Partir plus souvent et moins loin : Français sur deux part une fois tous les trois mois en week-end - DR
Selon la récente étude menée par Weekendesk expert en tourisme de proximité, un Français sur deux part une fois tous les trois mois en week-end.
Un comportement qu’il est possible de comparer avec les autres données de l’étude menée également sur l’Espagne et la Belgique.
Jusqu’à cette crise sanitaire et les confinements qui ont suivi, le modèle touristique français était basé sur les vacances scolaires, avec une inflexion pour la multiplication des courts séjours avec l’avènement des RTT.
Cette pratique est devenue encore davantage une tendance de consommation forte. Dans 55% des cas, les Français partent du samedi au dimanche et dans 31% des cas, les départs se font en semaine.
Un comportement qu’il est possible de comparer avec les autres données de l’étude menée également sur l’Espagne et la Belgique.
Jusqu’à cette crise sanitaire et les confinements qui ont suivi, le modèle touristique français était basé sur les vacances scolaires, avec une inflexion pour la multiplication des courts séjours avec l’avènement des RTT.
Cette pratique est devenue encore davantage une tendance de consommation forte. Dans 55% des cas, les Français partent du samedi au dimanche et dans 31% des cas, les départs se font en semaine.
Quelques données essentielles à méditer
L’étude Weekendesk fait ressortir que :
- Près de 55% des Français partent 1 fois tous les 3 mois en weekend
- 72 % des Français et 96 % des Belges attendent des promotions pour réserver leur weekend.
- 37% des Français ont changé leurs habitudes de voyage depuis la pandémie (vs 53% pour les Espagnols)
- 96% des Français veulent consommer local lors de leur séjour
- 37% des Espagnols prennent des jours de congés autour des jours fériés (contre 6% pour les Français)
- Près de 55% des Français partent 1 fois tous les 3 mois en weekend
- 72 % des Français et 96 % des Belges attendent des promotions pour réserver leur weekend.
- 37% des Français ont changé leurs habitudes de voyage depuis la pandémie (vs 53% pour les Espagnols)
- 96% des Français veulent consommer local lors de leur séjour
- 37% des Espagnols prennent des jours de congés autour des jours fériés (contre 6% pour les Français)
Le tourisme court et local se confirme post-pandémie
Après deux ans de crise sanitaire et une quasi-impossibilité de voyager, le séjour local confirme en 2022 sa position sur le marché touristique.
Selon les résultats de l’étude, si 63% des Français déclarent ne pas avoir modifié leurs habitudes de voyage en raison du covid, pour les 37% restants, la décision est prise de voyager en France (49%), en Europe (20%), ou encore de rester dans leur propre région (17%).
« Ces chiffres confirment la volonté des Français à voyager local, que ce soit en France ou dans les pays européens frontaliers. En deux ans, cette nouvelle façon de voyager est devenue une habitude de consommation.
On peut donc penser, et c’est une bonne nouvelle pour le secteur, que ces deux années ont créé une réelle tendance comportementale ancrée dans l’économie du tourisme », explique Sébastien Venturini, CEO et porte-parole de Weekendesk.
Ce n’est pas tout à fait pareil chez nos voisins : en comparaison, un Espagnol sur deux indique avoir changé sa façon de voyager, dans la plupart des cas (53%) pour rester sur le territoire. Et du côté des Belges, ils sont 34% à voyager au sein même de leur propre pays.
Le séjour court se consomme différemment d’un pays à l’autre : 37% des Espagnols prennent des congés autour des jours fériés, alors que c’est le cas chez seulement 6% des Français.
« Les Français ont moins de jours fériés que leurs voisins espagnols, c’est ce qui explique qu’ils prennent davantage de congés pour prolonger les week-ends ou pour s’offrir une pause sur une période de vacances scolaires.
Les Espagnols, avec 14 jours fériés par an et moins de congés payés sont, quant à eux, plus enclins à partir autour de ces jours non travaillés », explique Sébastien Venturini.
Selon les résultats de l’étude, si 63% des Français déclarent ne pas avoir modifié leurs habitudes de voyage en raison du covid, pour les 37% restants, la décision est prise de voyager en France (49%), en Europe (20%), ou encore de rester dans leur propre région (17%).
« Ces chiffres confirment la volonté des Français à voyager local, que ce soit en France ou dans les pays européens frontaliers. En deux ans, cette nouvelle façon de voyager est devenue une habitude de consommation.
On peut donc penser, et c’est une bonne nouvelle pour le secteur, que ces deux années ont créé une réelle tendance comportementale ancrée dans l’économie du tourisme », explique Sébastien Venturini, CEO et porte-parole de Weekendesk.
Ce n’est pas tout à fait pareil chez nos voisins : en comparaison, un Espagnol sur deux indique avoir changé sa façon de voyager, dans la plupart des cas (53%) pour rester sur le territoire. Et du côté des Belges, ils sont 34% à voyager au sein même de leur propre pays.
Le séjour court se consomme différemment d’un pays à l’autre : 37% des Espagnols prennent des congés autour des jours fériés, alors que c’est le cas chez seulement 6% des Français.
« Les Français ont moins de jours fériés que leurs voisins espagnols, c’est ce qui explique qu’ils prennent davantage de congés pour prolonger les week-ends ou pour s’offrir une pause sur une période de vacances scolaires.
Les Espagnols, avec 14 jours fériés par an et moins de congés payés sont, quant à eux, plus enclins à partir autour de ces jours non travaillés », explique Sébastien Venturini.
Week-end : le télétravail a-t-il changé le modèle ?
Sur la question de l’impact du télétravail sur leur fréquence de départ en week-end, l’étude note que cela n’a rien changé pour plus de 44% des Français interrogés. - DR
Quid du staycation et workcation. ?
En ce qui concerne la question de l’impact du télétravail sur leur fréquence de départ en week-end, l’étude note que cela n’a rien changé pour plus de 44% des Français interrogés.
36% précisent qu’ils ne font pas de télétravail et seulement 12% admettent que le télétravail leur permet plus de flexibilité dans le choix des dates. Seuls 3% partent plus souvent qu’avant et 3% partent plus longtemps.
Les chiffres sont quasiment équivalents pour les Espagnols et pour les Belges, à tout point de vue. Les Européens préfèrent tout de même profiter pleinement de leur séjour en étant en congés malgré la flexibilité récente que permet le télétravail.
En ce qui concerne la question de l’impact du télétravail sur leur fréquence de départ en week-end, l’étude note que cela n’a rien changé pour plus de 44% des Français interrogés.
36% précisent qu’ils ne font pas de télétravail et seulement 12% admettent que le télétravail leur permet plus de flexibilité dans le choix des dates. Seuls 3% partent plus souvent qu’avant et 3% partent plus longtemps.
Les chiffres sont quasiment équivalents pour les Espagnols et pour les Belges, à tout point de vue. Les Européens préfèrent tout de même profiter pleinement de leur séjour en étant en congés malgré la flexibilité récente que permet le télétravail.
Partir en séjour-court oui, mais pas à n’importe quel prix et à certaines conditions
Week-end : l’attention accordée au prix est commune aux voyageurs Français, Espagnols et Belges - DR
Avant toute réservation, plusieurs critères sont déterminants pour le voyageur afin de choisir l’offre idéale. Le prix, la destination et la sécurité sont considérés comme les critères de sélection les plus importants pour les Français.
L’attention accordée au prix est commune aux voyageurs Français, Espagnols et Belges. Parmi les voyageurs Français sondés, 92% comparent les offres de voyages, car pour 60% d’entre eux le prix est un frein à l’achat.
Les Espagnols sont 96% à comparer et les Belges 90%. Les promotions sont même décisives pour faire pencher la balance. 72% des Français attendent d’avoir une remise avant de réserver, ce chiffre monte même à 96 % pour les touristes Belges. La problématique du pouvoir d’achat étant plus que jamais actuelle, il n’y a pas de petites économies.
Si les critères de prix, de destination et de sécurité revêtent un caractère prioritaire dans le processus de sélection, c’est moins le cas pour le développement durable, la politique d’annulation et la proximité.
Néanmoins consommer local est au cœur des préoccupations des sondés. Parmi le panel interrogé, 96% déclarent vouloir consommer des produits en circuit court et de saison. Les Espagnols et les Belges font beaucoup moins attention à ce critère. Respectivement ils ne sont que 65% et 42% à y prêter attention avant de réserver.
« Ces écarts de résultats sont purement dus aux différences culturelles entre pays. Le Français est locavore, il aime son territoire, son terroir et les produits qui lui sont propres », souligne Sébastien Venturini.
54% des Hexagonaux optent pour un séjour en demi-pension. En pleine crise du pouvoir d’achat, manger sur place permet : de réduire les dépenses extérieures, une flexibilité en cas d’activité la journée, mais aussi une logistique plus simple pour les couples avec enfants.
Weekendesk observe qu’une grande majorité des voyageurs (63%) portent une importance forte aux avis d’anciens clients. Du côté des mesures sanitaires dans les hôtels, un Français sur deux n’y accorde plus d’intérêt.
« Aujourd’hui les voyageurs aspirent à reprendre leur vie d’avant sans penser aux contraintes auxquelles ils ont trop longtemps été confrontés. Leur volonté de repartir en voyage est forte », décrypte Sébastien Venturini.
L’attention accordée au prix est commune aux voyageurs Français, Espagnols et Belges. Parmi les voyageurs Français sondés, 92% comparent les offres de voyages, car pour 60% d’entre eux le prix est un frein à l’achat.
Les Espagnols sont 96% à comparer et les Belges 90%. Les promotions sont même décisives pour faire pencher la balance. 72% des Français attendent d’avoir une remise avant de réserver, ce chiffre monte même à 96 % pour les touristes Belges. La problématique du pouvoir d’achat étant plus que jamais actuelle, il n’y a pas de petites économies.
Si les critères de prix, de destination et de sécurité revêtent un caractère prioritaire dans le processus de sélection, c’est moins le cas pour le développement durable, la politique d’annulation et la proximité.
Néanmoins consommer local est au cœur des préoccupations des sondés. Parmi le panel interrogé, 96% déclarent vouloir consommer des produits en circuit court et de saison. Les Espagnols et les Belges font beaucoup moins attention à ce critère. Respectivement ils ne sont que 65% et 42% à y prêter attention avant de réserver.
« Ces écarts de résultats sont purement dus aux différences culturelles entre pays. Le Français est locavore, il aime son territoire, son terroir et les produits qui lui sont propres », souligne Sébastien Venturini.
54% des Hexagonaux optent pour un séjour en demi-pension. En pleine crise du pouvoir d’achat, manger sur place permet : de réduire les dépenses extérieures, une flexibilité en cas d’activité la journée, mais aussi une logistique plus simple pour les couples avec enfants.
Weekendesk observe qu’une grande majorité des voyageurs (63%) portent une importance forte aux avis d’anciens clients. Du côté des mesures sanitaires dans les hôtels, un Français sur deux n’y accorde plus d’intérêt.
« Aujourd’hui les voyageurs aspirent à reprendre leur vie d’avant sans penser aux contraintes auxquelles ils ont trop longtemps été confrontés. Leur volonté de repartir en voyage est forte », décrypte Sébastien Venturini.
Partir en séjour-court : où et pour quoi faire ?
Le séjour court et local est un parfait mi-chemin entre un weekend à la maison et des vacances longue durée.- DR
Les Français sont dans l’ordre attirés par le bord de mer (58%), la ville (22%), la campagne (11%) puis la montagne (9%).
Le séjour court et local est un parfait mi-chemin entre un week-end à la maison et des vacances longue durée. Mais organiser un séjour n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’il s’agit de réserver indépendamment : le transport, l’hébergement et les activités.
Weekendesk observe que 53% des voyageurs Français optent pour des séjours tout compris, avec activité et restauration sur place, ou encore des circuits thématiques.
« Les Français qui choisissent ce type de séjour achètent une tranquillité d’esprit en soulageant leur charge mentale. Pour eux, il est cohérent et nécessaire de simplifier leur séjour avec une offre packagée pour une escapade de courte durée », analyse Sébastien Venturini.
Lire aussi :
- Coffrets cadeaux : Wonderbox souhaite reprendre Smartbox
- Rebondir après la crise : l’expérience de Weekendesk, spécialiste du court séjour en France
Le séjour court et local est un parfait mi-chemin entre un week-end à la maison et des vacances longue durée. Mais organiser un séjour n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’il s’agit de réserver indépendamment : le transport, l’hébergement et les activités.
Weekendesk observe que 53% des voyageurs Français optent pour des séjours tout compris, avec activité et restauration sur place, ou encore des circuits thématiques.
« Les Français qui choisissent ce type de séjour achètent une tranquillité d’esprit en soulageant leur charge mentale. Pour eux, il est cohérent et nécessaire de simplifier leur séjour avec une offre packagée pour une escapade de courte durée », analyse Sébastien Venturini.
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* Étude interne Weekendesk (avril 2022), menée sur sa propre clientèle française, espagnole et belge.
Panel France : 1 293 répondants
Panel Espagne : 2 518 répondants
Belgique : 722 répondants
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Panel Espagne : 2 518 répondants
Belgique : 722 répondants