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La case de l’Oncle Dom : Thomas Cook... quand la Chine s’éveillera !

L’édito de Dominique Gobert


Est-ce que le tourisme industriel, terme qui ne veut strictement rien dire, a encore un avenir ? Du moins en Europe ? Rien n’est moins sûr. La preuve : Thomas Cook, que l’on peut qualifier de plus ancien industriel du tourisme chercherait une sortie… digne !


le Mardi 23 Avril 2019

Les rumeurs, qui ne sont jamais totalement fausses, laissent entrevoir une possible vente de Thomas Cook… - Photo TC
Les rumeurs, qui ne sont jamais totalement fausses, laissent entrevoir une possible vente de Thomas Cook… - Photo TC
On connait les péripéties de TUI en Europe...

Après avoir été détenue par des Grands Bretons et par des méandres économico-financiers dignes de la compréhension d’un Enarque, institution donnée fermante (c’est du moins le président de l’arrêt public qui y songe), s'est retrouvé chez des Teutons, droits dans leurs bottes et indifférents aux désirs vacanciers de leurs clients… Du moins, les Français !

Thomas Cook, le grand compétiteur concurrent, le plus ancien voyagiste du monde, négligeant les principes de ce grand navigateur aventurier, Captain Cook, a fait du voyage une énorme entreprise industrielle… mondiale.

Sans vouloir, une fois de plus, considérer que le monde a évolué, que la planète entière est découverte et connue (parfois envahie et bien abîmée) et que ce qui faisait le succès il y a quelques années, n’est plus d’actualité aujourd’hui.

Parce que, tous ces gens-là, mesdames, messieurs, n’ont jamais compris que leurs clients évoluaient, comme l’ensemble du monde d’ailleurs.

Faut dire quand même que, alors que chez TUI Teutons, on ne se pose plus de questions et que l’on reste droit dans une stratégie pour le moins improbable, chez Thomas Cook, c’est vraiment « un coup je te vois, un coup je te vois plus ».

Dominique Gobert - DR
Dominique Gobert - DR
Et je te mets une marque-enseigne avec des satellites qui fournissent le produit, un coup je te mets des Clubs aux noms changeants au gré des inspirations marketeuses, un coup je te fais de la distribution intégrée, un coup je te fais de la distribution « ouverte ».

Et que je te change les présidents, directeurs (trices) généraux et générales au gré du vent et de la conjoncture.

Ce qui, pour une entreprise cotée en bourse n’est pas franchement du meilleur effet, la valeur ayant chuté de près de 80% en quelques année.

Et ce n’est sûrement pas, contrairement à ce que j’ai lu récemment dans les gazettes, une « baisse d’activité liée à la vague de chaleur dans le nord de l’Europe qui a freiné les réservations de dernière minute ».

Faut quand même pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, comme disait mon maître Audiard, ce qui m’amène à déplorer la perte de ma petite cane préférée, sans doute happée par un prédateur nocturne…

Elle laisse mon pauvre Toto veuf et déprimé !

En attendant, les rumeurs, qui ne sont jamais totalement fausses, laissent entrevoir une possible vente de Thomas Cook… ce qui aura au moins le bénéfice de faire remonter son action, ce qui après tout, est le but recherché.

Bien évidemment, lorsque l’on parle de vente dans le tourisme, on cause aussi chinoa. Et, par le plus grand des hasards, c’est encore Fosun, proprio déjà de Club Med, et déjà actionnaire de 17% de Thomas Cook, qui apparaît à pas menus…

Giscard y a bien survécu. Alors pourquoi pas d'autres ?

Retrouvez la SAGA Thomas Cook sur TourMaG.com

Dominique Gobert Publié par Dominique Gobert Editorialiste - TourMaG.com
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