %. Une part qui varie selon les marchés et peut monter jusqu'à 30 %. Cette proportion est actuellement en croissance.
Sur notre application mobile téléchargée 25 millions de fois, vous retrouvez tout ce qu'il y a sur le site. Cela paraît simple mais c'est une vraie prouesse technique.
Nous y travaillons depuis 2009 et en sommes très fiers. Nous comptons poursuivre notre développement sur mobile car nous estimons que ce canal dominera dans les années à venir."