Le projet présenté par Laurent Abitbol lors d'une réunion d'information continue de faire couler beaucoup d'encre - Crédit photo : Havas Voyages
Marcel Dassault avait créé, il y a fort longtemps un journal nommé « Jours de France ».
La règle en était simple : il ne fallait publier que des bonnes nouvelles, la plupart du temps à l’avantage de ses amis…
Je déteste être réveillé à point d’heures, particulièrement lorsque je me trouve à l’autre bout du monde, et surtout pour me faire insulter ! C’est un principe auquel je ne dérogerai pas.
Et il est inadmissible de traîner dans la boue au téléphone une journaliste qui a eu le malheur de faire son métier.
Quand on veut une presse « à la botte », il suffit d’acheter un journal. Y’en a plein à vendre et ce n’est sûrement pas la peine de menacer d’interdiction tel ou tel titre !
Fortuitement, alors que le Congrès du Cediv, ces indépendants qui agitent les idées, qui se démènent pour exister et qui, accessoirement, sont « associés »au réseau Selectour, se tient en ce moment au Cap, en Afrique du Sud, j’ai appris les nouvelles « formalités » des futurs référencements au sein de Selectour.
Ce ne sont ni des mensonges, ni des inventions, mais bien des faits. Selectour et son président ont en effet, malgré l’avis de plusieurs administrateurs (et non des moindres), organisés mardi 12 avril une « réunion d’information ».
Objectif : présenter à certains TO fournisseurs, les nouvelles conditions d’entrée au « Club ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce « projet » (qui est quand même bien abouti) a suscité un certain étonnement.
La règle en était simple : il ne fallait publier que des bonnes nouvelles, la plupart du temps à l’avantage de ses amis…
Je déteste être réveillé à point d’heures, particulièrement lorsque je me trouve à l’autre bout du monde, et surtout pour me faire insulter ! C’est un principe auquel je ne dérogerai pas.
Et il est inadmissible de traîner dans la boue au téléphone une journaliste qui a eu le malheur de faire son métier.
Quand on veut une presse « à la botte », il suffit d’acheter un journal. Y’en a plein à vendre et ce n’est sûrement pas la peine de menacer d’interdiction tel ou tel titre !
Fortuitement, alors que le Congrès du Cediv, ces indépendants qui agitent les idées, qui se démènent pour exister et qui, accessoirement, sont « associés »au réseau Selectour, se tient en ce moment au Cap, en Afrique du Sud, j’ai appris les nouvelles « formalités » des futurs référencements au sein de Selectour.
Ce ne sont ni des mensonges, ni des inventions, mais bien des faits. Selectour et son président ont en effet, malgré l’avis de plusieurs administrateurs (et non des moindres), organisés mardi 12 avril une « réunion d’information ».
Objectif : présenter à certains TO fournisseurs, les nouvelles conditions d’entrée au « Club ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce « projet » (qui est quand même bien abouti) a suscité un certain étonnement.
Dominique Gobert - DR
Nombreux d’ailleurs sont les TO (et là encore, non des moindres) qui se sont carrément insurgés contre le procédé.
N’était-ce pas plus simple, en effet, de décaler cette réunion afin que les participants, fournisseurs du Cediv, puissent également être présents à cette réunion ?
A moins que ce procédé ne soit qu’un manque d’intérêt évident pour le Cediv, partenaire de Selectour ?
Après tout, leurs accords sont conclus pour le plus grand bien de chaque entité et, ainsi que me le confiait un administrateur de Selectour, « ça permet à chacun de gagner un peu de sous en plus » !
J’ai toujours soutenu le projet et l’action de Bitbol lorsqu’il s’est attaqué à la « refonte » économique de Selectour. C’était et cela reste une excellente idée.
En revanche, il est certain que l’on ne peut avancer « ensemble » qu’avec un minimum de démocratie et de recherche de « partenariats », plutôt que de dictature économique obsolète.
Abitbol, propriétaire du réseau Havas, entend appliquer le même modèle chez Selectour. Pourquoi pas ?
La grosse crainte de la majorité des TO (je fais abstraction de mon ami Raouf, lequel tente assez maladroitement de ménager la chèvre et le chou), c’est d’une part de continuer à raquer indéfiniment pour des services peu ou mal rendus.
Car, pour être totalement objectifs, sur les « taux » de commission, pas de grands changements. Entre le 14% de l’ancien régime, assorti de « bonus » sur les « fonds marketeux », les marges arrière et autres détails, grosso modo, c’est du pareil au même.
N’était-ce pas plus simple, en effet, de décaler cette réunion afin que les participants, fournisseurs du Cediv, puissent également être présents à cette réunion ?
A moins que ce procédé ne soit qu’un manque d’intérêt évident pour le Cediv, partenaire de Selectour ?
Après tout, leurs accords sont conclus pour le plus grand bien de chaque entité et, ainsi que me le confiait un administrateur de Selectour, « ça permet à chacun de gagner un peu de sous en plus » !
J’ai toujours soutenu le projet et l’action de Bitbol lorsqu’il s’est attaqué à la « refonte » économique de Selectour. C’était et cela reste une excellente idée.
En revanche, il est certain que l’on ne peut avancer « ensemble » qu’avec un minimum de démocratie et de recherche de « partenariats », plutôt que de dictature économique obsolète.
Abitbol, propriétaire du réseau Havas, entend appliquer le même modèle chez Selectour. Pourquoi pas ?
La grosse crainte de la majorité des TO (je fais abstraction de mon ami Raouf, lequel tente assez maladroitement de ménager la chèvre et le chou), c’est d’une part de continuer à raquer indéfiniment pour des services peu ou mal rendus.
Car, pour être totalement objectifs, sur les « taux » de commission, pas de grands changements. Entre le 14% de l’ancien régime, assorti de « bonus » sur les « fonds marketeux », les marges arrière et autres détails, grosso modo, c’est du pareil au même.
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Sauf que… Comme me le disait un TO, pas vraiment choqué par les « chiffres », la véritable question est bien de savoir si le pilotage des ventes sera réel et effectif.
Chez Havas, c’est bien organisé. Chez Selectour, sorti des quelques commerciaux (dont certains départs ne sont peu ou pas remplacés) qu’en sera-t-il vraiment ?
La « carottes » afin de stimuler les ventes promises aux vendeurs ne sera-t-elle pas « absorbée » par les patrons d’agences ?
Contrairement à ce que dit Laurent Abitbol, les fournisseurs ne sont pas non plus des vaches à lait. Avec beaucoup de temps (c’est vrai), ils vont finir eux aussi par parler d’une seule et même voix…
Quant à vos adhérents, dont la grande majorité sont des « modestes », ils risquent de faire les frais de décisions hâtives et sans concertation.
Quand les fournisseurs, lassés, établiront des ventes en direct…
Et que ce soit bien clair : ni mon journal (ni surtout moi), ne sommes à la botte de personne !
Chez Havas, c’est bien organisé. Chez Selectour, sorti des quelques commerciaux (dont certains départs ne sont peu ou pas remplacés) qu’en sera-t-il vraiment ?
La « carottes » afin de stimuler les ventes promises aux vendeurs ne sera-t-elle pas « absorbée » par les patrons d’agences ?
Contrairement à ce que dit Laurent Abitbol, les fournisseurs ne sont pas non plus des vaches à lait. Avec beaucoup de temps (c’est vrai), ils vont finir eux aussi par parler d’une seule et même voix…
Quant à vos adhérents, dont la grande majorité sont des « modestes », ils risquent de faire les frais de décisions hâtives et sans concertation.
Quand les fournisseurs, lassés, établiront des ventes en direct…
Et que ce soit bien clair : ni mon journal (ni surtout moi), ne sommes à la botte de personne !