La Case de l'Oncle Dom : la raison a eu raison en Selectourie... enfin !

Il était temps. Cette fois, les urnes ont parlé et le vote des électeurs a été impitoyable.

aurent Abitbol a été élu à l'unanimité à la présidence de ce réseau qui partait, faut-il le rappeler, à vau-l'eau…

Comme me le disait un administrateur, pas franchement réjoui de ces résultats, "la démocratie s'est exprimée".

Bientôt peut-être, en Tourcomie ?

Décidément, on ferait un parallèle avec la vie politique de notre pays, on s'y retrouverait aisément.

Pour une fois, après avoir délaissé pendant des années la vie de leur Réseau et subi sans vraiment s'y intéresser les inepties et les sombres tractations politiques en coulisses, les adhérents ont sanctionné.

Exit donc pour les administrateurs plus imbus de leurs égos et de leurs propres intérêts au profit d'une véritable administration soucieuse de l'intérêt de tous.

Jean-Luc Dufrenne, Didier Calas n'ont pas été reconduits et quant à Dominique Beljanski, elle aura eu au moins le bon sens de ne pas briguer un troisième mandat…

Mais que de temps perdu…

Laurent Abitbol n'est surement pas un saint non plus, mais au moins, il peut apporter à ce réseau ce que tous les adhérents espèrent depuis la fusion : devenir, comme me le disait un des nouveaux administrateurs élus, "une véritable machine commerciale" (il a même cité "une machine de guerre commerciale"), répondant à des critères économiques précis et source de profits pour tous…

Fournisseurs compris, lesquels commençaient sérieusement à douter de l'intérêt d'un réseau qui ne songeait qu'à les ponctionner sans aucun service en retour !

Bref, l'ancienne direction est tombée par KO et il est temps, maintenant, de passer aux choses sérieuses.

Au passage, faudra quand même vider les tiroirs, histoire d'en balayer quelques vieux cadavres…

Car tout reste à faire. Depuis l'épisode pour le moins imbécile du passage à la commission TTC, la confiance entre fournisseurs et distributeurs a chuté. Pour ne pas dire qu'elle s'est effondrée et qu'il va maintenant falloir recoller, si tant est que ce soit possible, les morceaux.

Et je crois qu'il reste encore un peu d'espoir. Abitbol est clair et il ne pourra de toutes façons pas faire marche arrière. Il est, en quelque sorte, condamné à réussir, ce qui ne sera pas aisé malgré tout.

Les vieilles rancœurs ne s'effacent pas aussi vite que le vent balaye les feuilles mortes et il va falloir user, ce qu'il sait remarquablement bien faire, de toute la diplomatie et la volonté possible afin de rétablir un secteur économique en pleine déshérence.

Il peut compter sur l'équipe de permanents, dont les sourires éclairaient les visages à la sortie de cette Assemblée Générale. Il peut aussi compter sur le Directeur Général, qui, sorti enfin de son placard, aura au moins eu le temps d'apprécier et de comprendre (si cela était possible), les rouages de cette grande maison.

C'est la semaine prochaine que doit se tenir le traditionnel cocktail de l'été du réseau. Il ne fait aucun doute que chacun aura à cœur de faire bonne figure et lever un verre à l'avenir (radieux ?) de ce réseau enfin libéré…

Jean-Pierre Mas, très discret et toujours très malin, me confiait au sortir de cette élection : "C'est très bien. Nous avons enfin une gouvernance apaisée et les blocs disparaissent".

Tel le chat, le malin matois retombe toujours sur ses pattes. Il suffit de prendre le bon train, même en marche !