J’avoue, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en lisant chez nos confrères du Quotidien du Tourisme, dans leur édition du 28 décembre dernier la déclaration de mon Basque Bondissant favori, Pascal de Izaguirre, président de TUI France que je cite avec plaisir : « Le nouveau TUI France démarre aujourd’hui » !
Déclaration confirmée quelques jours plus tard, dans nos propres (mais oui, nous attachons une grande importance à l’hygiène) colonnes, que je cite également : « L’année 2018 marquera le véritable démarrage en tant qu’entreprise unique, avec des équipes enfin rassemblées dans un même lieu et une organisation stabilisée. (…)
Notre priorité numéro 1 sera de construire une culture d’entreprise commune, un climat où les collaborateurs se sentent motivés avec de la convivialité et du partage. Nous allons pouvoir apprécier les bénéfices attendus de cette opération d’intégration, en termes de business développement et de synergies. »
Pardon de le dire, mais pour le moment, c’est loin d’être gagné. D’abord, alors que le Groupe dégage des chiffres plutôt sympathiques pour tout actionnaire qui se respecte, en revanche la filiale française n’est pas encore dans les clous, si je puis m’exprimer ainsi.
Faut dire que de PSE en plan social, de rachat en fusion et de dégraissage divers, c’est loin d’être facile.
N’empêche que, si pour la direction française, dorénavant « tout est réglé » et que maintenant, « on va voir ce qu’on va voir », tout est encore très compliqué.
Déclaration confirmée quelques jours plus tard, dans nos propres (mais oui, nous attachons une grande importance à l’hygiène) colonnes, que je cite également : « L’année 2018 marquera le véritable démarrage en tant qu’entreprise unique, avec des équipes enfin rassemblées dans un même lieu et une organisation stabilisée. (…)
Notre priorité numéro 1 sera de construire une culture d’entreprise commune, un climat où les collaborateurs se sentent motivés avec de la convivialité et du partage. Nous allons pouvoir apprécier les bénéfices attendus de cette opération d’intégration, en termes de business développement et de synergies. »
Pardon de le dire, mais pour le moment, c’est loin d’être gagné. D’abord, alors que le Groupe dégage des chiffres plutôt sympathiques pour tout actionnaire qui se respecte, en revanche la filiale française n’est pas encore dans les clous, si je puis m’exprimer ainsi.
Faut dire que de PSE en plan social, de rachat en fusion et de dégraissage divers, c’est loin d’être facile.
N’empêche que, si pour la direction française, dorénavant « tout est réglé » et que maintenant, « on va voir ce qu’on va voir », tout est encore très compliqué.
Dominique Gobert - DR
Faut dire aussi que les syndicats du groupe TUI ont vu d’un très mauvais œil arriver leurs homologues de Transat France, lesquels, dans une grande naïveté, ont cru que dans le « rachat » de leur société, les mêmes conditions sociales devaient prévaloir.
Une sorte d’égalité dans un groupe « harmonisé », tant sur les salaires que sur les avantages (ou les inconvénients) des uns et des autres.
Apparemment, c’est loin d’être le cas, puisque, du côté des ex-salariés de Transat, représentés principalement par le syndicat qui a « supporté » Président Macron, la CFDT, on s’insurge devant l’inégalité de traitement qui leur est réservé.
« Nous ne sommes pas des salariés de seconde zone », me confiait un « ex-transat », écœuré non seulement par le manque de solidarité venu de ses « collègues » de TUI et surtout du manque d’attention que leur accorde la CGT, syndicat (pour le moment) majoritaire chez TUI France.
Faut dire que du côté des « nouveaux », la nouvelle loi Macron a été très étudiée, soupesée et devrait les conduire à l’exploiter au maximum, notamment en organisant des élections qui pourraient faire basculer la représentation syndicale vers plus de modernité et de véritable défense des salariés…
Car, après tout, ces « migrants » venus de chez Transat ne réclament rien de moins que de pouvoir travailler et participer au développement de leur nouvelle entité en toute décence.
Une sorte d’égalité dans un groupe « harmonisé », tant sur les salaires que sur les avantages (ou les inconvénients) des uns et des autres.
Apparemment, c’est loin d’être le cas, puisque, du côté des ex-salariés de Transat, représentés principalement par le syndicat qui a « supporté » Président Macron, la CFDT, on s’insurge devant l’inégalité de traitement qui leur est réservé.
« Nous ne sommes pas des salariés de seconde zone », me confiait un « ex-transat », écœuré non seulement par le manque de solidarité venu de ses « collègues » de TUI et surtout du manque d’attention que leur accorde la CGT, syndicat (pour le moment) majoritaire chez TUI France.
Faut dire que du côté des « nouveaux », la nouvelle loi Macron a été très étudiée, soupesée et devrait les conduire à l’exploiter au maximum, notamment en organisant des élections qui pourraient faire basculer la représentation syndicale vers plus de modernité et de véritable défense des salariés…
Car, après tout, ces « migrants » venus de chez Transat ne réclament rien de moins que de pouvoir travailler et participer au développement de leur nouvelle entité en toute décence.
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Ce qui, semble-t-il, est encore loin d’être le cas, si j’entends les différentes réflexions glanées en début de semaine à la sortie des bureaux : « Nous avons été rachetés par le N°1 mondial du tourisme, mais c’est vraiment bizarre, tout est si compliqué, tout le monde dirige, mais personne ne sait rien et décide encore moins » !
« Même à la production, prendre une décision sur un hôtel ou sur une prestation quelconque, ça prend des jours » ! (authentique et sic).
Faut dire aussi que bon nombre de compétences ont quitté soit TUI, soit Transat et que beaucoup sont partis avec leur « savoir » …
Quant à la CGT, peu importe, du moment qu’elle préserve ses acquis pour « ses « adhérents… Et tant pis, si les « nouveaux » n’ont pas de 13e mois !
Les salariés de Transat, dans leur procédure judiciaire pour obtenir l’égalité de traitement avec leurs homologues de TUI France ne gagneront pas, hélas.
Mais, comme me le confiait Chien Charly, qui prend de l’âge et de la sagesse, « la solidarité ne s’applique qu’à ceux qui n’y croient pas » !
Et pour le Basque Bondissant, c’est vraiment l’année de tous les dangers…
« Même à la production, prendre une décision sur un hôtel ou sur une prestation quelconque, ça prend des jours » ! (authentique et sic).
Faut dire aussi que bon nombre de compétences ont quitté soit TUI, soit Transat et que beaucoup sont partis avec leur « savoir » …
Quant à la CGT, peu importe, du moment qu’elle préserve ses acquis pour « ses « adhérents… Et tant pis, si les « nouveaux » n’ont pas de 13e mois !
Les salariés de Transat, dans leur procédure judiciaire pour obtenir l’égalité de traitement avec leurs homologues de TUI France ne gagneront pas, hélas.
Mais, comme me le confiait Chien Charly, qui prend de l’âge et de la sagesse, « la solidarité ne s’applique qu’à ceux qui n’y croient pas » !
Et pour le Basque Bondissant, c’est vraiment l’année de tous les dangers…