L'année2019, sera-t-elle le point de bascule vers le lent déclin des réseaux sociaux ? - Crédit photo : Photo Mix de Pixabay
En octobre 2018, lors des 14èmes Rencontres Nationales du Etourisme de Pau, une conférence se tenait dans un amphithéâtre surchauffé et plein à craquer, avec pour thématique "Facebook : stop ou encore ?"
Il faut dire que le réseau social au célèbre mur, qui ressemble de plus en plus à celui des complaintes et de réclames, a connu des mois difficiles, enchaînant les scandales et autres déboires.
Et Nicolas de Dianous, de We Like Travel lors de ce débat à Pau de confier : "une chose est claire : s'il y a une désaffection ou que les gens ne vont plus sur Facebook, cela n'aura plus d'intérêt pour les professionnels."
Une désaffection qui ne s'est pas traduite dans les chiffres par une fuite des usagers, il faut bien le reconnaître.
Si, pour se racheter une virginité aux yeux des autorités, mais surtout des utilisateurs, Mark Zuckerberg est allé à la rencontre des dirigeants du monde entier pour plaider la bonne cause et volonté, depuis, Facebook a annoncé lutter activement contre les "Fake News" qui pullulent sur son "mur" ou dans les groupes, mais aussi crée sa propre cour de justice pour "juger les conflits sur les contenus."
Alors que le réseau social souhaite redevenir vertueux, mais sans que cela affecte clairement les usages, puisque les utilisateurs semblent privilégier les discussions privées et abandonner toujours plus le célèbre mur de partages, une étude de Kanter révèle que les Français seraient parmi les pays développés, les plus enclins à se passer des réseaux sociaux.
Ces derniers ont-ils fait leur temps ? Il se pourrait bien qu'un point de bascule se soit produit.
Il faut dire que le réseau social au célèbre mur, qui ressemble de plus en plus à celui des complaintes et de réclames, a connu des mois difficiles, enchaînant les scandales et autres déboires.
Et Nicolas de Dianous, de We Like Travel lors de ce débat à Pau de confier : "une chose est claire : s'il y a une désaffection ou que les gens ne vont plus sur Facebook, cela n'aura plus d'intérêt pour les professionnels."
Une désaffection qui ne s'est pas traduite dans les chiffres par une fuite des usagers, il faut bien le reconnaître.
Si, pour se racheter une virginité aux yeux des autorités, mais surtout des utilisateurs, Mark Zuckerberg est allé à la rencontre des dirigeants du monde entier pour plaider la bonne cause et volonté, depuis, Facebook a annoncé lutter activement contre les "Fake News" qui pullulent sur son "mur" ou dans les groupes, mais aussi crée sa propre cour de justice pour "juger les conflits sur les contenus."
Alors que le réseau social souhaite redevenir vertueux, mais sans que cela affecte clairement les usages, puisque les utilisateurs semblent privilégier les discussions privées et abandonner toujours plus le célèbre mur de partages, une étude de Kanter révèle que les Français seraient parmi les pays développés, les plus enclins à se passer des réseaux sociaux.
Ces derniers ont-ils fait leur temps ? Il se pourrait bien qu'un point de bascule se soit produit.
Le confondateur de Wikipédia appelle à une grève mondiale des réseaux sociaux
La mauvaise presse y est sans doute pour quelque chose, mais ce n'est pas tout, les déclarations successives des têtes pensantes des entreprises du numérique n'arrangent pas les choses.
Dernièrement, Larry Sanger le cofondateur de Wikipédia lancé un appel à la grève des internautes contre les réseaux sociaux pour les jeudi 4 et vendredi 5 juillet 2019.
La raison de cette manifestation digitale ? "Nous allons exiger que les grandes sociétés manipulatrices nous redonnent le contrôle de nos données, de notre vie privée et de notre expérience utilisateur."
Il faut dire qu'outre être trop intrusif dans notre vie, Facebook continue de grandement garnir son portefeuille grâce aux data de ses utilisateurs, sans qu'il n'y ait de réel contrôle de la part des autorités.
Pour le créateur de l'encyclopédie 2.0, il faut que la communauté des développeurs reprenne le contrôle de ces machines infernales pour "mettre au point un nouveau système de médias sociaux décentralisés."
Selon l'outil pour mesurer le poids des sujets commentés sur Twitter, Talk Walker, le hashtag lancé par Larry Sanger #SocialMediaStrike a représenté pour la journée du 4 juillet 2019 plus de 4 900 conversations, pour un engagement de 9 500 personnes.
Une défaite sur les réseaux compensée par le battage médiatique fait sur Internet.
"À la fin, tout le monde aura compris à quel point il est important de décentraliser les médias sociaux, de rendre la propriété, le contrôle et la confidentialité à l'utilisateur ordinaire," conclut Larry Sanger.
Dernièrement, Larry Sanger le cofondateur de Wikipédia lancé un appel à la grève des internautes contre les réseaux sociaux pour les jeudi 4 et vendredi 5 juillet 2019.
La raison de cette manifestation digitale ? "Nous allons exiger que les grandes sociétés manipulatrices nous redonnent le contrôle de nos données, de notre vie privée et de notre expérience utilisateur."
Il faut dire qu'outre être trop intrusif dans notre vie, Facebook continue de grandement garnir son portefeuille grâce aux data de ses utilisateurs, sans qu'il n'y ait de réel contrôle de la part des autorités.
Pour le créateur de l'encyclopédie 2.0, il faut que la communauté des développeurs reprenne le contrôle de ces machines infernales pour "mettre au point un nouveau système de médias sociaux décentralisés."
Selon l'outil pour mesurer le poids des sujets commentés sur Twitter, Talk Walker, le hashtag lancé par Larry Sanger #SocialMediaStrike a représenté pour la journée du 4 juillet 2019 plus de 4 900 conversations, pour un engagement de 9 500 personnes.
Une défaite sur les réseaux compensée par le battage médiatique fait sur Internet.
"À la fin, tout le monde aura compris à quel point il est important de décentraliser les médias sociaux, de rendre la propriété, le contrôle et la confidentialité à l'utilisateur ordinaire," conclut Larry Sanger.
Le taux de pénétration des réseaux sociaux est inférieur à 70% en France - Crédit photo : Kantar
Un taux de pénétration des réseaux sociaux plus faible en France
Et si pour le moment l'Europe avance à tâtons avec notamment le RGPD, qui n'aura, il faut bien dire que peu bouleversé la toile, la problématique de l'usage des données est pour le moment laissée à l'abandon, par bien des gouvernements.
En attendant de voir si l'année 2019 sera le point de bascule, les grands réseaux sociaux apparus avec le nouveau siècle ont sans doute connu leur âge d'or.
Pour illustrer cela, il est possible de se référer aux cycles économiques de Kondratief, repris plus tard par Schumpeter, selon lesquels une révolution technologique connaissait une phase d'expansion pouvant s'étendre sur 20 ans, avant d'observer un déclin.
Pour rappel Facebook a été créé en 2004.
Dans sa récente étude, Kantar a interrogé près de 60 000 internautes dans 22 pays, dont 4 000 Français.
Il en ressort que 82% des internautes utilisent les réseaux sociaux, dont le taux de pénétration est inférieur à 70% dans notre pays, alors qu'il dépasse 90% au Brésil, 80% en Turquie, et 70% en Chine, Italie ou encore aux USA.
Et surtout parmi les sondés, les Français sont ceux qui déclarent être les plus à même à vivre sans les réseaux sociaux. Cette étude démontre bien que dans l'Hexagone, si ces nouveaux médias demeurent très puissants, leur image change.
Enfin, il convient de relativiser, car il est possible de faire dire tout et n'importe quoi à une étude, d'autant qu'il faut se méfier du déclaratif, les sondages en attestent.
Alors selon vous les réseaux sociaux vont-ils entrer dans une nouvelle phase ? Celle d'un lent déclin ? D'une réinvention ou tout simplement continuer à faire leur bonhomme de chemin ? A vos claviers.
En attendant de voir si l'année 2019 sera le point de bascule, les grands réseaux sociaux apparus avec le nouveau siècle ont sans doute connu leur âge d'or.
Pour illustrer cela, il est possible de se référer aux cycles économiques de Kondratief, repris plus tard par Schumpeter, selon lesquels une révolution technologique connaissait une phase d'expansion pouvant s'étendre sur 20 ans, avant d'observer un déclin.
Pour rappel Facebook a été créé en 2004.
Dans sa récente étude, Kantar a interrogé près de 60 000 internautes dans 22 pays, dont 4 000 Français.
Il en ressort que 82% des internautes utilisent les réseaux sociaux, dont le taux de pénétration est inférieur à 70% dans notre pays, alors qu'il dépasse 90% au Brésil, 80% en Turquie, et 70% en Chine, Italie ou encore aux USA.
Et surtout parmi les sondés, les Français sont ceux qui déclarent être les plus à même à vivre sans les réseaux sociaux. Cette étude démontre bien que dans l'Hexagone, si ces nouveaux médias demeurent très puissants, leur image change.
Enfin, il convient de relativiser, car il est possible de faire dire tout et n'importe quoi à une étude, d'autant qu'il faut se méfier du déclaratif, les sondages en attestent.
Alors selon vous les réseaux sociaux vont-ils entrer dans une nouvelle phase ? Celle d'un lent déclin ? D'une réinvention ou tout simplement continuer à faire leur bonhomme de chemin ? A vos claviers.
les Français sont ceux qui déclarent être les plus à mêmes à vivre sans les réseaux sociaux - Crédit photo : Kantar
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