Voilà que la taxe sur les primes d’assurances (obligatoires) va augmenter, conséquemment ! © zhu difeng - Fotolia.com
Tiens, ça date à peine d’hier, c’est tout chaud.
Afin de dégager quelques subsides afin d’alimenter le fonds d’indemnisations aux victimes du terrorisme notamment, voilà que la taxe sur les primes d’assurances (obligatoires) va augmenter, conséquemment !
Ben franchement, en contribuable avisé, j’aurais meilleur cœur à ce que mes impôts participent à l’aide aux victimes, plutôt que de contribuer à alimenter les caisses d’un parti politique ou d’un syndicat…
Pas vous ?
Autre exemple, retenu par la FNAM, la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande, et que je cite : « la folie des taxes de la puissance publique (…) qui asphyxient le transport aérien français, comme la taxe de solidarité, payée majoritairement par les compagnies françaises ou les coûts de sûreté, payés par les compagnies et leurs passagers ».
Certes, cette taxe de solidarité, la taxe dite Chirac, part d’une excellente intention.
Afin de dégager quelques subsides afin d’alimenter le fonds d’indemnisations aux victimes du terrorisme notamment, voilà que la taxe sur les primes d’assurances (obligatoires) va augmenter, conséquemment !
Ben franchement, en contribuable avisé, j’aurais meilleur cœur à ce que mes impôts participent à l’aide aux victimes, plutôt que de contribuer à alimenter les caisses d’un parti politique ou d’un syndicat…
Pas vous ?
Autre exemple, retenu par la FNAM, la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande, et que je cite : « la folie des taxes de la puissance publique (…) qui asphyxient le transport aérien français, comme la taxe de solidarité, payée majoritairement par les compagnies françaises ou les coûts de sûreté, payés par les compagnies et leurs passagers ».
Certes, cette taxe de solidarité, la taxe dite Chirac, part d’une excellente intention.
Dominique Gobert et chien Charly
Seulement, (là, je vais encore faire bondir l’ami Rial qui va me traiter de Charlot mais c’est pas grave), il n’y a pratiquement que les compagnies aériennes françaises qui participent. Je remarque d’ailleurs au passage que seul le secteur du transport aérien acquitte cette taxe.
Pourquoi ne pas l’appliquer au niveau international ?
Pourquoi ne pas aussi taxer la SNCF, laquelle peut ainsi se permettre de mettre en vente des billets Prem’s qui ne sont plus disponibles dès leur mise en vente…
Le plus inquiétant dans cette histoire, et c’est la FNAM qui le relève, sans doute parce que ses compagnies membres veulent bien être « solidaires » mais pas être les vaches à lait de l’économie, c’est que tout ceci est conduit en dépit du bon sens.
Je cite la FNAM : « En 2013, le gouvernement a décidé d’augmenter cette taxe de 12,7%, or UNITAID a mis en place un processus rigoureux de choix des projets à financer, ce qui en moyenne ne permet pas d'utiliser la totalité des ressources.
Résultat : il y a 2 ans, 600 millions de dollars étaient non affectés, cherchez l’erreur...
La Cour des Comptes souligne que l’État a prélevé en 2015, 10 millions d’euros sur la Taxe de Solidarité par processus d’écrêtement et soulève donc la question de sa pertinence.
La suspension du paiement de cette taxe pendant 5 ans ne nuirait en aucune manière à l’action d’UNITAID, qui pourrait ainsi consommer ses excédents de trésorerie sans renoncer à ses actions ».
Pourquoi ne pas l’appliquer au niveau international ?
Pourquoi ne pas aussi taxer la SNCF, laquelle peut ainsi se permettre de mettre en vente des billets Prem’s qui ne sont plus disponibles dès leur mise en vente…
Le plus inquiétant dans cette histoire, et c’est la FNAM qui le relève, sans doute parce que ses compagnies membres veulent bien être « solidaires » mais pas être les vaches à lait de l’économie, c’est que tout ceci est conduit en dépit du bon sens.
Je cite la FNAM : « En 2013, le gouvernement a décidé d’augmenter cette taxe de 12,7%, or UNITAID a mis en place un processus rigoureux de choix des projets à financer, ce qui en moyenne ne permet pas d'utiliser la totalité des ressources.
Résultat : il y a 2 ans, 600 millions de dollars étaient non affectés, cherchez l’erreur...
La Cour des Comptes souligne que l’État a prélevé en 2015, 10 millions d’euros sur la Taxe de Solidarité par processus d’écrêtement et soulève donc la question de sa pertinence.
La suspension du paiement de cette taxe pendant 5 ans ne nuirait en aucune manière à l’action d’UNITAID, qui pourrait ainsi consommer ses excédents de trésorerie sans renoncer à ses actions ».
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J’avais donc bien raison, n’en déplaise à mon pote Rial, de demander récemment, « où passait l’argent de cette taxe » ?
Parce que, avouez que « 600 millions de dollars non affectés », c’est pas de la roupie de sansonnet !
Je laisse les professionnels que vous êtes, ainsi que les contribuables, méditer sur ceci (ou cela). Mais il est clair que la compétitivité de notre secteur ne peut qu’en être affectée…
Quant à la taxe de sureté, c’est quasiment un gros scandale. Ou alors, à quoi sert l’Etat, censé en théorie protéger activement ses citoyens ? Ben non, là encore, ce sont les citoyens qui doivent payer pour voyager l’esprit serein à bord d’aéroplanes !
Ce qui, à la limite, serait moins grave si nos pouvoirs publics avaient une véritable stratégie de soutien au pavillon aérien français face à la concurrence internationale de plus en plus féroce.
Apparemment, tel n’est pas le cas.
Mais faut pas non plus s’étonner que le chômage, particulièrement dans le secteur du tourisme et de l’aérien soit en hausse constante…
Parce que, avouez que « 600 millions de dollars non affectés », c’est pas de la roupie de sansonnet !
Je laisse les professionnels que vous êtes, ainsi que les contribuables, méditer sur ceci (ou cela). Mais il est clair que la compétitivité de notre secteur ne peut qu’en être affectée…
Quant à la taxe de sureté, c’est quasiment un gros scandale. Ou alors, à quoi sert l’Etat, censé en théorie protéger activement ses citoyens ? Ben non, là encore, ce sont les citoyens qui doivent payer pour voyager l’esprit serein à bord d’aéroplanes !
Ce qui, à la limite, serait moins grave si nos pouvoirs publics avaient une véritable stratégie de soutien au pavillon aérien français face à la concurrence internationale de plus en plus féroce.
Apparemment, tel n’est pas le cas.
Mais faut pas non plus s’étonner que le chômage, particulièrement dans le secteur du tourisme et de l’aérien soit en hausse constante…