Georges Colson, président du Snav mais aussi du TO FRAM, s’interrogeait à Cadix sur le fait que TUI et Thomas Cook puissent imposer leur diktat à 27 millions de clients potentiels…
Force est de constater qu’après s’être emparé des 2 plus importants acteurs du marché britannique, les 2 majors pourraient poursuivre leurs « courses » en France, où ils possèdent déjà quelques beaux fleurons tels Nouvelles Frontières, TUI France ou Marmara…
L’acquisition du premier par TUI avait déjà suscité une réaction épidermique de la part de la ministre française du tourisme de l’époque, qui voulait dresser des remparts et « protéger » la spécificité du tourisme français.
Un couplet nationaliste pas vraiment réaliste ni en phase avec les exigences de l’économie internationale et du mondialisme…
Force est de constater qu’après s’être emparé des 2 plus importants acteurs du marché britannique, les 2 majors pourraient poursuivre leurs « courses » en France, où ils possèdent déjà quelques beaux fleurons tels Nouvelles Frontières, TUI France ou Marmara…
L’acquisition du premier par TUI avait déjà suscité une réaction épidermique de la part de la ministre française du tourisme de l’époque, qui voulait dresser des remparts et « protéger » la spécificité du tourisme français.
Un couplet nationaliste pas vraiment réaliste ni en phase avec les exigences de l’économie internationale et du mondialisme…
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L’escalade au gigantisme mettra-t-elle en danger le tourisme hexagonal ?
Là où le bât blesse c’est du côté des consommateurs. Régulièrement, nous rappelons dans ces colonnes la situation belge où les 2 acteurs ont mis en coupe réglée la Distribution et, partant, imposé bon gré mal gré, leurs produits au grand public.
Les tour opérateurs français sont-ils "opéables" ?
Le marché français pourrait-il connaître le même sort face à l’expansionnisme du tour opérating allemand ?
On pourrait objecter que la taille du marché hexagonal, l'atomisation de la production et ses spécificités culturelles (l’échec de TUI France en atteste) mettent notre pays à l’abri d’une telle éventualité.
Mais cet argument est-il recevable ? Le Groupe TUI a payé (cher) pour savoir que même une marque emblématique n’est pas synonyme de succès. Et encore moins lorsqu’on en créé une (TUI France) ex nihilo…
Une stratégie d’intégration horizontale consistant à racheter quelques acteurs qui comptent (Fram, Club Med…), ne s’avèrerait-elle pas bien plus payante ?
Il n’est pas dit que ce sera la méthode choisie et, si tel était le cas, on trouverait dificilement à y redire sauf à s’inquitéter de la position dominante et de la boulimie des deux Groupes que rien ne semble devoir arrêter.
En effet, une seule chose est sûre : qu’on le veuille ou non, la concentration du secteur se poursuivra de manière inéluctable. Aujourd’hui seules la Direction de la Concurrence à Bruxelles ou un marché français de l’outgoing anémié, semblent être en mesure de doucher l’enthousiasme des deux géants européens du tourisme…
Les tour opérateurs français sont-ils "opéables" ?
Le marché français pourrait-il connaître le même sort face à l’expansionnisme du tour opérating allemand ?
On pourrait objecter que la taille du marché hexagonal, l'atomisation de la production et ses spécificités culturelles (l’échec de TUI France en atteste) mettent notre pays à l’abri d’une telle éventualité.
Mais cet argument est-il recevable ? Le Groupe TUI a payé (cher) pour savoir que même une marque emblématique n’est pas synonyme de succès. Et encore moins lorsqu’on en créé une (TUI France) ex nihilo…
Une stratégie d’intégration horizontale consistant à racheter quelques acteurs qui comptent (Fram, Club Med…), ne s’avèrerait-elle pas bien plus payante ?
Il n’est pas dit que ce sera la méthode choisie et, si tel était le cas, on trouverait dificilement à y redire sauf à s’inquitéter de la position dominante et de la boulimie des deux Groupes que rien ne semble devoir arrêter.
En effet, une seule chose est sûre : qu’on le veuille ou non, la concentration du secteur se poursuivra de manière inéluctable. Aujourd’hui seules la Direction de la Concurrence à Bruxelles ou un marché français de l’outgoing anémié, semblent être en mesure de doucher l’enthousiasme des deux géants européens du tourisme…