La dernière fois que nous avons parlé de Kiwi.com, la start-up employait 2 700 salariés.
En 2018, elle avait finalisé son exercice sur un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros et visait 1,5 milliard.
"Pour tout vous dire, chaque jour entre 30 et 40 000 sièges sont réservés sur notre site, soit 12 000 dossiers.
Nous nous portons pas trop mal, après notre activité est très axée à l'international. L'Europe représente 30% de notre chiffre d'affaires, devant l'Amérique du Nord, puis le reste du monde," nous expliquait alors Gilles Karlé, le responsable du développement de Kiwi.com.
Depuis cette interview de l'eau est passée sous les ponts de Brno, la ville tchèque accueillant les employés de la jeune pousse. Le coronavirus a grandement asséché les comptes de l'industrie du voyage et Kiwi.com n'a pas pu faire mieux que les autres.
A la sortie de la crise sanitaire, les effectifs ont réduit pour compter encore 1 200 personnes au début de l'année 2024. Sauf que la pandémie n'a pas seulement frappé au portefeuille des entreprises, elle a aussi grandement mis à mal tout l'écosystème d'innovation et financier européen.
En 2018, elle avait finalisé son exercice sur un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros et visait 1,5 milliard.
"Pour tout vous dire, chaque jour entre 30 et 40 000 sièges sont réservés sur notre site, soit 12 000 dossiers.
Nous nous portons pas trop mal, après notre activité est très axée à l'international. L'Europe représente 30% de notre chiffre d'affaires, devant l'Amérique du Nord, puis le reste du monde," nous expliquait alors Gilles Karlé, le responsable du développement de Kiwi.com.
Depuis cette interview de l'eau est passée sous les ponts de Brno, la ville tchèque accueillant les employés de la jeune pousse. Le coronavirus a grandement asséché les comptes de l'industrie du voyage et Kiwi.com n'a pas pu faire mieux que les autres.
A la sortie de la crise sanitaire, les effectifs ont réduit pour compter encore 1 200 personnes au début de l'année 2024. Sauf que la pandémie n'a pas seulement frappé au portefeuille des entreprises, elle a aussi grandement mis à mal tout l'écosystème d'innovation et financier européen.
Kiwi.com : un modèle dépassé par rapport au marché actuel ?
Les levées de fonds se sont raréfiées, les start-up doivent dégager des bénéfices.
Dorénavant Kiwi.com doit démontrer qu'elle peut être profitable et malgré sa levée de fonds de 100 millions d'euros en 2022, elle n'a eu d'autre choix que de licencier 200 salariés, soit 18% des effectifs.
"La décision d’apporter ces changements a été la plus difficile de ma vie, car elle affecte les membres respectés de l’équipe qui ont fait partie de l’aventure Kiwi.com.
La structure avec laquelle nous opérons depuis de nombreuses années, qui comprend des personnes compétentes et talentueuses, a été mise en place pour soutenir le modèle d’affaires transactionnel qui convenait à Kiwi.com et au marché à l’époque," a partagé Oliver Dlouhy, le PDG de Kiwi.com.
Très lourdement staffée, la start-up a déjà opéré une première cure d'amincissement durant la crise sanitaire, puis les chiffres ne sont jamais revenus au niveau de 2019.
D'après nos confrères de Skift, en 2022, Kiwi a enregistré une perte d'environ 21 millions de dollars sur un chiffre d'affaires de 260 millions de dollars.
Si les chiffres se sont redressés en 2023, avec même un EBITDA positif de près de 8 millions d'euros et un nombre record de sièges réservés, ils n'ont pas été suffisants.
"Le marché dans lequel nous opérons est maintenant très différent et notre activité et notre produit ont changé et continuent de changer, ce qui signifie prendre les mesures nécessaires qui nous aideront à maintenir une entreprise saine et prospère à long terme," a analysé le PDG de l'entreprise.
En début d'année, Kiwi.com a signé un partenariat avec Ryanair, après une longue bataille judiciaire.
La plateforme aura accès aux tarifs et aux services auxiliaires de la compagnie low cost, mais va devoir en contrepartie fournir à Ryanair les coordonnées des clients et les informations de paiement.
Dorénavant Kiwi.com doit démontrer qu'elle peut être profitable et malgré sa levée de fonds de 100 millions d'euros en 2022, elle n'a eu d'autre choix que de licencier 200 salariés, soit 18% des effectifs.
"La décision d’apporter ces changements a été la plus difficile de ma vie, car elle affecte les membres respectés de l’équipe qui ont fait partie de l’aventure Kiwi.com.
La structure avec laquelle nous opérons depuis de nombreuses années, qui comprend des personnes compétentes et talentueuses, a été mise en place pour soutenir le modèle d’affaires transactionnel qui convenait à Kiwi.com et au marché à l’époque," a partagé Oliver Dlouhy, le PDG de Kiwi.com.
Très lourdement staffée, la start-up a déjà opéré une première cure d'amincissement durant la crise sanitaire, puis les chiffres ne sont jamais revenus au niveau de 2019.
D'après nos confrères de Skift, en 2022, Kiwi a enregistré une perte d'environ 21 millions de dollars sur un chiffre d'affaires de 260 millions de dollars.
Si les chiffres se sont redressés en 2023, avec même un EBITDA positif de près de 8 millions d'euros et un nombre record de sièges réservés, ils n'ont pas été suffisants.
"Le marché dans lequel nous opérons est maintenant très différent et notre activité et notre produit ont changé et continuent de changer, ce qui signifie prendre les mesures nécessaires qui nous aideront à maintenir une entreprise saine et prospère à long terme," a analysé le PDG de l'entreprise.
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La plateforme aura accès aux tarifs et aux services auxiliaires de la compagnie low cost, mais va devoir en contrepartie fournir à Ryanair les coordonnées des clients et les informations de paiement.
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
