IATA veut imposer de nouveaux critères aux agences de voyages - Photo : Fotolia, Dade72
Mais où va-t-on ? Et de qui se moque-t-on ?
Iata, une fois de plus et face à sa propre incohérence, veut dicter sa loi. Avec des arguments pas franchement convaincants, d'autant que la santé financière des compagnies aériennes n'est pas des plus florissantes.
A croire d'ailleurs que ces mêmes compagnies sont tellement fragiles que la moindre défaillance d'un modeste distributeur qui n'aurait pas acquitté on BSP mensuel pourrait la mettre en faillite.
Non, sans blague, on croit rêver...
Faut dire quand même que nos instances professionnelles, Snav et Apst, si elles suivent attentivement les discussions et le "semblant" de négociation, n'ont pas trop de poids face à la lourde machine Iata.
Bien évidemment, les deux critères principaux, l'Ebidta et la cession des entreprises sont totalement rédhibitoires, tant pour le Syndicat des Agences de Voyages que pour le Seto et à plus forte raison pour l'APST.
Iata, une fois de plus et face à sa propre incohérence, veut dicter sa loi. Avec des arguments pas franchement convaincants, d'autant que la santé financière des compagnies aériennes n'est pas des plus florissantes.
A croire d'ailleurs que ces mêmes compagnies sont tellement fragiles que la moindre défaillance d'un modeste distributeur qui n'aurait pas acquitté on BSP mensuel pourrait la mettre en faillite.
Non, sans blague, on croit rêver...
Faut dire quand même que nos instances professionnelles, Snav et Apst, si elles suivent attentivement les discussions et le "semblant" de négociation, n'ont pas trop de poids face à la lourde machine Iata.
Bien évidemment, les deux critères principaux, l'Ebidta et la cession des entreprises sont totalement rédhibitoires, tant pour le Syndicat des Agences de Voyages que pour le Seto et à plus forte raison pour l'APST.
Vous allez voir qu'on va finir par y arriver à cette union sacrée, encore que, finalement, tout le monde savait… Sauf que Iata et les compagnies aériennes ne sont pas particulièrement démocrates en la matière !
Je lisais avec attention dans les colonnes de mes confrères (et néanmoins amis) du QdT (avec qui nous ne partageons cependant pas les mêmes amis), la diatribe de Vainopoulos, président (à vie ?) de TourCom.
Pas idiot, ce qu'il raconte, même si son grimoire est insipide et que, comme d'habitude, c'est après la bataille qu'il apparait. On attend encore une réaction envers Lufthansa, mais bon, soyons téméraires le moins possible, courageux, on verra plus tard…
Toujours est-il que l'attitude de Iata n'en demeure pas moins stupide, mais Vainopoulos n'a pas tort : ce conglomérat de compagnies aériennes semble plus que jamais décidé à confier sa distribution uniquement à quelques "gros" distributeurs, lesquels d'ailleurs ne représentent pas forcément une garantie financière extraordinaire.
En revanche, il est totalement stupide de penser que Iata, par cette manœuvre, va priver "de ventes" les petites compagnies et garder le monopole du ciel mondial.
Il n'y a que dans les dictatures que les choses se passent ainsi…
En revanche, faut pas se leurrer : nos bonnes instances syndicales ou économiques pourront porter l'affaire devant les tribunaux (faudra demander à Vainopoulos de participer, il aime bien), m'étonnerait que cela puisse changer grand-chose…
Je lisais avec attention dans les colonnes de mes confrères (et néanmoins amis) du QdT (avec qui nous ne partageons cependant pas les mêmes amis), la diatribe de Vainopoulos, président (à vie ?) de TourCom.
Pas idiot, ce qu'il raconte, même si son grimoire est insipide et que, comme d'habitude, c'est après la bataille qu'il apparait. On attend encore une réaction envers Lufthansa, mais bon, soyons téméraires le moins possible, courageux, on verra plus tard…
Toujours est-il que l'attitude de Iata n'en demeure pas moins stupide, mais Vainopoulos n'a pas tort : ce conglomérat de compagnies aériennes semble plus que jamais décidé à confier sa distribution uniquement à quelques "gros" distributeurs, lesquels d'ailleurs ne représentent pas forcément une garantie financière extraordinaire.
En revanche, il est totalement stupide de penser que Iata, par cette manœuvre, va priver "de ventes" les petites compagnies et garder le monopole du ciel mondial.
Il n'y a que dans les dictatures que les choses se passent ainsi…
En revanche, faut pas se leurrer : nos bonnes instances syndicales ou économiques pourront porter l'affaire devant les tribunaux (faudra demander à Vainopoulos de participer, il aime bien), m'étonnerait que cela puisse changer grand-chose…
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D'autant qu'ailleurs dans le monde, grosso modo, les distributeurs ont fini par plier sous le joug de cette bonne institution qui vit sans doute ses dernières années…
Parce que, si l'on fait le compte, les compagnies aériennes meurent plus vite que leurs distributeurs.
Tiens, dernière en date, Air Med qui laisse sur le carreau pas mal de passagers, lesquels espèrent encore quelque dédommagement. Les salariés, eux, iront voir sous d'autres cieux si les compagnies volent toujours !
Et qu'il serait temps que le bon peuple qui veut voyager tranquille se réveille aussi.
A quand une caisse de garantie de ces volants qui volent… encore ?
Parce que, si l'on fait le compte, les compagnies aériennes meurent plus vite que leurs distributeurs.
Tiens, dernière en date, Air Med qui laisse sur le carreau pas mal de passagers, lesquels espèrent encore quelque dédommagement. Les salariés, eux, iront voir sous d'autres cieux si les compagnies volent toujours !
Et qu'il serait temps que le bon peuple qui veut voyager tranquille se réveille aussi.
A quand une caisse de garantie de ces volants qui volent… encore ?