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La Case de l'Oncle Dom : Selectour Afat... ça pédale grave dans la semoule !

L'édito de Dominique Gobert


Selectour Afat n'arrive pas à se dépêtrer du bourbier provoqué par sa volonté d'instaurer un nouveau mode de référencement envers ses fournisseurs. Marche avant, marche arrière, personne ne sait trop où aller…


le Mardi 2 Février 2016

Reste maintenant à savoir comment la direction du réseau va se sortir du bourbier. Il serait sage et raisonnable de confier l'affaire aux personnages qui sont payés pour ça, tels le Directeur Général du réseau et ses équipes.   Mais surtout ne pas les considérer comme des fusibles et les faire sauter afin de masquer leurs erreurs profondes - DR : A.B.
Reste maintenant à savoir comment la direction du réseau va se sortir du bourbier. Il serait sage et raisonnable de confier l'affaire aux personnages qui sont payés pour ça, tels le Directeur Général du réseau et ses équipes. Mais surtout ne pas les considérer comme des fusibles et les faire sauter afin de masquer leurs erreurs profondes - DR : A.B.
A tel point que, même à l'intérieur de la direction du réseau, c'est quasi la guerre.

Week-end de crise notamment et organisation d'une conférence de presse qui devait se tenir ce matin.

Annulée hier, pour cause… de "on va d'abord laver notre linge sale entre nous, on communiquera après !"

Interview également de la Présidente, Dominique Beljanski, programmée pour hier et annulée également !

Bon. Après tout, ceci ne nous regarde pas et les adhérents, lesquels suivent pour la plupart les péripéties de leur propre organisation à travers nos colonnes, n'en peuvent plus.

Ben, les amis, si vous ne le savez pas déjà, vous pourrez continuer à vendre du TUI (publicité gratuite à l'attention du Basque Bondissant, pas la peine de me remercier).

TUI France a en effet conclu un accord avec le "premier" réseau de France sur la base d'un commissionnement de 12% sur le HT.

Et linéaire, si mes infos sont bonnes, mais, pour une fois, elles le sont.

Cet accord est valable jusqu'en juin prochain et, d'un commun accord, les deux parties ont décidé de mettre en place un calendrier de négociations qui permettrait, bon an, mal an, de poursuivre un chemin commun durant les trois prochaines années !

Pour TUI, c'est incontestablement une bonne affaire, puisque, actuellement, il se retrouve tout seul (en tant que fournisseur de masse, si je puis m'exprimer ainsi), alors que ses grands compétiteurs, Transat et Kuoni notamment, jouent jusqu'à présent la carte de l'indépendance.

Le problème n'est cependant pas résolu. Et même loin de l'être.

Le trio de choc, dont Jean-Luc Dufrenne se veut (est-ce une posture pré-électorale ?) le porte-parole, car c'est vrai, il a répondu à nos questions avec un tel aplomb que j'ai failli le croire, a voulu jouer les apprentis-sorciers.

Malheureusement, on ne fait pas des affaires avec une baguette, magique ou pas…

TUI France va disposer d'un contrat différent de celui qu'a signé la trentaine de fournisseurs, pris à la gorge par la crainte inspirée par le réseau.

Est-il donc possible, dans ces affaires commerciales, de faire "deux poids, deux mesures" ?

En clair, que va-t-il se passer si les premiers signataires réclament les mêmes conditions que ceux qui n'ont pas cédé ? Pour en avoir interrogé certains, la grogne monte… et les esprits s'échauffent.

Va peut-être y avoir une grande valse des avocats.

Autre question, longtemps évoquée par les TO, qui s'en plaignaient de plus en plus : va-t-on enfin organiser au sein du réseau, une véritable politique commerciale ? Vous l'aurez compris, il s'agirait, enfin, d'un réel pilotage des ventes.

Une affaire pas facile à régler, je le conçois, dans un réseau composé essentiellement d'agences indépendantes.

Et qui tiennent farouchement à leur liberté. Ce qu'ont d'ailleurs fort bien compris un Transat ou un Kuoni qui se sont tournés vers des contrats gré à gré avec leurs distributeurs préférés.

Reste maintenant à savoir comment la direction du réseau va se sortir du bourbier. Il serait sage et raisonnable de confier l'affaire aux personnages qui sont payés pour ça, tels le Directeur Général du réseau et ses équipes.

Mais surtout ne pas les considérer comme des fusibles et les faire sauter pour cacher leurs propres bourdes.

Je suis sûr que les adhérents auront compris, parce qu'ils vivent en permanence sur le terrain.

Adriana Minchella, forte de son bon sens et de sa verve légendaire ne s'y est pas trompée : marre de ces stupidités, le but du jeu est avant tout de chercher et attirer le client !

Les fournisseurs ne pensent qu'à ça, eux aussi…

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Commentaires

1.Posté par Gilbert Baladi le 02/02/2016 09:04 | Alerter
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JEAN-PIERRE REVIENS !!!
ILS SONT DEVENUS FOUS !!!!
baladi

2.Posté par Papadopoulos le 02/02/2016 09:26 | Alerter
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Eh bé ! Ca promet !
Certains oublient l'adage sportif: un bon joueur ne fera pas forcément un bon entraîneur et vice versa.
Dans le business c'est pareil: un bon patron d'agence, ne fera pas forcément un bon dirigeant d'un réseau de 600 patrons.
Et vice versa..

3.Posté par mille sabords le 02/02/2016 10:55 | Alerter
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C 'est de la folie que d'avoir signé cet accord avec TUI ,ce qui permet d'assurer leurs ventes d'été jusqu 'en juin !!!!!..
Pas fou la guêpe , le Basque a tiré son épingle du jeu et assure ses ventes d'été au nez et à la barde des GROS TO qui résistent et des PETITS et MOYENS TO qui se sont fait berner par la Présidence et la commission tourisme de AS ( complice à ce jour du Basque)..
Quel fiasco Madame le Présidente qui a du mal à tenir un gouvernail et prendre les bonnes décisions , idem pour sa commission tourisme!!.
Il y a plus de mal qu'il n'y parait ... Les TO vont se rebiffer , logique car les ventes d'été sont là ... la voie est libre au net ...
Ce fiasco remet sur la sellette la gouvernance de AS et de sa commission tourisme...
Vive les accords de gré à gré ,les patrons d'agences sont gagnants en fonction de leurs cibles de clientèle et encaissent des commissions sur facture sans attendre un chèque opaque en fin d'année qui aura rapporté beaucoup d'intérêt aux têtes du réseau AS ...

4.Posté par Christian Jean le 02/02/2016 13:39 | Alerter
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@ mille sabords
"sans attendre un chèque opaque en fin d'année qui aura rapporté beaucoup d'intérêt aux têtes du réseau AS ..."





Ah bon ils se gavent tant que ça ? ... C'est vrai que les taux d'intérêts n'ont jamais été aussi prolifiques ! ...

5.Posté par subprime le 02/02/2016 13:42 | Alerter
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c'est toujours facile à dire après, mais là c'était évident que les TO n'allaient pas se laisser faire, et bravo aux TO qui ont pu résister face à ce dicta ... nier le contraire c'est faire preuve de négligence, pire d'amateurisme. L'équipe dirigeante de cette coopérative n'a que la préoccupation de savoir où passer du bon temps, aux frais des adhérents, pour une prochaine convention de bla bla bla...
Désormais, il ne reste plus qu'aux autres TO PMI PME de se battre. Un autre adage : 'ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier'.

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