C’est le cauchemar de tous les armateurs.
Depuis dimanche, le Norwegian Dawn, un bateau de Norwegian Cruise Lise, était immobilisé au large de Port-Louis, la capitale de l’île Maurice avant que les autorités sanitaires autorisent ce lundi le navire à accoster. Les passagers seront autorisés à débarquer au plus tard le mardi 28 février au matin.
Les échantillons prélevés analysés par les services sanitaires ont écarté tout cas de choléra. Samedi, il avait été refoulé par les autorités portuaires de La Réunion où il devait faire escale quelques heures. Il a alors pris la direction de l'Ile Maurice sa dernière escale.
« La décision de ne pas permettre au navire de croisière d'accéder au quai a été prise afin d'éviter tout risque pour la santé », avaient justifié à leur tour les autorités mauriciennes. « La santé et la sécurité des passagers ainsi que celle du pays dans son ensemble sont de la plus haute importance pour les autorités. »
Depuis dimanche, le Norwegian Dawn, un bateau de Norwegian Cruise Lise, était immobilisé au large de Port-Louis, la capitale de l’île Maurice avant que les autorités sanitaires autorisent ce lundi le navire à accoster. Les passagers seront autorisés à débarquer au plus tard le mardi 28 février au matin.
Les échantillons prélevés analysés par les services sanitaires ont écarté tout cas de choléra. Samedi, il avait été refoulé par les autorités portuaires de La Réunion où il devait faire escale quelques heures. Il a alors pris la direction de l'Ile Maurice sa dernière escale.
« La décision de ne pas permettre au navire de croisière d'accéder au quai a été prise afin d'éviter tout risque pour la santé », avaient justifié à leur tour les autorités mauriciennes. « La santé et la sécurité des passagers ainsi que celle du pays dans son ensemble sont de la plus haute importance pour les autorités. »
Norwegian Dawn : 2 279 nouveaux passagers étaient attendus pour embarquer
Le navire compte 2 184 passagers et 1 026 membres d'équipage. Parmi eux, environ 2 000 passagers doivent débarquer à Port-Louis après avoir terminé leur croisière, tandis que 2 279 nouveaux passagers étaient attendus pour embarquer sur le navire.
Le paquebot était d'abord parti de Cape Town en Afrique du Sud, le 13 février, puis avait fait escale à Nosy-Be, à Madagascar, avant de se diriger vers La Réunion et Maurice.
Début février, déjà, Cunard avait été contraint de placer 139 passagers. à l’isolement, c’est l’un des droits que peuvent s'octroyer les compagnies en cas d’épidémie.
Sur son site, Royal Caribbean précise que « nous pouvons, à notre seule discrétion, exiger qu’un invité ou d’autres membres de son groupe de voyageurs soient confinés dans leur cabine ou placés en quarantaine pour éviter qu’une maladie transmissible ou un autre état contagieux ne se propage à d’autres personnes à bord ou à l’extérieur ».
Le paquebot était d'abord parti de Cape Town en Afrique du Sud, le 13 février, puis avait fait escale à Nosy-Be, à Madagascar, avant de se diriger vers La Réunion et Maurice.
Début février, déjà, Cunard avait été contraint de placer 139 passagers. à l’isolement, c’est l’un des droits que peuvent s'octroyer les compagnies en cas d’épidémie.
Sur son site, Royal Caribbean précise que « nous pouvons, à notre seule discrétion, exiger qu’un invité ou d’autres membres de son groupe de voyageurs soient confinés dans leur cabine ou placés en quarantaine pour éviter qu’une maladie transmissible ou un autre état contagieux ne se propage à d’autres personnes à bord ou à l’extérieur ».
Les compagnies peuvent imposer une quarantaine aux passagers malades
Ainsi, « les hôtes peuvent être obligés de déménager dans une nouvelle cabine spécialement aménagée pour l’isolement/la quarantaine » et tous les passagers doivent se conformer à toutes les instructions données pendant la période d’isolement/quarantaine et coopérer pleinement avec l’équipage tout au long de la procédure de débarquement à la fin de la croisière.
En revanche, les compagnies ont aussi une obligation de transparence, ce qui ne semble pas avoir été réussi dans le cas de Norwegian.
« Dès le départ du Cap, ils devaient être au courant qu’il y avait un souci. Il n'y avait plus de buffet. Ils nous servaient avec des gants. Le bruit courait déjà qu’il y avait des cas de gastro-entérite » ont témoigné un couple de passagers au Quotidien de la Réunion.
« Au matin, ils nous ont dit que le paquebot allait plutôt se rendre à Maurice. On a été quelque peu inquiet. Il y a eu un manque de communication flagrant. Finalement, on s’est dit qu’on allait descendre à Maurice et rentrer à La Réunion par avion. C’est là qu’on a appris que les autorités sanitaires allaient monter à bord. Ce n’est que très tard qu’ils ont évoqué les soupçons de choléra. C’est la seconde fois qu’on se retrouve dans une telle situation. La première, c’était il y a quatre ans avec la Covid-19 ».
En revanche, les compagnies ont aussi une obligation de transparence, ce qui ne semble pas avoir été réussi dans le cas de Norwegian.
« Dès le départ du Cap, ils devaient être au courant qu’il y avait un souci. Il n'y avait plus de buffet. Ils nous servaient avec des gants. Le bruit courait déjà qu’il y avait des cas de gastro-entérite » ont témoigné un couple de passagers au Quotidien de la Réunion.
« Au matin, ils nous ont dit que le paquebot allait plutôt se rendre à Maurice. On a été quelque peu inquiet. Il y a eu un manque de communication flagrant. Finalement, on s’est dit qu’on allait descendre à Maurice et rentrer à La Réunion par avion. C’est là qu’on a appris que les autorités sanitaires allaient monter à bord. Ce n’est que très tard qu’ils ont évoqué les soupçons de choléra. C’est la seconde fois qu’on se retrouve dans une telle situation. La première, c’était il y a quatre ans avec la Covid-19 ».
La jurisprudence Covid
Lors de la crise sanitaire, les Etats avaient largement utilisé le droit maritime qui les autorise à refuser un navire dans l’un de ses ports s’il existe un risque de « propagation d’une maladie ».
De plus, les autorités locales du port d’escale peuvent également exiger des contrôles et des tests supplémentaires pour les passagers au point de débarquement et/ou d’embarquement et les passagers doivent se conformer à ces exigences.
On se rappelle par exemple, qu’à Marseille, le préfet des Bouches-du-Rhône a refusé d'octroyer une dérogation à un bateau de croisière qui souhaitait faire une escale imprévue à Marseille pour y débarquer 1 400 personnes dont de nombreux Français.
Dans un communiqué, la préfecture avait rappelé que le bateau Costa Deliziosa, battant pavillon italien, devait initialement terminer son périple à Venise.
De plus, les autorités locales du port d’escale peuvent également exiger des contrôles et des tests supplémentaires pour les passagers au point de débarquement et/ou d’embarquement et les passagers doivent se conformer à ces exigences.
On se rappelle par exemple, qu’à Marseille, le préfet des Bouches-du-Rhône a refusé d'octroyer une dérogation à un bateau de croisière qui souhaitait faire une escale imprévue à Marseille pour y débarquer 1 400 personnes dont de nombreux Français.
Dans un communiqué, la préfecture avait rappelé que le bateau Costa Deliziosa, battant pavillon italien, devait initialement terminer son périple à Venise.