La compagnie britannique a laissé 110 000 passagers sans vol retour - Crédit photo : compte Twitter @Monarch
Pour le tourisme, sur le plan législatif, cette année démarre mal.
En France du moins, puisque cette fois, c’est fait : la transposition de la Directive Européenne sur les voyages à forfait a été publiée.
Avec une touche particulière de la part de nos bons responsables gouvernementaux, qui amplifient la transposition : pour faire simple, le professionnel est totalement responsable de la moindre « erreur », « faute », sans que le client ait besoin d’apporter une quelconque preuve de déficience. En clair, le client qui n’est pas content, pour une raison ou une autre, pourra parfaitement accuser son prestataire de faute !
Comme me le confiait Jean-Baptiste Lemoyne, notre Secrétaire d’Etat au Tourisme (côté Quai d’Orsay), « Bercy a choisi de privilégier le consommateur » !
Sincèrement, le Znav, enfin pardon EdV, et le Seto, qui veulent introduire un recours contre l’Etat Français devant le Conseil d’Etat pour « excès de pouvoir » vont droit dans le mur, sans vouloir être négatif ni pessimiste ce qui est loin d’être ma philosophie…
En France du moins, puisque cette fois, c’est fait : la transposition de la Directive Européenne sur les voyages à forfait a été publiée.
Avec une touche particulière de la part de nos bons responsables gouvernementaux, qui amplifient la transposition : pour faire simple, le professionnel est totalement responsable de la moindre « erreur », « faute », sans que le client ait besoin d’apporter une quelconque preuve de déficience. En clair, le client qui n’est pas content, pour une raison ou une autre, pourra parfaitement accuser son prestataire de faute !
Comme me le confiait Jean-Baptiste Lemoyne, notre Secrétaire d’Etat au Tourisme (côté Quai d’Orsay), « Bercy a choisi de privilégier le consommateur » !
Sincèrement, le Znav, enfin pardon EdV, et le Seto, qui veulent introduire un recours contre l’Etat Français devant le Conseil d’Etat pour « excès de pouvoir » vont droit dans le mur, sans vouloir être négatif ni pessimiste ce qui est loin d’être ma philosophie…
Dominique Gobert - DR
En revanche, pour ce pauvre Jean-Pierre Mas qui va encore avoir du boulot pour les prochains mois, le nouveau combat qui s’enclenche à Bruxelles face aux compagnies aériennes risque d’être aussi ardu… mais intéressant.
En effet, avec l’ECTAA, cette fédération européenne des professionnels du voyage, ils remettent l’ouvrage sur le tapis (ou le tapis sur l’ouvrage), afin d’obtenir de la part des autorités européennes une protection enfin efficace pour les clients, spoliés et abusés par les faillites de plus en plus nombreuses de certaines compagnies aériennes.
Lire : Faillite des compagnies : l'ECTAA demande à l'UE de protéger les passagers
Une chose absolument intolérable dont IATA, émanation des transporteurs aériens, réfute d’un geste que la décence m’empêche de vous décrire plus avant.
Il n’empêche, ainsi que le souligne cette association des professionnels, en trois mois, la faillite de trois compagnies aériennes européennes (Monarch Airlines, Air Berlin, NIKKI) a laissé sur le carreau environ 1 million de passagers. Qui n’auront eu d’autres possibilités pour rejoindre leur destination que de repayer un billet sur une autre compagnie et de pleurer abondamment leurs pécules perdus…
En effet, avec l’ECTAA, cette fédération européenne des professionnels du voyage, ils remettent l’ouvrage sur le tapis (ou le tapis sur l’ouvrage), afin d’obtenir de la part des autorités européennes une protection enfin efficace pour les clients, spoliés et abusés par les faillites de plus en plus nombreuses de certaines compagnies aériennes.
Lire : Faillite des compagnies : l'ECTAA demande à l'UE de protéger les passagers
Une chose absolument intolérable dont IATA, émanation des transporteurs aériens, réfute d’un geste que la décence m’empêche de vous décrire plus avant.
Il n’empêche, ainsi que le souligne cette association des professionnels, en trois mois, la faillite de trois compagnies aériennes européennes (Monarch Airlines, Air Berlin, NIKKI) a laissé sur le carreau environ 1 million de passagers. Qui n’auront eu d’autres possibilités pour rejoindre leur destination que de repayer un billet sur une autre compagnie et de pleurer abondamment leurs pécules perdus…
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Mais pour Bruxelles et ses séides, tout ceci n’est que de la poudre de Perlimpinpin (ou pinpin, je sais pas écrire) comme le dit si bien Président Macron. Bien sûr, comme toute entreprise, reconnait Bruxelles (la Commission, pas la ville qui s’en fout), les compagnies peuvent avoir des défaillances. Mais est-ce la peine de légiférer pour ça ? Non, bien sûr.
En trois mois, faut-il le rappeler, c’est environ un million de passagers, dont beaucoup sont (ou airaient pu être) vos clients qui sont restés au sol !
Il serait quand même temps que les compagnies aériennes soient aussi conscientes que l’on ne peut pas faire tout et n’importe quoi.
Et que, si l’on veut une Europe forte, puissante, il faudrait peut-être que ses fonctionnaires prennent conscience que la vraie vie, c’est tous les jours, sur le terrain.
Et que je laisserai la conclusion de cet édito à l’ECTAA qui « appelle les décideurs de l'UE à introduire une législation européenne spécifique établissant un mécanisme obligatoire supporté par les transporteurs aériens pour protéger les passagers contre les défaillances des compagnies aériennes, dont le coût serait inclus dans le prix du billet.
Ce mécanisme de protection devrait s'appliquer aux transporteurs de l'UE et, dans toute la mesure du possible, aux transporteurs non-UE, pour tous les billets vendus dans l'UE ».
Après tout, IATA exige des normes de plus en plus drastiques pour ses clients. En toute équité, si tant est que cette notion existe encore, la réciproque devrait juste, n’est-il pas ?
En trois mois, faut-il le rappeler, c’est environ un million de passagers, dont beaucoup sont (ou airaient pu être) vos clients qui sont restés au sol !
Il serait quand même temps que les compagnies aériennes soient aussi conscientes que l’on ne peut pas faire tout et n’importe quoi.
Et que, si l’on veut une Europe forte, puissante, il faudrait peut-être que ses fonctionnaires prennent conscience que la vraie vie, c’est tous les jours, sur le terrain.
Et que je laisserai la conclusion de cet édito à l’ECTAA qui « appelle les décideurs de l'UE à introduire une législation européenne spécifique établissant un mécanisme obligatoire supporté par les transporteurs aériens pour protéger les passagers contre les défaillances des compagnies aériennes, dont le coût serait inclus dans le prix du billet.
Ce mécanisme de protection devrait s'appliquer aux transporteurs de l'UE et, dans toute la mesure du possible, aux transporteurs non-UE, pour tous les billets vendus dans l'UE ».
Après tout, IATA exige des normes de plus en plus drastiques pour ses clients. En toute équité, si tant est que cette notion existe encore, la réciproque devrait juste, n’est-il pas ?