La case de l'Oncle Dom : Quand le Ceto dévoile un Seto…

Telle est en effet la question, n'est-il pas, mon vieux camarade grand breton Shakespire (je l’écris comme ça parce que j'ai envie) ?

C'est vrai, l'enfant a été quasi conçu dans la joie et l'allégresse (un enfant de l'amour ?) en mars dernier… sans pour autant être considéré par le corps médical comme un prématuré.

Quoi que…?

L'enfant-roi, selon son papa attentif, RMC (à ne pas confondre avec la station radio), va dorénavant avoir une communication "100% syndicale" (patronale, of course, et devrait bénéficier, au fil du temps, d'une "reconnaissance naturelle". Bien normal, après tout, pour un enfant naturel…

Reste maintenant à savoir comment l'enfant va grandir.

Ses parents, tous membres éminents des plus grandes familles du tourisme français, ont décidé, ni plus, ni moins, de réunir un Conseil de Famille le week-end dernier, à Deauville, afin de décider les grands principes dignes de l'éducation du bébé.

Grande question du débat : le Seto (c'est un patronyme original, non ?) va-t-il faire ses premiers pas (et ses premières conquêtes ?) au grand bal du Medef ?

Ce serait incontestablement un atout majeur… seulement le ticket d'entrée est cher. Très cher. Trop cher ? Mais, quand on aime, on ne compte pas…

L'enfant Seto (ne pas prononcer Zéto, c'est réservé à Jürgen !) devrait avoir un destin international.

C'est du moins le vœu de ses géniteurs. Seulement, là aussi, c'est compliqué, les vieilles familles préservent jalousement leurs prérogatives, c'est long, c'est compliqué, faut faire remuer des générations.

D'un autre côté, comme le dit l'enfant qui commence à s'affirmer (c'est fou ce que ça pousse vite, ma bonne amie!), "si c'est un monopole, dans le monde qui nous entoure, c'est inconcevable". Pas faux…

Reste à savoir à quel type d'éducation va se consacrer le nouvel entrant de la vie syndicale du tourisme français.

Comme toute la jeunesse qui se respecte, pleine d'espoirs et d'envie, le Seto veut "faire évoluer la profession", notamment en participant aux grandes réunions de Iata, en s'intéressant aux directives européennes, les droits des passagers, les affaires sociales et tant d'autres grands sujets.

En revanche, les positions du "petit" restent encore très modérées sur les grandes préoccupations qui agitent le Paysage Touristique Français : la trésorerie, les commissions… Faut être encore prudent là-dessus, pas s'affoler !

Reste que l'enfant pourrait enfin être le moteur d'une grande Fédération Française des Métiers du Tourisme, ce qui, finalement, n'est pas une aussi mauvaise idée qu'on le croit.

D'autant que, lorsque ce projet verra enfin le jour, les enfants des uns et des autres auront enfin grandi, leurs parents iront planter leurs choux et la nouvelle génération prendra enfin le pouvoir.

Moi, je me contenterai de regarder tout ça, en souriant. Enfin !