Jean-Pierre Sauvage a totalement raison : si ADP est privatisé, les compagnies aériennes et leurs clients vont indéniablement en faire les frais - DR
La rumeur persiste dans les milieux autorisés : ADP devrait, du moins dans les intentions des pouvoirs publics, être « privatisé » (c’est-à-dire vendu, n’ayons pas peur des mots) à plus ou moins long terme…
Info ? Intox ? Difficile à cerner encore, bien que la « chose » paraisse fort possible et même très sérieusement envisagée.
Je remarque d’ailleurs au passage, l’éviction rapide et totalement inattendue de Franck Goldnadel, patron de Roissy et Numéro 2 d’ADP. Aurait-il manifesté un quelconque désaccord auprès d’Augustin quant à cette future décision ?
Hélas, l’état a des raisons que la raison ignore. Et, comme l’état dans sa propension à parfois ignorer certaines réalités économiques, on ne peut qu’être extrêmement inquiets. On a vu ce qu’avaient accompli, en un temps record, les nouveaux proprios de l’aéroport de Toulouse, des chinoas si je ne m’abuse.
Jean-Pierre Sauvage, Président de l’Association des Compagnies Aériennes en France, le BAR, dont nous publions l’interview est très clair.
Et il a totalement raison : si ADP est privatisé, les compagnies aériennes et leurs clients vont indéniablement en faire les frais. Quant à Vinci, qui n’a toujours pas totalement digéré la perte de l’ex-futur aéroport de Notre Dames des Landes, ce serait une sacrée aubaine…
Info ? Intox ? Difficile à cerner encore, bien que la « chose » paraisse fort possible et même très sérieusement envisagée.
Je remarque d’ailleurs au passage, l’éviction rapide et totalement inattendue de Franck Goldnadel, patron de Roissy et Numéro 2 d’ADP. Aurait-il manifesté un quelconque désaccord auprès d’Augustin quant à cette future décision ?
Hélas, l’état a des raisons que la raison ignore. Et, comme l’état dans sa propension à parfois ignorer certaines réalités économiques, on ne peut qu’être extrêmement inquiets. On a vu ce qu’avaient accompli, en un temps record, les nouveaux proprios de l’aéroport de Toulouse, des chinoas si je ne m’abuse.
Jean-Pierre Sauvage, Président de l’Association des Compagnies Aériennes en France, le BAR, dont nous publions l’interview est très clair.
Et il a totalement raison : si ADP est privatisé, les compagnies aériennes et leurs clients vont indéniablement en faire les frais. Quant à Vinci, qui n’a toujours pas totalement digéré la perte de l’ex-futur aéroport de Notre Dames des Landes, ce serait une sacrée aubaine…
Dominique Gobert - DR
Parce que, comme le souligne fort justement Jean-Pierre Sauvage, des investisseurs qui débourseraient quelque 20 ou 25 milliards d’euros ne vont pas rester les deux pieds dans les mêmes sabots en attendant des lustres avant de retrouver illico leurs fonds !
Où, si tel était le cas, on les appellerait des philanthropes.
Jean-Marc Janaillac, patron du groupe Air France/KLM a, lui aussi, cerné le grand danger de cette privatisation, tant sur le plan économique pur pour les compagnies aériennes clientes d’ADP, que de la perte d’une partie du patrimoine immobilier français.
Sans compter que, sur le plan du tourisme, un état qui vise l’accueil des cent millions de touristes d’ici 2020 (c’est-à-dire demain) doit être le garant de la bonne tenue de nos infrastructures aéroportuaires.
Déjà que c’est pas terrible sur le plan du contrôle aux frontières, il est à craindre de nouvelles défaillances !
Où, si tel était le cas, on les appellerait des philanthropes.
Jean-Marc Janaillac, patron du groupe Air France/KLM a, lui aussi, cerné le grand danger de cette privatisation, tant sur le plan économique pur pour les compagnies aériennes clientes d’ADP, que de la perte d’une partie du patrimoine immobilier français.
Sans compter que, sur le plan du tourisme, un état qui vise l’accueil des cent millions de touristes d’ici 2020 (c’est-à-dire demain) doit être le garant de la bonne tenue de nos infrastructures aéroportuaires.
Déjà que c’est pas terrible sur le plan du contrôle aux frontières, il est à craindre de nouvelles défaillances !
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Malheureusement, ainsi que le constate Jean-Pierre Sauvage, finalement les « clients » d’ADP, pas plus d’ailleurs que les contribuables, pour qui ADP est une source de profits, n’auront leur mot à dire.
Et que, si tel est le choix du Prince, les compagnies aériennes n’auront d’autre choix que de s’incliner, de payer des redevances souvent injustifiées par rapport au service fourni.
Quant aux passagers, comme d’habitude, ils seront aussi taxés et se morfondront encore un peu plus dans les longues files d’attentes en espérant, un jour, un avenir meilleur.
Alléluia !
Et que, si tel est le choix du Prince, les compagnies aériennes n’auront d’autre choix que de s’incliner, de payer des redevances souvent injustifiées par rapport au service fourni.
Quant aux passagers, comme d’habitude, ils seront aussi taxés et se morfondront encore un peu plus dans les longues files d’attentes en espérant, un jour, un avenir meilleur.
Alléluia !