Certes, sur les 174 agences de voyages détenues par Thomas Cook, 149, si mes comptes sont bons, auront été reprises. En revanche, quand même plus de 300 personnes vont rester sur le carreau et ça, c’est vraiment pas bien. Joyeux Noël - DR
Cette fois, c’est joué pour Thomas Cook France, dont le Tribunal de Commerce, après moult réflexions, vient d’accorder les meilleurs morceaux à ce fameux Club des Cinq (Havas, Karavel, Salaün, Sainte Claire et Le Vacon), mené (mais ce n’est plus une surprise) par Laurent Abitbol, lequel asseoit, de plus en plus, son hégémonie sur le secteur.
LIRE : Reprise de Thomas Cook : les repreneurs enfin connus, quel avenir pour les salariés ?
Les opérations, il est vrai, ont été bien menées, même si je ne suis pas totalement confiant dans l’entente supposée régner dans ce Club des Cinq...
Et, pour les salariés qui ont été repris avec les restes de leur entreprise, j’avoue avoir une préférence « sociale » pour certains repreneurs et nettement moins pour d’autres.
Néanmoins, outre le désastre financier de cette faillite et la dégradation de l’image de marque de l’industrie du tourisme, c’est aussi un désastre humain et social.
LIRE : Reprise de Thomas Cook : les repreneurs enfin connus, quel avenir pour les salariés ?
Les opérations, il est vrai, ont été bien menées, même si je ne suis pas totalement confiant dans l’entente supposée régner dans ce Club des Cinq...
Et, pour les salariés qui ont été repris avec les restes de leur entreprise, j’avoue avoir une préférence « sociale » pour certains repreneurs et nettement moins pour d’autres.
Néanmoins, outre le désastre financier de cette faillite et la dégradation de l’image de marque de l’industrie du tourisme, c’est aussi un désastre humain et social.
Certes, sur les 174 agences de voyages détenues par Thomas Cook, 149, si mes comptes sont bons, auront été reprises.
En revanche, quand même plus de 300 personnes vont rester sur le carreau et ça c'est vraiment pas top et c'est un euphémisme... Joyeux Noël !
Et je rejoins Jean-Pierre Mas, président des EdV, lequel, interrogé hier soir sur RTL, tout en indiquant que le secteur du tourisme en France, se « portait plutôt bien », reconnaissait que la chute de Thomas Cook Group n’est pas franchement fortuite. Et je le cite : « C’est une entreprise qui était très mal gérée. Par des incompétents » !
Fermez le ban. Ça c’est dit et ce n’est pas vraiment une boutade. Cela étant, ce qui est quand même assez rare pour un syndicat patronal, EdV a décidé, en collaboration avec l’Opco mobilité d’installer une cellule d’aide aux salariés de Thomas Cook afin de les accompagner et de les aider dans leurs futures recherches d’emploi !
Je remarque au passage le communiqué publié par Thomas Cook France hier en fin de journée, qui débute par cette phrase : « Afin de sauver et de pérenniser un maximum d’emplois… ». Euh... La moitié à peine.
En revanche, pas un mot sur l’éphémère tentative (bidon ?) de reprendre par son « management » la partie voyagiste, Jet tours.
Et là encore, je rejoins Mas lorsqu’il affiche le terme de « incompétence ». Il n’y a aucune honte à avouer qu’on ne peut pas. Mais faut surtout pas donner de faux espoirs à des gens qui croient en des paroles qui n’ont aucune valeur !
En revanche, quand même plus de 300 personnes vont rester sur le carreau et ça c'est vraiment pas top et c'est un euphémisme... Joyeux Noël !
Et je rejoins Jean-Pierre Mas, président des EdV, lequel, interrogé hier soir sur RTL, tout en indiquant que le secteur du tourisme en France, se « portait plutôt bien », reconnaissait que la chute de Thomas Cook Group n’est pas franchement fortuite. Et je le cite : « C’est une entreprise qui était très mal gérée. Par des incompétents » !
Fermez le ban. Ça c’est dit et ce n’est pas vraiment une boutade. Cela étant, ce qui est quand même assez rare pour un syndicat patronal, EdV a décidé, en collaboration avec l’Opco mobilité d’installer une cellule d’aide aux salariés de Thomas Cook afin de les accompagner et de les aider dans leurs futures recherches d’emploi !
Je remarque au passage le communiqué publié par Thomas Cook France hier en fin de journée, qui débute par cette phrase : « Afin de sauver et de pérenniser un maximum d’emplois… ». Euh... La moitié à peine.
En revanche, pas un mot sur l’éphémère tentative (bidon ?) de reprendre par son « management » la partie voyagiste, Jet tours.
Et là encore, je rejoins Mas lorsqu’il affiche le terme de « incompétence ». Il n’y a aucune honte à avouer qu’on ne peut pas. Mais faut surtout pas donner de faux espoirs à des gens qui croient en des paroles qui n’ont aucune valeur !
C’est dit là encore et je souhaite que tous les laissés-pour-compte de Jet tours arrivent à se rétablir vite fait.
En revanche, mais c’est bien normal, le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres.
Je vois, à travers ces différentes reprises, trois gagnants.
Havas Voyages bien évidemment et Laurent Abitbol en particulier, lequel poursuit son ascension tranquillement. Mine de rien (et peut-être n’est-ce pas fini), tout en développant son propre tour-opérateur, il s’établit à la tête du principal réseau de distribution en France.
Havas pèse largement son poids, Selectour est un excellent complément et qu’on le veuille ou non, le paysage commence singulièrement à se dessiner.
Et les rouspéteurs de tous poils auront beau dire "Abitbol n’a pris personne par surprise", il avait clairement affiché des ambitions que personne n’a voulu prendre au sérieux. Ben, même si ça fait mal à certains, il a dit, il a fait.
Second gagnant, je vois bien Salaün Holidays, lequel, tout en finesse et avec un incroyable sens du paysan français (sans aucune intention péjorative), tisse, lui aussi, sa toile distributrice.
Principalement installé dans l’Ouest de la France, petit à petit et grâce à ces acquisitions, va pouvoir se développer vers le Sud… Finalement un petit investissement !
Quant au troisième, je suis moins sûr, même s’il pense lui aussi être gagnant, c’est Karavel. Certes, pour Fram, c’est une assez bonne idée, mais est-ce vraiment bien raisonnable ?
En revanche, mais c’est bien normal, le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres.
Je vois, à travers ces différentes reprises, trois gagnants.
Havas Voyages bien évidemment et Laurent Abitbol en particulier, lequel poursuit son ascension tranquillement. Mine de rien (et peut-être n’est-ce pas fini), tout en développant son propre tour-opérateur, il s’établit à la tête du principal réseau de distribution en France.
Havas pèse largement son poids, Selectour est un excellent complément et qu’on le veuille ou non, le paysage commence singulièrement à se dessiner.
Et les rouspéteurs de tous poils auront beau dire "Abitbol n’a pris personne par surprise", il avait clairement affiché des ambitions que personne n’a voulu prendre au sérieux. Ben, même si ça fait mal à certains, il a dit, il a fait.
Second gagnant, je vois bien Salaün Holidays, lequel, tout en finesse et avec un incroyable sens du paysan français (sans aucune intention péjorative), tisse, lui aussi, sa toile distributrice.
Principalement installé dans l’Ouest de la France, petit à petit et grâce à ces acquisitions, va pouvoir se développer vers le Sud… Finalement un petit investissement !
Quant au troisième, je suis moins sûr, même s’il pense lui aussi être gagnant, c’est Karavel. Certes, pour Fram, c’est une assez bonne idée, mais est-ce vraiment bien raisonnable ?