Ce témoignage s’ajoute à tous ceux que nous avons déjà publiés comme une preuve supplémentaire de la nécessité, pour les agences, de se former pour réussir leur transition numérique.
C’est « existentiel », comme le déclarait l’économiste Nicolas Bouzou à la journée organisée par la Fevad.
« Il faut s’adapter, car ce que nous subissons n’a pas d’équivalent depuis la Renaissance.
C’est une remise en cause de nos modèles économiques sans précédent, au point que le développement de nos Hyper dans les années 70 ne représente rien en comparaison à la révolution du numérique actuelle ».
C’est « existentiel », comme le déclarait l’économiste Nicolas Bouzou à la journée organisée par la Fevad.
« Il faut s’adapter, car ce que nous subissons n’a pas d’équivalent depuis la Renaissance.
C’est une remise en cause de nos modèles économiques sans précédent, au point que le développement de nos Hyper dans les années 70 ne représente rien en comparaison à la révolution du numérique actuelle ».
Interview de Lucien Salemi, président du SNAV Med
Autres articles
-
Formation : AlUla lance un campus dédié au tourisme
-
Agences, cherchent modèle économique... désespérément ! 🔑
-
13 professionnels du patrimoine viennent se former en France
-
"L'avenir de l'industrie du tourisme passe par une diversification plus forte" 🔑
-
Formation pro et éductours : qu'est-ce qui sera vraiment pris en charge ? 🔑
i-tourisme - Vous avez consacré une journée au programme mis en place par votre syndicat et l’OPCA. Comment s’est passée cette journée ? A-t-elle été constructive ?
Lucien Salemi : "J’ai moi-même rempli le questionnaire, en même temps qu’une autre agence. Ce n’est pas aussi compliqué qu’on le disait. Il n’est pas nécessaire d’avoir son bilan sous les yeux.
Et si on ne peut pas répondre à une question, on peut continuer. Si visiblement on s’est trompé, on peut y revenir. Cela nous a pris une heure, pas plus."
i-tourisme : Pas plus ?
Lucien Salemi : "Pas plus, car dans bien des cas, il suffit de répondre par oui ou par non. La paye est sous-traitée oui/non, le back office… oui/non, le contrôle de gestion : oui/non, etc.
Ensuite les pourcentages de la billetterie, le pourcentage des ventes tourisme, etc. Les réponses à apporter sont souvent dictées par le bon sens".
i-tourisme : Alors les résultats ?
Lucien Salemi : "Pour faire simple, vous obtenez votre positionnement avec, d’un côté, la billetterie et, de l’autre, le tourisme.
Si vous vous situez en bas dans les 2 cas, cela veut dire que vous êtes en faillite virtuelle. Si vous êtes très en haut, vous bénéficiez d’un positionnement solide".
i-tourisme : Et vous ?
Lucien Salemi : "Je suis un peu plus haut que le milieu."
i-tourisme : Conclusion ?
Lucien Salemi : "Conclusion, je vais bénéficier d’une journée d’expert rien que pour mon agence et je vais avoir droit à une formation gratuite, sur-mesure, dans ma région.
Le syndicat a très bien négocié avec l’OPCA. La formation dans nos métiers c’est essentiel, alors quand, en plus, elles sont gratuites…"
Lucien Salemi : "J’ai moi-même rempli le questionnaire, en même temps qu’une autre agence. Ce n’est pas aussi compliqué qu’on le disait. Il n’est pas nécessaire d’avoir son bilan sous les yeux.
Et si on ne peut pas répondre à une question, on peut continuer. Si visiblement on s’est trompé, on peut y revenir. Cela nous a pris une heure, pas plus."
i-tourisme : Pas plus ?
Lucien Salemi : "Pas plus, car dans bien des cas, il suffit de répondre par oui ou par non. La paye est sous-traitée oui/non, le back office… oui/non, le contrôle de gestion : oui/non, etc.
Ensuite les pourcentages de la billetterie, le pourcentage des ventes tourisme, etc. Les réponses à apporter sont souvent dictées par le bon sens".
i-tourisme : Alors les résultats ?
Lucien Salemi : "Pour faire simple, vous obtenez votre positionnement avec, d’un côté, la billetterie et, de l’autre, le tourisme.
Si vous vous situez en bas dans les 2 cas, cela veut dire que vous êtes en faillite virtuelle. Si vous êtes très en haut, vous bénéficiez d’un positionnement solide".
i-tourisme : Et vous ?
Lucien Salemi : "Je suis un peu plus haut que le milieu."
i-tourisme : Conclusion ?
Lucien Salemi : "Conclusion, je vais bénéficier d’une journée d’expert rien que pour mon agence et je vais avoir droit à une formation gratuite, sur-mesure, dans ma région.
Le syndicat a très bien négocié avec l’OPCA. La formation dans nos métiers c’est essentiel, alors quand, en plus, elles sont gratuites…"
Des formations gratuites pour les agences de moins de 10 salariés
i-tourisme : Vraiment gratuites ?
Lucien Salemi : "Oui, pour toutes les agences de moins de 10 salariés, ce qui est la très grande majorité d’entre nous. Et pour celles qui ont un effectif supérieur, leur participation financière est vraiment réduite."
i-tourisme : Vous allez le faire ?
Lucien Salemi : "Bien sûr. J’ai déjà une idée des modules qui me correspondent sur l’achat et la vente."
i-tourisme : Il y a un module sur la transition numérique ?
Lucien Salemi : "Oui et c’est même transversal, car tout devient numérique dans nos métiers. On le voit bien en remplissant le questionnaire, qui est très complet. C’est pour cette raison qu’il a tant tardé à nous être proposé. C’est un modèle sophistiqué. Il a été assez compliqué de le mettre au point."
i-tourisme : Nous en savons quelque chose, car avec Amadeus et l’Escaet, nous avions déjà lancé un outil similaire, car nous estimions combien il était important de permettre aux agences de se positionner, afin d’engager les réflexions utiles pour améliorer leurs modèles économiques. C’est bien ce que vous êtes en train de faire avec ce questionnaire ?
Lucien Salemi : "Oui, et ce qui est intéressant, c’est que ce n’est pas qu’un questionnaire. C’est tout un programme.
Vous disposez d’une étude de 120 pages consacrée à la consommation du tourisme. C’est une grosse étude, avec de nombreux renseignements sur les comportements des voyageurs lors de leur phase d’achat.
Vous avez une hot line pour vous aider à remplir le questionnaire. Un expert à votre disposition qui va vous orienter vers les modèles économiques les plus rentables et 2 à 3 jours de formation gratuites.
C’est un ensemble cohérent qui ouvre des perspectives pour nos métiers. Nous en avons besoin."
Lucien Salemi : "Oui, pour toutes les agences de moins de 10 salariés, ce qui est la très grande majorité d’entre nous. Et pour celles qui ont un effectif supérieur, leur participation financière est vraiment réduite."
i-tourisme : Vous allez le faire ?
Lucien Salemi : "Bien sûr. J’ai déjà une idée des modules qui me correspondent sur l’achat et la vente."
i-tourisme : Il y a un module sur la transition numérique ?
Lucien Salemi : "Oui et c’est même transversal, car tout devient numérique dans nos métiers. On le voit bien en remplissant le questionnaire, qui est très complet. C’est pour cette raison qu’il a tant tardé à nous être proposé. C’est un modèle sophistiqué. Il a été assez compliqué de le mettre au point."
i-tourisme : Nous en savons quelque chose, car avec Amadeus et l’Escaet, nous avions déjà lancé un outil similaire, car nous estimions combien il était important de permettre aux agences de se positionner, afin d’engager les réflexions utiles pour améliorer leurs modèles économiques. C’est bien ce que vous êtes en train de faire avec ce questionnaire ?
Lucien Salemi : "Oui, et ce qui est intéressant, c’est que ce n’est pas qu’un questionnaire. C’est tout un programme.
Vous disposez d’une étude de 120 pages consacrée à la consommation du tourisme. C’est une grosse étude, avec de nombreux renseignements sur les comportements des voyageurs lors de leur phase d’achat.
Vous avez une hot line pour vous aider à remplir le questionnaire. Un expert à votre disposition qui va vous orienter vers les modèles économiques les plus rentables et 2 à 3 jours de formation gratuites.
C’est un ensemble cohérent qui ouvre des perspectives pour nos métiers. Nous en avons besoin."