Les prévisions sont plus que pessimistes chez nous. Car, il est fort possible qu'avec encore un peu de temps, Air France pourrait se retaper… Mais le temps s'écoule. Vite. Très vite. Trop vite... - DR : Rob Finlayson pour Air France
Pour Air Med, malgré une pseudo "délocalisation", un plan social drastique, ça commence à sentir le pâté.
La compagnie, placée sous la protection du Tribunal de Commerce, sorte de Chapitre 11, va lui permettre d'honorer ses engagements vis-à-vis de ses affréteurs.
Mais reste-t-il vraiment de la place pour les compagnies charters ? Pas sûr !
XL Airways, malgré la ténacité et le dynamisme de son patron, ne semble guère mieux placée.
Certes, on n'en est pas au dépôt de bilan, mais si le père Magnin ne trouve pas rapidement un investisseur, ça pourrait aussi vite déraper…
Corsair s'en tire peut-être un peu mieux. Mais les résultats tant espérés ne seront pas encore au rendez-vous cette année et il va vraiment falloir un sacré effort pour que "ça passe"… sans casse !
Air Caraïbes semble s'en sortir. C'est surement la seule. L'exception qui confirme la règle ?
En même temps, elle a conquis une "niche", fort bien d'ailleurs et s'y maintient sans volonté d'aller courir le monde.
Un peu comme Air Austral, laquelle après être tombée très bas, redresse la voilure sur son pré carré !
La compagnie, placée sous la protection du Tribunal de Commerce, sorte de Chapitre 11, va lui permettre d'honorer ses engagements vis-à-vis de ses affréteurs.
Mais reste-t-il vraiment de la place pour les compagnies charters ? Pas sûr !
XL Airways, malgré la ténacité et le dynamisme de son patron, ne semble guère mieux placée.
Certes, on n'en est pas au dépôt de bilan, mais si le père Magnin ne trouve pas rapidement un investisseur, ça pourrait aussi vite déraper…
Corsair s'en tire peut-être un peu mieux. Mais les résultats tant espérés ne seront pas encore au rendez-vous cette année et il va vraiment falloir un sacré effort pour que "ça passe"… sans casse !
Air Caraïbes semble s'en sortir. C'est surement la seule. L'exception qui confirme la règle ?
En même temps, elle a conquis une "niche", fort bien d'ailleurs et s'y maintient sans volonté d'aller courir le monde.
Un peu comme Air Austral, laquelle après être tombée très bas, redresse la voilure sur son pré carré !
Et puis, bien sûr, notre pauvre Air France.
Dont notre confrère Le Figaro annonçait la future mise en place d'un nouveau "dégraissage" qui concernerait encore 5 000 salariés.
Dégraissage démenti sans grande conviction par la direction du groupe.
Mais c'est normal, faut d'abord passer par les partenaires sociaux.
Ces mêmes partenaires sociaux qui auront quand même largement œuvré pour la décadence de notre compagnie.
Le dernier "mouvement" des pilotes a quand même porté la facture à quelque 500 millions.
Faut dire que malgré la ténacité de la nouvelle équipe, depuis le départ de Spinetta et de ce grand professionnel de PH Gourgeon, le Plan Transform 2015 n'aura, finalement pas eu les résultats escomptés.
Certes, environ 8 000 postes ont été supprimés. Et des investissements importants en termes de renouvellement du produit ont été conduits.
En même temps, la "fusion" des trois compagnies Hop (Hop Hourra, désolé) n'est toujours pas faite.
Du moins socialement (ce qui coûte le plus cher). Et que cette fusion est encore loin d'être aboutie. Trois sièges sociaux, trois types de contrats et j'en oublie...
Dont notre confrère Le Figaro annonçait la future mise en place d'un nouveau "dégraissage" qui concernerait encore 5 000 salariés.
Dégraissage démenti sans grande conviction par la direction du groupe.
Mais c'est normal, faut d'abord passer par les partenaires sociaux.
Ces mêmes partenaires sociaux qui auront quand même largement œuvré pour la décadence de notre compagnie.
Le dernier "mouvement" des pilotes a quand même porté la facture à quelque 500 millions.
Faut dire que malgré la ténacité de la nouvelle équipe, depuis le départ de Spinetta et de ce grand professionnel de PH Gourgeon, le Plan Transform 2015 n'aura, finalement pas eu les résultats escomptés.
Certes, environ 8 000 postes ont été supprimés. Et des investissements importants en termes de renouvellement du produit ont été conduits.
En même temps, la "fusion" des trois compagnies Hop (Hop Hourra, désolé) n'est toujours pas faite.
Du moins socialement (ce qui coûte le plus cher). Et que cette fusion est encore loin d'être aboutie. Trois sièges sociaux, trois types de contrats et j'en oublie...
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La conception des "bases de province" a été conduite en dépit du bon sens. C'était, sur le papier, une bonne idée et on aurait surement dû y gagner en productivité. Mais pas avec une telle gabegie de personnel et des coûts exorbitants !
Et, hélas, faut pas se leurrer. Pas plus tard que le 19 décembre dernier, juste avant Noël, Juniac tirait la sonnette d'alarme en prévoyant des résultats en deçà des prévisions et par conséquent, des investissements "reportés".
Sans oublier quand même encore l'héritage du passé, particulièrement de l'estimable PH Gourgeon, qui avait conduit Air France à "bénéficier" d'une amende de 1.5 M€ par l'Autorité des Marchés Financiers pour quelques retards à communiquer les résultats durant la période 2010/2011.
D'ailleurs le bon Gourgeon avait écopé à titre perso, d'une amende de 50.000€.
Les a-t-il payés ? J'en doute… Sûrement la Cie l'aura fait à sa place ?
Toujours est-il que la situation devient de plus en plus cata, hélas, pour Air France.
Et, tandis que ses concurrentes européennes commencent lentement à s'en sortir (enfin, un peu mieux), les prévisions sont plus que pessimistes chez nous. Car, il est fort possible qu'avec encore un peu de temps, Air France pourrait se retaper…
Mais le temps s'écoule. Vite. Très vite. Trop vite...
Et, hélas, faut pas se leurrer. Pas plus tard que le 19 décembre dernier, juste avant Noël, Juniac tirait la sonnette d'alarme en prévoyant des résultats en deçà des prévisions et par conséquent, des investissements "reportés".
Sans oublier quand même encore l'héritage du passé, particulièrement de l'estimable PH Gourgeon, qui avait conduit Air France à "bénéficier" d'une amende de 1.5 M€ par l'Autorité des Marchés Financiers pour quelques retards à communiquer les résultats durant la période 2010/2011.
D'ailleurs le bon Gourgeon avait écopé à titre perso, d'une amende de 50.000€.
Les a-t-il payés ? J'en doute… Sûrement la Cie l'aura fait à sa place ?
Toujours est-il que la situation devient de plus en plus cata, hélas, pour Air France.
Et, tandis que ses concurrentes européennes commencent lentement à s'en sortir (enfin, un peu mieux), les prévisions sont plus que pessimistes chez nous. Car, il est fort possible qu'avec encore un peu de temps, Air France pourrait se retaper…
Mais le temps s'écoule. Vite. Très vite. Trop vite...