Que se passerait-il si Marietton rachetait un TO concurrent à l’un des autres ? Qui remporterait le gros lot pour le pilotage des ventes, entre par exemple un Austral Lagons et un acteur similaire racheté ? - DR
Ce dernier congrès Selectour, intense, aura vu la consécration, non seulement de Laurent Abitbol, mais également de la force de frappe d’un réseau qu’il aura, qu’on le veuille ou non, totalement domestiqué.
Étonnant ? Pas tellement, car l’homme est vrai, intelligent et sans crainte.
Et comme il est vrai, il n’a jamais caché ses intentions, ce qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de beaucoup qui paraissent maintenant s’en mordre les doigts !
Et pourtant. Ce n’est pas faute d’avoir affiché clairement ses intentions.
Abitbol, grâce à ses acquisitions à travers le Groupe Marietton, « pilote » aujourd'hui plus de 1 500 points de vente sur le marché français et poursuit ses investissements, tant dans le domaine de la distribution que dans celui du tour-operating !
LIRE : Laurent Abitbol (Selectour) : "Je pense que les agences vont gagner 2 fois plus"
Étonnant ? Pas tellement, car l’homme est vrai, intelligent et sans crainte.
Et comme il est vrai, il n’a jamais caché ses intentions, ce qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de beaucoup qui paraissent maintenant s’en mordre les doigts !
Et pourtant. Ce n’est pas faute d’avoir affiché clairement ses intentions.
Abitbol, grâce à ses acquisitions à travers le Groupe Marietton, « pilote » aujourd'hui plus de 1 500 points de vente sur le marché français et poursuit ses investissements, tant dans le domaine de la distribution que dans celui du tour-operating !
LIRE : Laurent Abitbol (Selectour) : "Je pense que les agences vont gagner 2 fois plus"
Dominique Gobert - DR
N’a-t-il pas acheté Havas, puis quelques mini-réseaux ? Ne devrait-il pas en acquérir dans les toutes prochaines semaines un ou deux supplémentaires ?
Sans compter sur le rachat de Carrefour Voyages, pour lequel il est en compétition avec Karavel/Fram.
Encore que pour ce dernier, il faudra que de Mendonça comprenne la différence entre le voyage « en ligne » et la gestion d’agences de voyages physiques. Et là, c’est pas gagné…
Idem pour le tour-operating : petit à petit, Abitbol poursuit la construction de son empire. Héliades en est une des pierres fondatrices, en attendant un autre tour-opérateur que tout le monde connait (parce qu’il ne sait pas garder un secret, même de polichinelle) mais que je ne veux pas citer par respect de la parole donnée…
Je sais, on va encore se faire griller, mais bon, y’a des moments où on se sent bien en ayant respecté sa parole.
C’est pas tout. D’abord parce que Marietton dispose de capitaux importants et que l’actionnaire est ravi de constater qu’il n’a pas investi dans une coquille vide et à la gestion douteuse.
Car Abitbol n’en reste pas là, même s’il dit qu’il ne sait pas trop s’il aura la constitution physique pour tenir encore longtemps.
L’homme a des visions européennes, soutenu par un fonds Certarès qui a des ambitions toujours dans le voyage, en Espagne notamment. Et là, ça risque encore d'accroître la puissance de frappe non seulement de Selectour, mais d’Abitbol lui-même.
Sans compter sur le rachat de Carrefour Voyages, pour lequel il est en compétition avec Karavel/Fram.
Encore que pour ce dernier, il faudra que de Mendonça comprenne la différence entre le voyage « en ligne » et la gestion d’agences de voyages physiques. Et là, c’est pas gagné…
Idem pour le tour-operating : petit à petit, Abitbol poursuit la construction de son empire. Héliades en est une des pierres fondatrices, en attendant un autre tour-opérateur que tout le monde connait (parce qu’il ne sait pas garder un secret, même de polichinelle) mais que je ne veux pas citer par respect de la parole donnée…
Je sais, on va encore se faire griller, mais bon, y’a des moments où on se sent bien en ayant respecté sa parole.
C’est pas tout. D’abord parce que Marietton dispose de capitaux importants et que l’actionnaire est ravi de constater qu’il n’a pas investi dans une coquille vide et à la gestion douteuse.
Car Abitbol n’en reste pas là, même s’il dit qu’il ne sait pas trop s’il aura la constitution physique pour tenir encore longtemps.
L’homme a des visions européennes, soutenu par un fonds Certarès qui a des ambitions toujours dans le voyage, en Espagne notamment. Et là, ça risque encore d'accroître la puissance de frappe non seulement de Selectour, mais d’Abitbol lui-même.
Autres articles
-
Manor : L. A. confidential...
-
EXCLUSIF - Fournisseurs impayés : que se passe-t-il chez Univairmer ? [ABO]
-
Marietton Développement ira à l'étranger "en septembre 2025" 🔑
-
Selectour : Laurent Abitbol réélu président du Directoire
-
Laurent Abitbol : Selectour va distribuer "le plus gros bonus de l’histoire"
Sans parler de la distribution aérienne : ne veut-il pas « construire son propre système NDC ? »
Les voyagistes, qui visiblement n’ont pas trop vu venir le coup, sont inquiets, mais pas du tout dubitatifs. Inquiets, ils peuvent l’être, mais c’est trop tard. Que se passerait-il en effet, si Marietton rachetait un TO concurrent à l’un des autres ?
Un « Gold » par exemple, qui serait frontal avec un autre « Gold » indépendant ? Qui remporterait le gros lot pour le pilotage des ventes, entre par exemple un Austral Lagons et un acteur similaire racheté ?
Je me souviens, lors d’un congrès il y a une dizaine d’années, avoir dîné à une table où Laurent était aussi présent. Discret (je ne le connaissais pas et lui non plus), il n’avait pas dit trois mots… Mais il écoutait.
Que de chemin parcouru, comme on dit dans les bons films…
Et, comme l’exprime finement une camarade de la rédaction, à l’approche de ce Forum du Seto : « bientôt, il n’y aura plus qu’un seul adhérent au syndicat ». CQFD !
Les voyagistes, qui visiblement n’ont pas trop vu venir le coup, sont inquiets, mais pas du tout dubitatifs. Inquiets, ils peuvent l’être, mais c’est trop tard. Que se passerait-il en effet, si Marietton rachetait un TO concurrent à l’un des autres ?
Un « Gold » par exemple, qui serait frontal avec un autre « Gold » indépendant ? Qui remporterait le gros lot pour le pilotage des ventes, entre par exemple un Austral Lagons et un acteur similaire racheté ?
Je me souviens, lors d’un congrès il y a une dizaine d’années, avoir dîné à une table où Laurent était aussi présent. Discret (je ne le connaissais pas et lui non plus), il n’avait pas dit trois mots… Mais il écoutait.
Que de chemin parcouru, comme on dit dans les bons films…
Et, comme l’exprime finement une camarade de la rédaction, à l’approche de ce Forum du Seto : « bientôt, il n’y aura plus qu’un seul adhérent au syndicat ». CQFD !