Pendant les grèves, des milliers de professionnels se sont tapés des heures supplémentaires, subissant l'ire de leurs clients, des compagnies aériennes ont perdu des millions d'euros pour faire voler le peu d'aéroplanes autorisés à voler - © niroworld - Fotolia.com
Non, n'insistez pas, vous n'aurez rien ce soir sur la Selectourie, ni sur Poupette (ou Choupette, ou Houpette, je m'y perds un peu).
Juste l'impression quand même que les réseaux de distribution sont un sacré moyen, à condition d'avoir le pouvoir, pour préparer quelques retraites… sereines.
Non, juste une digression avant d'aborder encore un sujet qui va fâcher.
Ceci alors que les annonces faites durant les conclusions des Assises du Tourisme bien poussives, laissaient entrevoir une avancée sensible des grands problèmes qui préoccupent les professionnels du Tourisme.
D'abord, une nouvelle grève des SeuNeuCeuFeu (avec un "X"?). Au moins dix jours, j'ai pas réussi à compter, à prendre en otage des gens, qui ont la chance d'avoir un boulot et qui ont bien failli le perdre.
Ou, qui, dans leur souci d'accomplir leur boulot, en ont bavé des ronds de chapeau pour se rendre sur leur lieu de travail.
Tout ça parce que les travailleurs (euphémisme, désolé) du rail, ont décidé que les réformes nécessaires à l'économie non seulement du pays, mais de leur propre société ne leur convenaient pas.
Pourtant, dans le projet de refonte et d'harmonisation de la vieille Dame de Fer, il n'est pas mentionné quelconques suppressions d'emploi. En revanche, une adaptation à la concurrence internationale, européenne surtout, parait évidente. On n'est plus au 19ème ou même au 20ème siècle.
Mais c'est mieux de faire caguer un pays entier, des touristes qui n'y comprennent rien à rien, des agents de voyages qui se démènent comme des malades pour trouver des solutions…
Juste l'impression quand même que les réseaux de distribution sont un sacré moyen, à condition d'avoir le pouvoir, pour préparer quelques retraites… sereines.
Non, juste une digression avant d'aborder encore un sujet qui va fâcher.
Ceci alors que les annonces faites durant les conclusions des Assises du Tourisme bien poussives, laissaient entrevoir une avancée sensible des grands problèmes qui préoccupent les professionnels du Tourisme.
D'abord, une nouvelle grève des SeuNeuCeuFeu (avec un "X"?). Au moins dix jours, j'ai pas réussi à compter, à prendre en otage des gens, qui ont la chance d'avoir un boulot et qui ont bien failli le perdre.
Ou, qui, dans leur souci d'accomplir leur boulot, en ont bavé des ronds de chapeau pour se rendre sur leur lieu de travail.
Tout ça parce que les travailleurs (euphémisme, désolé) du rail, ont décidé que les réformes nécessaires à l'économie non seulement du pays, mais de leur propre société ne leur convenaient pas.
Pourtant, dans le projet de refonte et d'harmonisation de la vieille Dame de Fer, il n'est pas mentionné quelconques suppressions d'emploi. En revanche, une adaptation à la concurrence internationale, européenne surtout, parait évidente. On n'est plus au 19ème ou même au 20ème siècle.
Mais c'est mieux de faire caguer un pays entier, des touristes qui n'y comprennent rien à rien, des agents de voyages qui se démènent comme des malades pour trouver des solutions…
Et finalement pourquoi ? Rien.
Le projet de réforme de la SNCF a été adopté, tranquillement par l'Assemblée Nationale. Tranquillement.
A quel coût ? Plusieurs centaines de millions d'euros. Mais, à la SNCF, quand on commande des trains trop larges pour les quais de gare, ça coûte aussi trop cher. Et l'actionnaire contribuable paiera. Tranquillement aussi.
Autre truc marrant ces derniers jours : la grève des contrôleurs aériens. Encore un grand moment de bravoure.
Des passagers qui n'avaient rien demandé à personne, qui voulaient juste passer quelques jours tranquilles au soleil et qui ont vécu pour certains leur première nuit de vacances dans les halls d'aéroport.
Comme hôtel, y'a mieux. Je ne vous parle pas des voyageurs "affaires" pour qui le business a été sacrément perturbé.
Au nom de quoi, cette grève de ces gens qui reçoivent un salaire plus que conséquent ? La possibilité, dans les années qui viennent, de connaitre une harmonisation du contrôle aérien en Europe. En clair, vaut mieux pleurer avant d'avoir mal, on sait jamais.
Le projet de réforme de la SNCF a été adopté, tranquillement par l'Assemblée Nationale. Tranquillement.
A quel coût ? Plusieurs centaines de millions d'euros. Mais, à la SNCF, quand on commande des trains trop larges pour les quais de gare, ça coûte aussi trop cher. Et l'actionnaire contribuable paiera. Tranquillement aussi.
Autre truc marrant ces derniers jours : la grève des contrôleurs aériens. Encore un grand moment de bravoure.
Des passagers qui n'avaient rien demandé à personne, qui voulaient juste passer quelques jours tranquilles au soleil et qui ont vécu pour certains leur première nuit de vacances dans les halls d'aéroport.
Comme hôtel, y'a mieux. Je ne vous parle pas des voyageurs "affaires" pour qui le business a été sacrément perturbé.
Au nom de quoi, cette grève de ces gens qui reçoivent un salaire plus que conséquent ? La possibilité, dans les années qui viennent, de connaitre une harmonisation du contrôle aérien en Europe. En clair, vaut mieux pleurer avant d'avoir mal, on sait jamais.
Autres articles
-
Sabre : premier GDS à distribuer Ouigo 🔑
-
Laurent Abitbol : Selectour va distribuer "le plus gros bonus de l’histoire"
-
Laurent Abitbol à l’AFTM : "Que la NDC, n’aille pas plus loin..." 🔑
-
Eté 2024 : les billets TGV INOUI, OUIGO et Intercités en vente dès le 13 mars
-
Selectour : Amadeus B2B Wallet entre en phase de test
Et là, c'est comme à la SNCF. Les réformes étant inéluctables et nécessaires, tout ce mouvement s'est écroulé, tel le soufflé mal cuit.
Pendant ce temps, et je ne parle pas des passagers (après tout, ils ont payé, tant pis), des milliers de professionnels se sont tapés des heures supplémentaires, subissant l'ire de leurs clients, des compagnies aériennes ont perdu des millions d'euros pour faire voler le peu d'aéroplanes autorisés à voler.
Et tout ça pourquoi ? Pour ça… c’est-à-dire rien, si ce n'est que Madame ou Monsieur Pôle Emploi a reçu quelques visiteurs de plus.
Et que, côté tourisme, tous ces mouvements d'humeur font que quelques agences, exsangues, vont encore creuser le déficit de leur Caisse de garantie !
Pendant ce temps, et je ne parle pas des passagers (après tout, ils ont payé, tant pis), des milliers de professionnels se sont tapés des heures supplémentaires, subissant l'ire de leurs clients, des compagnies aériennes ont perdu des millions d'euros pour faire voler le peu d'aéroplanes autorisés à voler.
Et tout ça pourquoi ? Pour ça… c’est-à-dire rien, si ce n'est que Madame ou Monsieur Pôle Emploi a reçu quelques visiteurs de plus.
Et que, côté tourisme, tous ces mouvements d'humeur font que quelques agences, exsangues, vont encore creuser le déficit de leur Caisse de garantie !