Dans le cadre du projet de loi de finances 2025, le gouvernement souhaiterait augmenter la taxe de solidarité (Taxe Chirac) et récupérer un milliard supplémentaire - Photo Pepita
C'est un projet qui va faire vivement réagir le secteur aérien et qui va impacter, s'il est mené à bien, toute la chaîne de voyage.
Selon les Echos, le ministère de l'économie et des finances prévoit d'augmenter très sensiblement la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion, dans le cadre du projet de loi de finances 2025.
Le quotidien économique évoque une hausse de la TSBA "sans équivalent" dans le but de récupérer un milliard d'euros supplémentaires.
Selon les Echos, le ministère de l'économie et des finances prévoit d'augmenter très sensiblement la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion, dans le cadre du projet de loi de finances 2025.
Le quotidien économique évoque une hausse de la TSBA "sans équivalent" dans le but de récupérer un milliard d'euros supplémentaires.
Taxe billets d'avion : les vols long-courrier et à haute contribution dans le viseur
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La TSBA s'applique à tous les vols au départ de France. Interrogée par Les Echos Investir le groupe Air France précise qu'il est "le premier contributeur de cette taxe, avec plus de 140 millions d'euros collectés en 2023 pour Air France et Transavia", soit plus de 30% du montant total.
Il ajoute que le groupe de transport ne pourra pas absorber, seuls, les conséquences de cette hausse et devra augmenter les tarifs des prix des billets d'avions.
Selon les Echos, cette hausse de la taxe dite Chirac ciblerait les passagers à haute contribution et long-courrier. En classe affaires, elle pourrait être plus que triplée selon le nombre de kilomètres parcourus et en classe éco elle pourrait être multipliée jusqu'à 8 fois, là aussi en fonction de la distance.
L'aviation d'affaires est aussi dans le viseur. Toujours d'après les informations du quotidien, la TSBA pourrait atteindre jusqu'à 3000 euros par passager en jet privé.
Il ajoute que le groupe de transport ne pourra pas absorber, seuls, les conséquences de cette hausse et devra augmenter les tarifs des prix des billets d'avions.
Selon les Echos, cette hausse de la taxe dite Chirac ciblerait les passagers à haute contribution et long-courrier. En classe affaires, elle pourrait être plus que triplée selon le nombre de kilomètres parcourus et en classe éco elle pourrait être multipliée jusqu'à 8 fois, là aussi en fonction de la distance.
L'aviation d'affaires est aussi dans le viseur. Toujours d'après les informations du quotidien, la TSBA pourrait atteindre jusqu'à 3000 euros par passager en jet privé.
Hausse de la taxe Chirac : les low cost aussi dans le colimateur
Sur les vols vers les DOM ou intra-européens, la hausse de la TSBA semble encore en discussion, en revanche elle pourrait aussi cibler les compagnies low cost.
Depuis plusieurs années, des voix s'élèvent pour une taxation plus importante du secteur aérien. Dernièrement c'est le réseau Action Climat s'est prononcé vers la création d'une "taxe grands voyageurs". L'association rappelait que les niches fiscales du secteur aérien coûtent environ 9 milliards d’euros par an à la France.
L'association a également évoqué le relèvement de la Taxe Chirac sur les billets d’avion avec notamment un barème élevé pour les jets privés en location.
En mai dernier, la FNAM (Fédération Nationale de l'Aviation Marchande) craignait une nouvelle taxation de l'aérien. Son Président Pascal de Izaguirre, avait alors déclaré : « Le transport aérien français doit bénéficier d’un cadre fiscal stable sur la durée lui permettant de financer sa décarbonation, tandis que la concurrence internationale ne peut rester plus longtemps l’impensé des politiques nationale et communautaire. »
A l'époque, le Ministre des transports, Patrice Vergriete avait répondu : « i[il n’y a pas de volonté du ministère des Transports ou du gouvernement d’augmenter la fiscalité sur l’aérien, ce n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour. »
Mais depuis ses déclarations, la dissolution de l'Assemblée Nationale et la constitution du nouveau gouvernement ont rebattu les cartes...
Depuis plusieurs années, des voix s'élèvent pour une taxation plus importante du secteur aérien. Dernièrement c'est le réseau Action Climat s'est prononcé vers la création d'une "taxe grands voyageurs". L'association rappelait que les niches fiscales du secteur aérien coûtent environ 9 milliards d’euros par an à la France.
L'association a également évoqué le relèvement de la Taxe Chirac sur les billets d’avion avec notamment un barème élevé pour les jets privés en location.
En mai dernier, la FNAM (Fédération Nationale de l'Aviation Marchande) craignait une nouvelle taxation de l'aérien. Son Président Pascal de Izaguirre, avait alors déclaré : « Le transport aérien français doit bénéficier d’un cadre fiscal stable sur la durée lui permettant de financer sa décarbonation, tandis que la concurrence internationale ne peut rester plus longtemps l’impensé des politiques nationale et communautaire. »
A l'époque, le Ministre des transports, Patrice Vergriete avait répondu : « i[il n’y a pas de volonté du ministère des Transports ou du gouvernement d’augmenter la fiscalité sur l’aérien, ce n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour. »
Mais depuis ses déclarations, la dissolution de l'Assemblée Nationale et la constitution du nouveau gouvernement ont rebattu les cartes...