Des TO résignés ? Les généralistes n'ont pas répondu aux questions essentielles de ce débat et c'est bien dommage...
J'aime bien les Congrès Manor.
Ce sont les premiers de la saison et, généralement, les intervenants en profitent pour présenter les grandes tendances.
J'attendais, pour tout vous dire, beaucoup du débat d'ouverture, une main tendue de la part des distributeurs envers les producteurs sur la question cruciale : "Les TO généralistes ont-ils encore un avenir" ?
Ben, franchement, vu la façon dont ils ont abordé le problème, j'aurais plutôt tendance à en douter...
Y'avait pourtant du beau monde : TUI, Thomas Cook, Fram du côté des TO, Pierre Cosentino et José Martinez du côté des distributeurs.
Déjà, si je puis me permettre, le problème était mal posé, dans le sens où un TO généraliste… Or, c'est quoi, un TO généraliste ?
Un vendeur de Clubs où on fait un concours de lancer de tongs à l'apéro ? Une boite qui vous vend un circuit improbable à Oulang Bator ou en Tunisie ? Un industriel du voyage ? Je penche pour la dernière définition.
Et donc, les distributeurs, qui ont besoin de ce genre de produits, parce que, après tout, ça met un peu de beurre dans les épinards et que c'est relativement facile à vendre, ont osé poser la question : quel avenir pour leur drôle attelage ?
Relayant en cela les attentes de la salle, salle qui, à ma grande déception, restera totalement aphone durant les débats.
Pourtant, les questions, posées d'une manière apaisante et totalement réconfortante par les porte-parole des distributeurs étaient claires et pleines de bon sens : êtes-vous capables de répondre aux attentes de nos clients ?
Allez-vous leur proposer des produits qui correspondent aux changements d'habitudes de ces derniers ?
Nous avons besoins de producteurs forts, nous pouvons vous aider. Mais vous ne nous écoutez pas. Vous changez de stratégie sans arrêt, vous n'êtes pas rassurants !
Ce sont les premiers de la saison et, généralement, les intervenants en profitent pour présenter les grandes tendances.
J'attendais, pour tout vous dire, beaucoup du débat d'ouverture, une main tendue de la part des distributeurs envers les producteurs sur la question cruciale : "Les TO généralistes ont-ils encore un avenir" ?
Ben, franchement, vu la façon dont ils ont abordé le problème, j'aurais plutôt tendance à en douter...
Y'avait pourtant du beau monde : TUI, Thomas Cook, Fram du côté des TO, Pierre Cosentino et José Martinez du côté des distributeurs.
Déjà, si je puis me permettre, le problème était mal posé, dans le sens où un TO généraliste… Or, c'est quoi, un TO généraliste ?
Un vendeur de Clubs où on fait un concours de lancer de tongs à l'apéro ? Une boite qui vous vend un circuit improbable à Oulang Bator ou en Tunisie ? Un industriel du voyage ? Je penche pour la dernière définition.
Et donc, les distributeurs, qui ont besoin de ce genre de produits, parce que, après tout, ça met un peu de beurre dans les épinards et que c'est relativement facile à vendre, ont osé poser la question : quel avenir pour leur drôle attelage ?
Relayant en cela les attentes de la salle, salle qui, à ma grande déception, restera totalement aphone durant les débats.
Pourtant, les questions, posées d'une manière apaisante et totalement réconfortante par les porte-parole des distributeurs étaient claires et pleines de bon sens : êtes-vous capables de répondre aux attentes de nos clients ?
Allez-vous leur proposer des produits qui correspondent aux changements d'habitudes de ces derniers ?
Nous avons besoins de producteurs forts, nous pouvons vous aider. Mais vous ne nous écoutez pas. Vous changez de stratégie sans arrêt, vous n'êtes pas rassurants !
C'est vrai, les habitudes de consommation ont changé.
En première ligne, ce sont les distributeurs qui ont lancé l'alerte, comme le souligne Pierre Cosentino, lequel va carrément plus loin dans son analyse, en déclarant que ses clients ne veulent plus de production industrielle.
J'attendais une réaction forte de la part des trois grands TO présents sur la scène…
Déception.
Pour Thomas Cook France, on a eu droit à une timide prestation de Serge Lamberti, lequel si j'en crois mes infos, serait en déménagement vers le Sud.
Sans grande conviction, il refaisait pour la énième fois le panégyrique de la restructuration Thomas Cook France. Je passe les détails et de conclure sur un vibrant "Jet Tours va devenir le spécialiste des vacances et proposera à ses clients un peu de flexibilité."
Stéphane le Coz, pour TUI, reste finalement conforme et applique les directives de ses actionnaires et du "Grand Plan" imaginé dans les hautes (et nébuleuses) sphères du conglomérat TUI.
Oui, nous restons dans le "mainstream" (beurk), non on ne change pas de flexibilité, c'est comme ça et pas autrement. Dit avec le sourire, ça passe…
J'attendais de Fram un regain d'énergie. A la décharge de Thierry Miremont, son Président number 5 (il parle beaucoup anglais), c'était pas facile...
C'était pourtant le moment, devant une salle acquise et qui n'attendait que ça, de pousser un vrai cri d'espoir, de dire que "oui, c'est dur, oui on en bave, mais oui on va gagner parce que nous avons les moyens de gagner".
Il l'a dit, certes. Trop timidement…
A la fin du spectacle, la salle n'a pas bronché. Comme me le racontait un participant, "on n'est pas là pour tirer sur des ambulances", on a besoin de producteurs forts et on peut les aider…
Mais, comme le racontait dans son intervention l'économiste Nicolas Bouzou, "le nouveau ne nait pas de l'ancien..." ou comme le dit aussi la sagesse populaire : avec du vieux on fait pas du neuf... (CQFD)
En première ligne, ce sont les distributeurs qui ont lancé l'alerte, comme le souligne Pierre Cosentino, lequel va carrément plus loin dans son analyse, en déclarant que ses clients ne veulent plus de production industrielle.
J'attendais une réaction forte de la part des trois grands TO présents sur la scène…
Déception.
Pour Thomas Cook France, on a eu droit à une timide prestation de Serge Lamberti, lequel si j'en crois mes infos, serait en déménagement vers le Sud.
Sans grande conviction, il refaisait pour la énième fois le panégyrique de la restructuration Thomas Cook France. Je passe les détails et de conclure sur un vibrant "Jet Tours va devenir le spécialiste des vacances et proposera à ses clients un peu de flexibilité."
Stéphane le Coz, pour TUI, reste finalement conforme et applique les directives de ses actionnaires et du "Grand Plan" imaginé dans les hautes (et nébuleuses) sphères du conglomérat TUI.
Oui, nous restons dans le "mainstream" (beurk), non on ne change pas de flexibilité, c'est comme ça et pas autrement. Dit avec le sourire, ça passe…
J'attendais de Fram un regain d'énergie. A la décharge de Thierry Miremont, son Président number 5 (il parle beaucoup anglais), c'était pas facile...
C'était pourtant le moment, devant une salle acquise et qui n'attendait que ça, de pousser un vrai cri d'espoir, de dire que "oui, c'est dur, oui on en bave, mais oui on va gagner parce que nous avons les moyens de gagner".
Il l'a dit, certes. Trop timidement…
A la fin du spectacle, la salle n'a pas bronché. Comme me le racontait un participant, "on n'est pas là pour tirer sur des ambulances", on a besoin de producteurs forts et on peut les aider…
Mais, comme le racontait dans son intervention l'économiste Nicolas Bouzou, "le nouveau ne nait pas de l'ancien..." ou comme le dit aussi la sagesse populaire : avec du vieux on fait pas du neuf... (CQFD)
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