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La Case de l'Oncle Dom : entre grands bretons et grands teutons, TUI balance...

L'édito de Dominique Gobert


Petit à petit, TUI France tente de se plier aux diktats de ses deux actionnaires qui eux-mêmes se déchirent entre grands bretons et grands teutons. Au milieu, le patron France (mais néanmoins basque) tente le grand écart. Un exercice de style pas facile...


le Jeudi 7 Novembre 2013

La Case de l'Oncle Dom : entre grands bretons et grands teutons, TUI balance...
Décidemment, TUI France, c'est vraiment le vilain petit canard, vu aussi bien de Germanie que de Grande Brittany.

Rien que des ennuis et toujours pas de bénéfices !

Pourtant, c'est pas faute de raboter toute ce qui coûte de l'argent, afin de parvenir à ceux que veulent accomplir les actionnaires allemands de TUI: un opérateur mondial du tourisme, concurrent de Google, Expedia et tous les autres !

Les Anglais, actionnaires également, détiennent encore le pouvoir opérationnel… Mais poursuivent le même but.

Bref, il faudra bien qu'un jour TUI devienne vraiment TUI monde.

Fini les Marmara, les Nouvelles Frontières, les Aventuria… Un TUI Club, un TUI Hôtels (je dis n'importe quoi, décliné sous un même logo, aux couleurs différentes selon les "produits".

Bref la mondialisation !

Pas facile, mais ça vient. Tiens, d'ailleurs, anecdote dont nous verrons les résultats dès le début du mois de janvier (bonne année), Marmara va changer de couleurs.

Ben oui, vous allez voir. Un changement radical de couleurs d'ailleurs, le logo reste, mais la couleur…


Et la distribution du groupe en France, allez-vous me dire ?

Pour le moment, Pascal de Izaguirre applique à la lettre les directives de ses actionnaires: la distrib coûte cher, faut déjà tailler dans la distribution intégrée et passer autant que cela est possible à la vente directe…

Une blonde suédoise a d'ailleurs été envoyée pour ça par les grands pontes de la très haute direction.

Malheureusement, la vente directe, en France, c'est pas encore tout à fait ça. Pascal de Izaguirre s'en aperçoit bien.

Et puis, de vous à moi, je ne suis pas sûr qu'il soit tout à fait d'accord avec la blonde suédoise, laquelle semble avoir de plus en plus de mal à remplir sa mission.

Donc, pour la distribution intégrée, on ferme, on fait appel aux départs volontaires et, si c'est pas suffisant, un PSE (annoncé lors du plan Perspectives) se mettra en place.

Il y en a déjà eu un, il y en aura un second, ça fait pas un pli. Reste cependant à savoir si l'enveloppe sera aussi conséquente pour le second qu'elle l'était pour le premier.

En même temps, comme TUI Plc gagne énormément d'argent, ils finiront bien par lâcher le pactole.

Ce qui sera une moindre compensation pour les salariés du groupe en France qui seront sur les listes de Pôle Emploi.

Reste le problème de la distribution "externe".

A l'approche du Congrès de Manor (le week-end prochain à Bruxelles), on ne peut s'empêcher de penser aux déclarations de Pascal de Izaguirre lors de ce même Congrès à Rome.

A l'époque, il n'était plus question de verser des commissions faramineuses aux agents de voyages. Seuls, les bons et fidèles agents de voyages seraient récompensés. Les autres…

Eh bien, figurez-vous que, alors qu'il aurait enfin résolu ses problèmes avec la blonde suédoise, il ne m'étonnerait pas que le basque, s'il vient comme c'était prévu chez Manor, nous fasse un bel appel du pied vers les distributeurs traditionnels.

Du genre, bien entendu, gagnant-gagnant…


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