Une nouvelle page se tourne dans l'univers du tourisme, avec le départ de Rémy Arca qui vend un Océan de Croisières - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
C’est rare et ça mérite d’être souligné : les patrons qui, à l’aube d’un « recul » (j’aime pas trop le terme de retraite) bien mérité, songent à la pérennisation de l’entreprise qu’ils ont créée, c’est rare.
Et encore plus rares sont ceux qui entendent assurer la continuité de leurs collaborateurs, de ceux qui ne sont plus, au fil des années, des « salariés », mais des amis, quasi-associés dans l’entreprise.
C’est pourtant ce que vient de faire Rémy Arca, avec toute la gentillesse qui le caractérise, en vendant sa Compagnie Internationale de Croisière à Olivier de Nicola.
Il est comme ça, Rémy : pas question de laisser cette société, devenue au fil des années non seulement un voyagiste reconnu, en tant qu’Océan de Croisières, mais également le meilleur « distributeur » des plus grands croisiéristes mondiaux.
Unanimement reconnu, mais ça c’est aussi grâce à son équipe commerciale et la toute belle Corinne, auprès de la distribution. Distribution qu’il a toujours apprécié, mais à laquelle il ne voudra pas non plus céder aux moindres caprices !
Et encore plus rares sont ceux qui entendent assurer la continuité de leurs collaborateurs, de ceux qui ne sont plus, au fil des années, des « salariés », mais des amis, quasi-associés dans l’entreprise.
C’est pourtant ce que vient de faire Rémy Arca, avec toute la gentillesse qui le caractérise, en vendant sa Compagnie Internationale de Croisière à Olivier de Nicola.
Il est comme ça, Rémy : pas question de laisser cette société, devenue au fil des années non seulement un voyagiste reconnu, en tant qu’Océan de Croisières, mais également le meilleur « distributeur » des plus grands croisiéristes mondiaux.
Unanimement reconnu, mais ça c’est aussi grâce à son équipe commerciale et la toute belle Corinne, auprès de la distribution. Distribution qu’il a toujours apprécié, mais à laquelle il ne voudra pas non plus céder aux moindres caprices !
Dominique Gobert - DR
Je lui ai posé la question de savoir pourquoi il avait également associé à cette « transaction » la société de communication So Between. Tout simple, m’a-t-il répondu avec son bon sourire et l’œil pétillant, Sophie Baillot, directrice de So Between, a longtemps œuvré au sein de la société de Rémy. Il était donc important, au même titre que ses « proches collaborateurs », qu’elle participe aussi à la poursuite de l’activité d’Un Océan de Croisières.
C’est toujours du Rémy Arca, lequel reste fidèle à ses convictions.
Et puis, voir au fil des ans des amis, grands professionnels de ce secteur d’activité disparaître sans succession, ça peut, comme il me le confiait, laisser songeur…
Une page se tourne, confie-t-il… « Il s’agit pour moi, après plus de 50 belles années dans le secteur du tourisme de transmettre l’entreprise que j’ai créée et dirigée avec mes plus fidèles collaborateurs en la confiant à un entrepreneur sérieux et enthousiasme, qui saura pérenniser son avenir et assurer son développement ».
C’est toujours du Rémy Arca, lequel reste fidèle à ses convictions.
Et puis, voir au fil des ans des amis, grands professionnels de ce secteur d’activité disparaître sans succession, ça peut, comme il me le confiait, laisser songeur…
Une page se tourne, confie-t-il… « Il s’agit pour moi, après plus de 50 belles années dans le secteur du tourisme de transmettre l’entreprise que j’ai créée et dirigée avec mes plus fidèles collaborateurs en la confiant à un entrepreneur sérieux et enthousiasme, qui saura pérenniser son avenir et assurer son développement ».
Il est vrai qu’avec Viviane Richer et Corine Renard toujours à la barre, y’a pas de gros soucis… Et c’est tant mieux, parce que ces deux-là, faut pas y toucher ! Ça, c’est mon privilège de « non-objectivité », qu’on se le dise.
Plus sérieusement, le retour d’Olivier de Nicola dans la lumière du tourisme français, c’est plutôt une bonne chose.
Certes, c’est un professionnel reconnu, malgré la triste expérience qu’il avait connue dans la grande tempête qui avait agité Fram à une époque pas si lointaine. Il est d’ailleurs très dommage qu’à l’époque, les actionnaires ne lui aient pas accordé la confiance qu’il méritait : son plan de restructuration du voyagiste aurait sûrement pu éviter la catastrophe qui a découlé de son éviction.
Mais, comme le dit avec malice Rémy Arca, une page est tournée et je lui laisse la conclusion, en lui souhaitant un juste et doux bonheur de la vie : « Pour ma part, je reste présent jusqu’en décembre 2019, de manière à assurer la transition dans les meilleures conditions.
J’aurai alors la certitude d’avoir accompli mon devoir à la fois vis-à-vis de mes équipes mais également de mes confrères et clients ».
Ça va faire quand même du vide au sein du Comex au Seto…
Plus sérieusement, le retour d’Olivier de Nicola dans la lumière du tourisme français, c’est plutôt une bonne chose.
Certes, c’est un professionnel reconnu, malgré la triste expérience qu’il avait connue dans la grande tempête qui avait agité Fram à une époque pas si lointaine. Il est d’ailleurs très dommage qu’à l’époque, les actionnaires ne lui aient pas accordé la confiance qu’il méritait : son plan de restructuration du voyagiste aurait sûrement pu éviter la catastrophe qui a découlé de son éviction.
Mais, comme le dit avec malice Rémy Arca, une page est tournée et je lui laisse la conclusion, en lui souhaitant un juste et doux bonheur de la vie : « Pour ma part, je reste présent jusqu’en décembre 2019, de manière à assurer la transition dans les meilleures conditions.
J’aurai alors la certitude d’avoir accompli mon devoir à la fois vis-à-vis de mes équipes mais également de mes confrères et clients ».
Ça va faire quand même du vide au sein du Comex au Seto…
Autres articles
-
Exploris vise les 2 500 passagers dès sa première année d’exploitation
-
Exploris : "Notre ADN, c'est l'expédition et la découverte d'endroits insolites"
-
Asie : les réservations en agences de voyages en chute libre
-
La case de l’Oncle Dom : un nouveau virus pour rendre le tourisme contagieux ?
-
La case de l’Oncle Dom : Dura lex, sed lex !