"C'est une révolte?", aurait demandé Louis XVI à l'un de ses ministres (je sais plus lequel). "Non Sire, c'est une révolution, aurait répondu le suce nommé (laisse, ma rédac'chef, ça me fait rire).
Des têtes sont tombées…
Et d'autres vont tomber, parce que les adhérents de Selectour Afat en ont ras la casquette de cette opacité, ce manque de communication venu de la part d'élus qui ne pensent qu'à leur réélection future (et pour certains une place de président).
Latente, cette révolution s'est subitement enflammée lors d'une réunion de délégués régionaux (région Est), la semaine dernière.
Virulents, (pour ne pas dire plus), ces représentants d'adhérents ont manifesté clairement leur hostilité à la décision venu de la Commission Tourisme du réseau, lequel avait, sans aucune concertation et d'un commun accord unilatéral (sans tenir compte de la volonté flagrante de la minorité au Conseil d'Administration), décidé que désormais, la rémunération des agences passaient par une taxation des producteurs sur le tarif "brut client", assorti de trois taux de calcul : 11%, 12.5% et 13%.
Tollé des producteurs. Lesquels, ou du moins beaucoup, ne sont pas tout à fait clairs non plus dans leurs "honnêteté" vis-à-vis de leurs vendeurs : combien de promos (non ou peu commissionnables) ont-ils lancés vis-à-vis de la distribution.
Et c'est vrai, comme le soulignait fort justement Adriana Minchella dans ses vœux mercredi soir, qu'il est temps que chacun évolue. En revanche, lancer un bras de fer ridicule, c'est de la stupidité, assortie d'une grosse dose d'arrogance.
Des têtes sont tombées…
Et d'autres vont tomber, parce que les adhérents de Selectour Afat en ont ras la casquette de cette opacité, ce manque de communication venu de la part d'élus qui ne pensent qu'à leur réélection future (et pour certains une place de président).
Latente, cette révolution s'est subitement enflammée lors d'une réunion de délégués régionaux (région Est), la semaine dernière.
Virulents, (pour ne pas dire plus), ces représentants d'adhérents ont manifesté clairement leur hostilité à la décision venu de la Commission Tourisme du réseau, lequel avait, sans aucune concertation et d'un commun accord unilatéral (sans tenir compte de la volonté flagrante de la minorité au Conseil d'Administration), décidé que désormais, la rémunération des agences passaient par une taxation des producteurs sur le tarif "brut client", assorti de trois taux de calcul : 11%, 12.5% et 13%.
Tollé des producteurs. Lesquels, ou du moins beaucoup, ne sont pas tout à fait clairs non plus dans leurs "honnêteté" vis-à-vis de leurs vendeurs : combien de promos (non ou peu commissionnables) ont-ils lancés vis-à-vis de la distribution.
Et c'est vrai, comme le soulignait fort justement Adriana Minchella dans ses vœux mercredi soir, qu'il est temps que chacun évolue. En revanche, lancer un bras de fer ridicule, c'est de la stupidité, assortie d'une grosse dose d'arrogance.
Dominique Beljanski, Présidente de Selectour Afat, entourée par Didier Calas et Jean-Luc Dufrenne, ont oublié, certainement, que le réseau qu'ils dirigent (avec un conseil d'Administration quand même, lequel apparemment, n'est là que pour entériner les décisions d'une majorité soumise) est composé d'actionnaires qui ont besoin d'entretenir des relations courtoises et commerciales avec leurs fournisseurs.
Et que les fournisseurs, certes peu enclins à dilapider leurs maigres recettes, attendent quand même de la part du réseau un minimum de "prescriptions" de leurs produits. Ils veulent bien payer, mais pour un service. En clair, ils veulent être vendus… pour le prix qu'ils payent.
Simple.
Autant les adhérents, tous des indépendants ne l'oublions pas, ont compris le principe, autant la tête du réseau, avide de revenus dont on ne sait jamais trop comment ils sont redistribués n'a rien vu venir.
Un fournisseur, dont je tairai le nom, me racontait que le sommet avait été atteint lorsque Selectour avait référencé un Booking.com à 7% (HT)… Avec une trésorerie qui filait directement chez l'hôtelier !
Ben, maintenant, le trio ne sait plus trop comment se sortir de ce guêpier, face, non seulement à la fronde des fournisseurs "importants", mais aussi face à la fronde de ses adhérents.
Et que les fournisseurs, certes peu enclins à dilapider leurs maigres recettes, attendent quand même de la part du réseau un minimum de "prescriptions" de leurs produits. Ils veulent bien payer, mais pour un service. En clair, ils veulent être vendus… pour le prix qu'ils payent.
Simple.
Autant les adhérents, tous des indépendants ne l'oublions pas, ont compris le principe, autant la tête du réseau, avide de revenus dont on ne sait jamais trop comment ils sont redistribués n'a rien vu venir.
Un fournisseur, dont je tairai le nom, me racontait que le sommet avait été atteint lorsque Selectour avait référencé un Booking.com à 7% (HT)… Avec une trésorerie qui filait directement chez l'hôtelier !
Ben, maintenant, le trio ne sait plus trop comment se sortir de ce guêpier, face, non seulement à la fronde des fournisseurs "importants", mais aussi face à la fronde de ses adhérents.
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Comme nous l'avons annoncé en exclusivité, dans un communiqué qui a pour seule qualité d'être alambiqué au possible, "on va reprendre les négociations"… calmement.
Machine arrière, toute ! Benoîtement, les fournisseurs qui n'avaient pas encore signé… attendent !
Et ceux qui ont signés, mais qui ne veulent pas être les dindons de la farce, attenden !
Les vendeurs, qui n'en peuvent plus et qui voient se profiler la saison, attendent, eux aussi. Mais s'angoissent.
Qu'ils se rassurent, de même que les fournisseurs : dans leur communiqué, le trio (ils ont signé tous les trois) explique que "nous tenons à vous rassurer : le périmètre précédent des partenaires référencés demeure inchangé y compris pour les partenaires du groupe Transat, TUI et Kuoni dont les départs demeurent garantis et centralisés par la CRF au moins jusqu'au 29 février 2016".
Ben, encore heureux !
Du coup, cette fois-ci, c'est Laurent Maucort, ce directeur général entouré de véritables professionnels salariés, qui va s'y coller. Et reprendre enfin une discussion qui aurait pu, m'ont confié plusieurs TO "Gros", être réglée en cinq minutes si nous étions partis sur les bases des anciens contrats" !
Je crois même que l'ex-président du réseau, Jean-Pierre Mas, pourtant fin manœuvrier, n'aurait jamais osé un tel patacaisse. D'ailleurs, curieusement, il reste bien silencieux en ces temps difficiles.
Il n'est peut-être pas encore trop tard, avant l'explosion définitive de cette organisation qui part de plus en plus à vau-l'eau. Une révolution, voulue par les adhérents qui, petit à petit, commencent à se réveiller est en marche. Faudrait encore un peu plus de réveil de la part des silencieux…
Ceux, nombreux, que j'ai entendus, beaucoup d'ailleurs modestes, ne réclament qu'une chose : le départ d'élus qui les ont déçus.
Démissionner est parfois une preuve de courage…
Machine arrière, toute ! Benoîtement, les fournisseurs qui n'avaient pas encore signé… attendent !
Et ceux qui ont signés, mais qui ne veulent pas être les dindons de la farce, attenden !
Les vendeurs, qui n'en peuvent plus et qui voient se profiler la saison, attendent, eux aussi. Mais s'angoissent.
Qu'ils se rassurent, de même que les fournisseurs : dans leur communiqué, le trio (ils ont signé tous les trois) explique que "nous tenons à vous rassurer : le périmètre précédent des partenaires référencés demeure inchangé y compris pour les partenaires du groupe Transat, TUI et Kuoni dont les départs demeurent garantis et centralisés par la CRF au moins jusqu'au 29 février 2016".
Ben, encore heureux !
Du coup, cette fois-ci, c'est Laurent Maucort, ce directeur général entouré de véritables professionnels salariés, qui va s'y coller. Et reprendre enfin une discussion qui aurait pu, m'ont confié plusieurs TO "Gros", être réglée en cinq minutes si nous étions partis sur les bases des anciens contrats" !
Je crois même que l'ex-président du réseau, Jean-Pierre Mas, pourtant fin manœuvrier, n'aurait jamais osé un tel patacaisse. D'ailleurs, curieusement, il reste bien silencieux en ces temps difficiles.
Il n'est peut-être pas encore trop tard, avant l'explosion définitive de cette organisation qui part de plus en plus à vau-l'eau. Une révolution, voulue par les adhérents qui, petit à petit, commencent à se réveiller est en marche. Faudrait encore un peu plus de réveil de la part des silencieux…
Ceux, nombreux, que j'ai entendus, beaucoup d'ailleurs modestes, ne réclament qu'une chose : le départ d'élus qui les ont déçus.
Démissionner est parfois une preuve de courage…