L’aéroport Roland Garros fait moins bien qu'en 2020 depuis le début de l'année... - Crédit photo : Aeroport Roland Garros
Il est possible de tout faire dire aux chiffres, il suffit de choisir le focus.
Au niveau micro, l'aéroport Roland Garros de la Réunion dresse un bilan estival plutôt correct. Un tel jugement est possible, car pour accéder à l'île, il fallait montrer patte blanche depuis l'Hexagone.
Malgré de lourdes restrictions et une situation sanitaire délicate, l'Île de la Réunion a réussi l'exploit de faire bien mieux que l'été 2020 (+47,7%, avec 249 290 passagers) sur ses lignes depuis la métropole, mais moins bien que 2019 (-19,5%).
Un peu plus au sud, avec une pandémie qui a plutôt épargné Mayotte durant l'été 2021, le trafic a bien rebondi pour dépasser celui constaté avant la pandémie (35 210 passagers sur juillet et août).
Seuls quelques vols ont, d’autre part, été opérés sur l’île Maurice et Madagascar, pendant cette période de vacances scolaires, qui correspond, habituellement, à un pic de trafic sur ces destinations.
Ainsi le focus, micro sur un laps de temps relativement faible à savoir les deux mois estivaux, est plutôt satisfaisait au regard des restrictions.
Au niveau micro, l'aéroport Roland Garros de la Réunion dresse un bilan estival plutôt correct. Un tel jugement est possible, car pour accéder à l'île, il fallait montrer patte blanche depuis l'Hexagone.
Malgré de lourdes restrictions et une situation sanitaire délicate, l'Île de la Réunion a réussi l'exploit de faire bien mieux que l'été 2020 (+47,7%, avec 249 290 passagers) sur ses lignes depuis la métropole, mais moins bien que 2019 (-19,5%).
Un peu plus au sud, avec une pandémie qui a plutôt épargné Mayotte durant l'été 2021, le trafic a bien rebondi pour dépasser celui constaté avant la pandémie (35 210 passagers sur juillet et août).
Seuls quelques vols ont, d’autre part, été opérés sur l’île Maurice et Madagascar, pendant cette période de vacances scolaires, qui correspond, habituellement, à un pic de trafic sur ces destinations.
Ainsi le focus, micro sur un laps de temps relativement faible à savoir les deux mois estivaux, est plutôt satisfaisait au regard des restrictions.
L’aéroport Roland Garros fait moins bien qu'en 2020 depuis le début de l'année...
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Et si nous prenons un peu de hauteur, en changeant le focus sur l'ensemble de l'année 2021, alors malheureusement le bilan est relativement négatif.
Avec 570 747 passagers de janvier à août 2021, l'aéroport réalise une année en net retrait même par rapport à 2020 (21,7%) et divisé par deux par rapport à 2019 (55,8%).
Les lignes franco-françaises sauvent l'infrastructure, puisque le trafic est quasiment équivalent à celui de 2020 (-1,3%) mais moitié moindre (-48,4%) que celui de 2019.
"L’impact de la crise sanitaire se fait encore, durement, ressentir sur le trafic aérien, réduit aux liaisons avec la métropole et Mayotte et à des échanges très limités avec Madagascar et Maurice," explique le communiqué de presse.
Le nombre de passagers en provenance et à destination de l’île Maurice est en chute libre (1 697 depuis le début de l’année) et l’activité reste limitée à quelques vols ponctuels entre Madagascar et La Réunion (1 337 passagers).
Les autres lignes régionales (vers les Comores, les Seychelles, l’Afrique du Sud) et long-courriers internationales (vers l’Inde, la Thaïlande et la Chine) sont fermées, depuis le début de la pandémie.
Et comme pour les compagnies, l'aéroport est sauvé par le fret.
Celui de la Réunion est un maillon essentiel de l’approvisionnement de l’île en produits périssables et en médicaments ainsi que pour les exportations de produits frais (fruits, poissons).
13.736 tonnes de marchandises ont été comptabilisées de janvier à août 2021. Si ce chiffre est en recul de 21,8% par rapport à 2019, il progresse légèrement (+1,3%) par rapport à l’an passé et la baisse est plus sensible sur les exportations que sur les importations.
Avec 570 747 passagers de janvier à août 2021, l'aéroport réalise une année en net retrait même par rapport à 2020 (21,7%) et divisé par deux par rapport à 2019 (55,8%).
Les lignes franco-françaises sauvent l'infrastructure, puisque le trafic est quasiment équivalent à celui de 2020 (-1,3%) mais moitié moindre (-48,4%) que celui de 2019.
"L’impact de la crise sanitaire se fait encore, durement, ressentir sur le trafic aérien, réduit aux liaisons avec la métropole et Mayotte et à des échanges très limités avec Madagascar et Maurice," explique le communiqué de presse.
Le nombre de passagers en provenance et à destination de l’île Maurice est en chute libre (1 697 depuis le début de l’année) et l’activité reste limitée à quelques vols ponctuels entre Madagascar et La Réunion (1 337 passagers).
Les autres lignes régionales (vers les Comores, les Seychelles, l’Afrique du Sud) et long-courriers internationales (vers l’Inde, la Thaïlande et la Chine) sont fermées, depuis le début de la pandémie.
Et comme pour les compagnies, l'aéroport est sauvé par le fret.
Celui de la Réunion est un maillon essentiel de l’approvisionnement de l’île en produits périssables et en médicaments ainsi que pour les exportations de produits frais (fruits, poissons).
13.736 tonnes de marchandises ont été comptabilisées de janvier à août 2021. Si ce chiffre est en recul de 21,8% par rapport à 2019, il progresse légèrement (+1,3%) par rapport à l’an passé et la baisse est plus sensible sur les exportations que sur les importations.