Laurent Fabius n'hésite pas à se lever de bonne heure pour accueillir les chinoas à Roissy... = Photo : MAEDI/F. de la Mure
Finalement, j'ai été à la fois surpris et terriblement déçu lors de cette clôture des Assises du Tourisme, qui s'est déroulée hier au Centre de Conférences Ministériel à Paris, ce jeudi matin.
Surpris, très agréablement d'ailleurs, par notre nouvelle ministre (en fait elle est sous-ministre, mais elle travaille sûrement beaucoup plus), Fleur Pellerin.
Elle avait déjà, aux dires des analystes brillants, accompli un très bon job dans le gouvernement précédent.
Je pense, en toute objectivité, et même si elle n'est pas encore tout à fait rompue à l'exrecice de ce sacré tourisme, qu'elle devrait au moins faire avancer les choses.
Et puis, pour avoir échangé quelques mots, elle ne dédaigne pas une cigarette de temps à autre, ce qui me va bien !
A condition qu'elle ne s'empêtre pas trop entre Bercy, dont Arnaud Montebourg regrette, même si il considère qu'on en a trop parlé, la perte du secteur tourisme et Laurent Fabius, qui, lui, en fait un de ses chevaux de bataille.
A juste titre d'ailleurs, parce qu'il est loin d'être stupide et considère que le Tourisme est un des vecteurs clés de notre économie.
Fleur Pellerin, beaucoup plus maline, a d'ailleurs compris que le tourisme devait être au cœur de la diplomatie économique.
Et donc, alors qu'avec le cabinet de Mademoiselle, personne ne semblait comprendre rien à rien, le cabinet de Fleur Pellerin, jeune dans son ensemble, parait dynamique et conscient du boulot qu'il reste à accomplir.
En revanche, et c'est là que c'est moins drôle, malgré le regard très éveillé et la décontraction de Laurent Fabius lors de son discours, y'a hélas rien de bien nouveau sous le soleil dans les mesures à prendre en toute urgence pour faire de la France le Premier Pays Touristique au Monde.
Et encore, mais rien n'est joué, on a échappé à une Xème campagne "Bonjour"… Sans doute par manque de moyens !
Bon, après quelques mois de cogitations, les membres des Assises se sont aperçus que l'accueil en France, c'était pas ça. En gros, ça nous ennuie profondément d'avoir un sourire, de dire bonjour, bref de "rendre ce service" qui ne coûte rien.
Surpris, très agréablement d'ailleurs, par notre nouvelle ministre (en fait elle est sous-ministre, mais elle travaille sûrement beaucoup plus), Fleur Pellerin.
Elle avait déjà, aux dires des analystes brillants, accompli un très bon job dans le gouvernement précédent.
Je pense, en toute objectivité, et même si elle n'est pas encore tout à fait rompue à l'exrecice de ce sacré tourisme, qu'elle devrait au moins faire avancer les choses.
Et puis, pour avoir échangé quelques mots, elle ne dédaigne pas une cigarette de temps à autre, ce qui me va bien !
A condition qu'elle ne s'empêtre pas trop entre Bercy, dont Arnaud Montebourg regrette, même si il considère qu'on en a trop parlé, la perte du secteur tourisme et Laurent Fabius, qui, lui, en fait un de ses chevaux de bataille.
A juste titre d'ailleurs, parce qu'il est loin d'être stupide et considère que le Tourisme est un des vecteurs clés de notre économie.
Fleur Pellerin, beaucoup plus maline, a d'ailleurs compris que le tourisme devait être au cœur de la diplomatie économique.
Et donc, alors qu'avec le cabinet de Mademoiselle, personne ne semblait comprendre rien à rien, le cabinet de Fleur Pellerin, jeune dans son ensemble, parait dynamique et conscient du boulot qu'il reste à accomplir.
En revanche, et c'est là que c'est moins drôle, malgré le regard très éveillé et la décontraction de Laurent Fabius lors de son discours, y'a hélas rien de bien nouveau sous le soleil dans les mesures à prendre en toute urgence pour faire de la France le Premier Pays Touristique au Monde.
Et encore, mais rien n'est joué, on a échappé à une Xème campagne "Bonjour"… Sans doute par manque de moyens !
Bon, après quelques mois de cogitations, les membres des Assises se sont aperçus que l'accueil en France, c'était pas ça. En gros, ça nous ennuie profondément d'avoir un sourire, de dire bonjour, bref de "rendre ce service" qui ne coûte rien.
Ça fait des lustres que l'on sait tout ça et j'aime beaucoup la grande utopie de Jean-François Rial qui voudrait que l'on "fasse changer les mentalités des français dans ce domaine"...
Grand naïf, va !
Mais bon. J'aime assez la réflexion du patron d'Atout France, le Corse qui travaille (et tant pis pour les autres) qui voudrait faire des régions des zones "d'attractivité résidentielles".
Ben oui, si les habitants restent et développent leur région, les visiteurs viendront. Normal. Vous me direz qu'il va bien falloir les découper ces régions et là, c'est loin d'être gagné.
Si vous dites à un Chinoa qu'il va rencontrer des basques et qu'il parle à des Poitevins (la région semble vouloir tellement grossir qu'on peut s'attendre à tout), il va pas être déçu.
Bon, je passe sur les langues que nous ne parlons pas mais que nous allons apprendre, les taxis qui vont devoir accepter un tarif forfaitaire entre Roissy et Paris (fini les détours vers la banlieue), le Wifi gratuit (ben y'a que chez nous que c'est pas adapté), la modification du RER B (vaste utopie), la construction vers 2030 du CDG Express… Bon, y'en a 30 propositions, mais rien de bien novateur.
En revanche, mais là n'est pas le sujet, je n'ai pas entendu parler des professionnels du tourisme, genre agences de voyages, si vous voyez ce que je veux dire…
J'ai pas entendu parler, mais ça, c'est peut-être pour Montebourg, (il doit aimer les patates chaudes), d'une quelconque harmonisation de la TVA par rapport à nos concurrents européens réceptifs.
Nous, nos réceptifs se décarcassent pour accueillir les étrangers… mais ça leur coûte plus chers que leurs concurrents européens. Y'a pas un bug, pour parler technologie, vaste sujet au cœur aussi de ces débats ?
Et puis, la dernière question, celle que l'on n'aime pas trop entendre mais qu'il faudra bien résoudre : qui va payer ? Et combien et comment ?
Grand naïf, va !
Mais bon. J'aime assez la réflexion du patron d'Atout France, le Corse qui travaille (et tant pis pour les autres) qui voudrait faire des régions des zones "d'attractivité résidentielles".
Ben oui, si les habitants restent et développent leur région, les visiteurs viendront. Normal. Vous me direz qu'il va bien falloir les découper ces régions et là, c'est loin d'être gagné.
Si vous dites à un Chinoa qu'il va rencontrer des basques et qu'il parle à des Poitevins (la région semble vouloir tellement grossir qu'on peut s'attendre à tout), il va pas être déçu.
Bon, je passe sur les langues que nous ne parlons pas mais que nous allons apprendre, les taxis qui vont devoir accepter un tarif forfaitaire entre Roissy et Paris (fini les détours vers la banlieue), le Wifi gratuit (ben y'a que chez nous que c'est pas adapté), la modification du RER B (vaste utopie), la construction vers 2030 du CDG Express… Bon, y'en a 30 propositions, mais rien de bien novateur.
En revanche, mais là n'est pas le sujet, je n'ai pas entendu parler des professionnels du tourisme, genre agences de voyages, si vous voyez ce que je veux dire…
J'ai pas entendu parler, mais ça, c'est peut-être pour Montebourg, (il doit aimer les patates chaudes), d'une quelconque harmonisation de la TVA par rapport à nos concurrents européens réceptifs.
Nous, nos réceptifs se décarcassent pour accueillir les étrangers… mais ça leur coûte plus chers que leurs concurrents européens. Y'a pas un bug, pour parler technologie, vaste sujet au cœur aussi de ces débats ?
Et puis, la dernière question, celle que l'on n'aime pas trop entendre mais qu'il faudra bien résoudre : qui va payer ? Et combien et comment ?
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