Non seulement il est malin, malgré ses airs de ne pas en avoir l’air, mais en plus, il a un véritable plan que, pudiquement ou rusément (ne cherchez pas, c’est encore un dialecte gobertien) il dévoile sans en avoir l’air.
(Vous remarquerez la syntaxe extrêmement brillante qui me vaudra sûrement une place de choix à l’Académie des faux culs) !
La phase II (ou III), on ne sait plus très bien avec Abitbol, est déjà enclenchée.
Ainsi que je l’exprimais hier, les réseaux de distribution « à la papa » datant du siècle dernier, sont révolus… et il est temps maintenant de donner un véritable sens économique au secteur.
Qu’on le veuille ou non, la concentration des entreprises du voyage est à l’ordre du jour.
Avec un seul objectif, clair mais pas nécessairement avoué : gagner un maximum de revenus.
(Vous remarquerez la syntaxe extrêmement brillante qui me vaudra sûrement une place de choix à l’Académie des faux culs) !
La phase II (ou III), on ne sait plus très bien avec Abitbol, est déjà enclenchée.
Ainsi que je l’exprimais hier, les réseaux de distribution « à la papa » datant du siècle dernier, sont révolus… et il est temps maintenant de donner un véritable sens économique au secteur.
Qu’on le veuille ou non, la concentration des entreprises du voyage est à l’ordre du jour.
Avec un seul objectif, clair mais pas nécessairement avoué : gagner un maximum de revenus.
Abitbol est loin d’être un philanthrope. Pour lui, la coopérative Selectour est un modèle quasi périmé, qui nécessite un changement profond… qu’il va certainement pouvoir réaliser grâce à la structure même de ce groupement.
Parce qu’il faut donner de la richesse à ce groupe.
N’oublions pas, en effet que, lors de la fusion, chaque membre de la coopérative a pu acquérir, via l’entité « économique du groupe », Selectour Entreprise, une SAS, des actions garantissant à chaque actionnaire le même pouvoir.
Officiellement, rien n’est fait, car, dit le Président, « je ne sais pas trop comment, mais il va falloir y arriver... »
Malin. Gros malin.
D’autant que la phase suivante du plan Abitbol consiste à une refonte des statuts, permettant une « ouverture » du capital de la SAS, transformant sans vagues une coopérative divisée et sans grande envergure à la création d’une véritable entité économique, composée de franchisés actionnaires.
Mais pas nécessairement majoritaires…
En même temps, une opportunité capitalistique pour tous ces « petits porteurs » (sans aucune connotation péjorative) qui pourraient ainsi trouver un supplément de revenus sans pour autant y perdre leur âme… En revanche, un peu de leur indépendance (mais a-t-elle lieu d’être ?).
Parce qu’il faut donner de la richesse à ce groupe.
N’oublions pas, en effet que, lors de la fusion, chaque membre de la coopérative a pu acquérir, via l’entité « économique du groupe », Selectour Entreprise, une SAS, des actions garantissant à chaque actionnaire le même pouvoir.
Officiellement, rien n’est fait, car, dit le Président, « je ne sais pas trop comment, mais il va falloir y arriver... »
Malin. Gros malin.
D’autant que la phase suivante du plan Abitbol consiste à une refonte des statuts, permettant une « ouverture » du capital de la SAS, transformant sans vagues une coopérative divisée et sans grande envergure à la création d’une véritable entité économique, composée de franchisés actionnaires.
Mais pas nécessairement majoritaires…
En même temps, une opportunité capitalistique pour tous ces « petits porteurs » (sans aucune connotation péjorative) qui pourraient ainsi trouver un supplément de revenus sans pour autant y perdre leur âme… En revanche, un peu de leur indépendance (mais a-t-elle lieu d’être ?).
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Ne nous leurrons pas. Le modèle économique traditionnel des réseaux de distribution devient, au fur et à mesure, totalement obsolète.
Et la concentration initiée par les « gros » fournisseurs laisse planer un grave déséquilibre vis-à-vis de ce secteur en général, et en France en particulier.
Abitbol l’a compris depuis fort longtemps. Parce que, sous ses airs naïfs, son tempérament convivial et affectif, c’est un véritable commerçant, un entrepreneur d’envergure.
Il a perdu un an, n’ayant pas été élu chez Selectour en 2015. Ce qui lui aura laissé finalement (ça c’est de l’optimisme) le temps de peaufiner le projet.
Pour le moment, au capital de l’entreprise Selectour, le groupe Abitbol pèse le même poids (encore que…) chaque adhérent individuel.
Sauf que l’entrée de Havas dans le réseau, assorti d’une possible augmentation de capital, peut lui permettre un achat d’actions conséquent, diluant mécaniquement une bonne partie de l’actionnariat.
En clair, avec environ 40% du capital, le pouvoir serait acquis.
Et, toujours mécaniquement, la formation d’une véritable entreprise de distribution, à but extrêmement lucratif, tant pour son actionnariat que pour sa présidence.
Egalement un moyen de s’affirmer face aux « mastodontes », même si le terme déplaît à ces derniers, en traitant ainsi d’égal à égal.
Ce qui, au bout du compte, mettra forcément en danger les « petits » tour-opérateurs, qui n’auront pas forcément les moyens de suivre.
Une opération gagnant-gagnant, en quelque sorte… à condition de réussir cette transformation.
Mais n’est-ce pas le risque dans toute OPA ?
Pour répondre à la question d’un grand éditorialiste de la presse télévisuelle, je reste persuadé que Laurent Abitbol est parfaitement capable de réussir le coup. D’autant que ses adhérents y ont tout intérêt, financièrement parlant…
A l’aube de 2018, nous aurons très certainement la réponse... à moins que tout ceci ne soit qu'une divagation de ma part !
Qui sait ?
Et la concentration initiée par les « gros » fournisseurs laisse planer un grave déséquilibre vis-à-vis de ce secteur en général, et en France en particulier.
Abitbol l’a compris depuis fort longtemps. Parce que, sous ses airs naïfs, son tempérament convivial et affectif, c’est un véritable commerçant, un entrepreneur d’envergure.
Il a perdu un an, n’ayant pas été élu chez Selectour en 2015. Ce qui lui aura laissé finalement (ça c’est de l’optimisme) le temps de peaufiner le projet.
Pour le moment, au capital de l’entreprise Selectour, le groupe Abitbol pèse le même poids (encore que…) chaque adhérent individuel.
Sauf que l’entrée de Havas dans le réseau, assorti d’une possible augmentation de capital, peut lui permettre un achat d’actions conséquent, diluant mécaniquement une bonne partie de l’actionnariat.
En clair, avec environ 40% du capital, le pouvoir serait acquis.
Et, toujours mécaniquement, la formation d’une véritable entreprise de distribution, à but extrêmement lucratif, tant pour son actionnariat que pour sa présidence.
Egalement un moyen de s’affirmer face aux « mastodontes », même si le terme déplaît à ces derniers, en traitant ainsi d’égal à égal.
Ce qui, au bout du compte, mettra forcément en danger les « petits » tour-opérateurs, qui n’auront pas forcément les moyens de suivre.
Une opération gagnant-gagnant, en quelque sorte… à condition de réussir cette transformation.
Mais n’est-ce pas le risque dans toute OPA ?
Pour répondre à la question d’un grand éditorialiste de la presse télévisuelle, je reste persuadé que Laurent Abitbol est parfaitement capable de réussir le coup. D’autant que ses adhérents y ont tout intérêt, financièrement parlant…
A l’aube de 2018, nous aurons très certainement la réponse... à moins que tout ceci ne soit qu'une divagation de ma part !
Qui sait ?