Jean-François Portarrieu, député LREM et Rachid Temal aux congrès EdV 2019 - DR : C.E.
Il l’a dit, il l’a fait !
J’avoue avoir eu, jusqu’à présent, un peu de mal à cerner Rachid Temal, homme à tout faire du Parti Socialiste, sénateur du Val d’Oise… et malgré tout, membre de notre grande « famille » du tourisme.
Finalement, il n’est pas si mal, Temal ! D’accord, (je n’ai pas pu m’empêcher), mais je m’ai trompé sur cet homme et sa conviction que le tourisme fait partie intégrante de l’économie du pays (VOIR).
Il nous l’avait annoncé durant le congrès des EdV à Madère : 132 sénateurs s’était engagés, à son initiative, à défendre l’amendement déposé, visant à supprimer du texte de la transposition européenne sur les voyages à forfait la notion de responsabilité de plein droit.
Les sénateurs ont suivi et dorénavant, le texte doit retourner devant l’Assemblée Nationale.
Et là, c’est pas encore, hélas, gagné.
D’abord, parce que notre bon ministre de l’Economie, celui qui change de veste plus vite que son ombre, est résolument « contre », même s’il ne semble pas y comprendre grand-chose.
LIRE : La case de l’Oncle Dom : Directive Européenne au secours... Bruno nous fout dans Le Maire !
J’avoue avoir eu, jusqu’à présent, un peu de mal à cerner Rachid Temal, homme à tout faire du Parti Socialiste, sénateur du Val d’Oise… et malgré tout, membre de notre grande « famille » du tourisme.
Finalement, il n’est pas si mal, Temal ! D’accord, (je n’ai pas pu m’empêcher), mais je m’ai trompé sur cet homme et sa conviction que le tourisme fait partie intégrante de l’économie du pays (VOIR).
Il nous l’avait annoncé durant le congrès des EdV à Madère : 132 sénateurs s’était engagés, à son initiative, à défendre l’amendement déposé, visant à supprimer du texte de la transposition européenne sur les voyages à forfait la notion de responsabilité de plein droit.
Les sénateurs ont suivi et dorénavant, le texte doit retourner devant l’Assemblée Nationale.
Et là, c’est pas encore, hélas, gagné.
D’abord, parce que notre bon ministre de l’Economie, celui qui change de veste plus vite que son ombre, est résolument « contre », même s’il ne semble pas y comprendre grand-chose.
LIRE : La case de l’Oncle Dom : Directive Européenne au secours... Bruno nous fout dans Le Maire !
N’avait-il pas déjà rejeté, devant la Commission, l’amendement déposé par des députés afin de supprimer cette notion de plein droit, d’un revers de main ?
Reste maintenant à convaincre les députés que cette « surtransposition » de la Directive Européenne risque de léser grandement nos entreprises de tourisme.
Rachid Temal, dans son intervention au Sénat, l’a fort bien présenté et expliqué. Seulement, comme nous le savons tous, la majorité de la Chambre ressemble étrangement à ce que l’on appelait, en d’autres temps, les godillots.
Bien sûr, parfois, on en voit un, deux qui, dans un sursaut vis-à-vis de leurs électeurs, s’abstiennent prudemment de voter pour telle ou telle loi… qui peut chagriner.
Comme le souligne Jean-Pierre Mas, président des EdV, chez mes confrères du QdT : « Seto, EdV et APST ont réussi, grâce à leurs arguments à convaincre les sénateurs. Il faut maintenant convaincre les députés dont nous espérons qu’ils feront preuve d’autonomie de pensée et de bon sens ! »
Ça risque de ne pas être simple. Nos députés « nouveaux » ne semblent pas vraiment être très « avertis » de l’enjeu économique du tourisme pour le pays. Et, jusqu’à présent du moins, ils ont suivi les directives issues de la tête de l’Etat, sans trop se poser de questions.
Reste maintenant à convaincre les députés que cette « surtransposition » de la Directive Européenne risque de léser grandement nos entreprises de tourisme.
Rachid Temal, dans son intervention au Sénat, l’a fort bien présenté et expliqué. Seulement, comme nous le savons tous, la majorité de la Chambre ressemble étrangement à ce que l’on appelait, en d’autres temps, les godillots.
Bien sûr, parfois, on en voit un, deux qui, dans un sursaut vis-à-vis de leurs électeurs, s’abstiennent prudemment de voter pour telle ou telle loi… qui peut chagriner.
Comme le souligne Jean-Pierre Mas, président des EdV, chez mes confrères du QdT : « Seto, EdV et APST ont réussi, grâce à leurs arguments à convaincre les sénateurs. Il faut maintenant convaincre les députés dont nous espérons qu’ils feront preuve d’autonomie de pensée et de bon sens ! »
Ça risque de ne pas être simple. Nos députés « nouveaux » ne semblent pas vraiment être très « avertis » de l’enjeu économique du tourisme pour le pays. Et, jusqu’à présent du moins, ils ont suivi les directives issues de la tête de l’Etat, sans trop se poser de questions.
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J’ai malgré tout un léger espoir. Il se trouve que durant ce congrès à Madère, un député LREM, Jean-François Portarrieu, venu de ce Sud-Ouest qui m’est particulièrement cher, parait s’être emparé de ce secteur d’activité.
Il a d’ailleurs rédigé un nouveau rapport parlementaire, qui vaut ce qu’il vaut…
Beaucoup d’évidences connues de la profession depuis plusieurs années, certes, mais une excellente remarque, concernant justement le manque de fiabilité des statistiques de fréquentation touristique en France.
Et cette remarque particulièrement futée sur les chiffres fournis par la Banque de France, laquelle, d’un seul coup de baguette (tradition ?) magique, vient de retrouver quelque 11 milliards d'euros supplémentaires venus de ces étrangers qui visitent la France !
Bien vu, Monsieur le député !
Va maintenant falloir convaincre vos « amis » que les entreprises de tourisme françaises représentent des millions d’emplois, des revenus à profusion et que, au lieu de les enterrer, il faudrait plutôt les aider.
De plus, ça ne coûte rien…
Il a d’ailleurs rédigé un nouveau rapport parlementaire, qui vaut ce qu’il vaut…
Beaucoup d’évidences connues de la profession depuis plusieurs années, certes, mais une excellente remarque, concernant justement le manque de fiabilité des statistiques de fréquentation touristique en France.
Et cette remarque particulièrement futée sur les chiffres fournis par la Banque de France, laquelle, d’un seul coup de baguette (tradition ?) magique, vient de retrouver quelque 11 milliards d'euros supplémentaires venus de ces étrangers qui visitent la France !
Bien vu, Monsieur le député !
Va maintenant falloir convaincre vos « amis » que les entreprises de tourisme françaises représentent des millions d’emplois, des revenus à profusion et que, au lieu de les enterrer, il faudrait plutôt les aider.
De plus, ça ne coûte rien…