Fotolia Auteur : lculig
Elle se sentait drôlement bien Louise, jeune et jolie jeune fille venue du plat pays qui était le sien.
Toute fière d'étrenner son nouveau maillot, acheté la semaine dernière à Bruxelles.
Elle attendait ses copines, rencontrées depuis quelques jours au bord de la piscine de cet hôtel de Sousse : Hilde, sortie de ses forêts bavaroises et Maureen, cette rousse rigolote, échappée des brumes irlandaises…
En attendant ses amies, Louise surveillait la plage… On n'est jamais à l'abri du regard d'un joli garçon.
Elle n'était hélas pas à l'abri, la gentille Louise, des fureurs de cette vie qui, en théorie, s'étendait loin devant elle et dont elle n'avait pas encore eu le temps d'apprécier la beauté.
Louise, comme Hilde ou Maureen, étaient venues profiter de la douceur et du soleil de la Tunisie.
Comme tous ces vacanciers, elles n'avaient pas peur de passer ces quelques jours de vacances à Port El-Kantaoui.
Elles n'avaient même pas imaginé que cette belle matinée de juin était leur dernière.
Louise n'aura pas eu le temps de dire au revoir à ses amies. Elle est tombée, criblée de balles, sur le sable de cette belle plage. Assassinée par un gamin qui aurait peut-être pu lui plaire.
Toute fière d'étrenner son nouveau maillot, acheté la semaine dernière à Bruxelles.
Elle attendait ses copines, rencontrées depuis quelques jours au bord de la piscine de cet hôtel de Sousse : Hilde, sortie de ses forêts bavaroises et Maureen, cette rousse rigolote, échappée des brumes irlandaises…
En attendant ses amies, Louise surveillait la plage… On n'est jamais à l'abri du regard d'un joli garçon.
Elle n'était hélas pas à l'abri, la gentille Louise, des fureurs de cette vie qui, en théorie, s'étendait loin devant elle et dont elle n'avait pas encore eu le temps d'apprécier la beauté.
Louise, comme Hilde ou Maureen, étaient venues profiter de la douceur et du soleil de la Tunisie.
Comme tous ces vacanciers, elles n'avaient pas peur de passer ces quelques jours de vacances à Port El-Kantaoui.
Elles n'avaient même pas imaginé que cette belle matinée de juin était leur dernière.
Louise n'aura pas eu le temps de dire au revoir à ses amies. Elle est tombée, criblée de balles, sur le sable de cette belle plage. Assassinée par un gamin qui aurait peut-être pu lui plaire.
Comme ces quelque 38 êtres humains, qui, comme elle, cherchaient simplement un petit moment de bonheur dans ce pays.
Quelques heures auparavant, en France, un homme perdait la tête… Décapité par un homologue du tueur de Louise. Lui non plus n'avait pas imaginé…
J'étais à Tunis, la semaine dernière. Nous avions abordé, au cours d'une conférence avec Selma Elloumi Rekik, la ministre du tourisme tunisien, en compagnie d'une délégation de professionnels du tourisme français, les différentes possibilités de relancer le tourisme en Tunisie.
Anglais, Allemands, Belges, contrairement aux Français, avaient repris le chemin de cette destination. La fréquentation du pays par ces nationalités avait quasi retrouvé son niveau de la belle époque des années 2010.
Mais la Tunisie n'est pas politiquement correcte aux yeux des fous furieux de l'Etat Islamique. La Tunisie, pour eux, c'est le diable, la créature immonde. Il fallait frapper dur, non seulement physiquement, mais aussi économiquement.
Détruire ce pays pour qui le tourisme est une nécessité vitale. Tourisme qui représente quelque 7 à 8% des recettes nationales.
Tourisme qui permet à des centaines de milliers de gens de vivre, en bonne harmonie avec ceux qu'ils reçoivent et qui, tranquillement, découvraient la réalité de la démocratie et surtout de la liberté.
Quelques heures auparavant, en France, un homme perdait la tête… Décapité par un homologue du tueur de Louise. Lui non plus n'avait pas imaginé…
J'étais à Tunis, la semaine dernière. Nous avions abordé, au cours d'une conférence avec Selma Elloumi Rekik, la ministre du tourisme tunisien, en compagnie d'une délégation de professionnels du tourisme français, les différentes possibilités de relancer le tourisme en Tunisie.
Anglais, Allemands, Belges, contrairement aux Français, avaient repris le chemin de cette destination. La fréquentation du pays par ces nationalités avait quasi retrouvé son niveau de la belle époque des années 2010.
Mais la Tunisie n'est pas politiquement correcte aux yeux des fous furieux de l'Etat Islamique. La Tunisie, pour eux, c'est le diable, la créature immonde. Il fallait frapper dur, non seulement physiquement, mais aussi économiquement.
Détruire ce pays pour qui le tourisme est une nécessité vitale. Tourisme qui représente quelque 7 à 8% des recettes nationales.
Tourisme qui permet à des centaines de milliers de gens de vivre, en bonne harmonie avec ceux qu'ils reçoivent et qui, tranquillement, découvraient la réalité de la démocratie et surtout de la liberté.
En une petite demi-heure, en 38 morts et autant de blessés, le bel espoir s'est effondré, dans un ruisseau de sang…
Le soleil brille toujours en Tunisie… Mais les touristes sont partis et le peuple tunisien reste démuni, face à une barbarie qu'ils ne comprennent pas et qui n'a rien à voir avec leur religion.
La liberté a pris un sacré coup dans la tronche. Mais la liberté est invincible et telle le Phénix, elle renaît toujours de ses cendres quand on veut la détruire.
Rien, ni personne, ne pourra l'éradiquer. Il est temps maintenant de résister…
Pour ma part, moi dont le premier voyage à l'étranger m'a conduit à Kerkennah, cette petite et merveilleuse île de Tunisie, je continuerai à m'y rendre.
Et personne ne me privera de ma liberté. de notre liberté. Je pense à Louise, à Hilde, à Maureen et tous les autres…
PS. Bien sûr, les prénoms sont fictifs, mais sait-on jamais…
Le soleil brille toujours en Tunisie… Mais les touristes sont partis et le peuple tunisien reste démuni, face à une barbarie qu'ils ne comprennent pas et qui n'a rien à voir avec leur religion.
La liberté a pris un sacré coup dans la tronche. Mais la liberté est invincible et telle le Phénix, elle renaît toujours de ses cendres quand on veut la détruire.
Rien, ni personne, ne pourra l'éradiquer. Il est temps maintenant de résister…
Pour ma part, moi dont le premier voyage à l'étranger m'a conduit à Kerkennah, cette petite et merveilleuse île de Tunisie, je continuerai à m'y rendre.
Et personne ne me privera de ma liberté. de notre liberté. Je pense à Louise, à Hilde, à Maureen et tous les autres…
PS. Bien sûr, les prénoms sont fictifs, mais sait-on jamais…