1er janvier 2013. Renouveau. Bonnes résolutions. Chaque année, je m’engage à tenir pendant les 12 mois suivants une liste de bonnes résolutions.
J’attaque ma liste chaque année le 31 décembre, c’est un rituel.
Avant de commencer, je regarde celle que j’avais faite 12 mois plus tôt, je vérifie si j’ai atteint mes objectifs et je me demande invariablement ce qui a fait que je n’y arrive pas. (parce que forcément, je ne respecte absolument jamais mes bonnes résolutions).
Flashback : le 31 décembre 2011, j’avais listé mes bonnes résolutions de l’année en 5 catégories, en fonction de mes rapports avec autrui ou avec moi-même : avec les collègues, avec les clients, avec les fournisseurs, avec les mecs et avec moi-même, donc…
tu peux les relire ici
Ainsi, par exemple, je m’étais promis de ne plus tomber amoureuse en deux minutes, de ne pas draguer de garçon trop jeune et de cesser de croire que le prince charmant existe.
J’écris ce post sous le regard amoureux de Nico, de sept ans mon cadet, rencontré dans un bar et dont je suis immédiatement tombée amoureuse.
Et depuis que je l’ai rencontré, j’ai cessé de croire au prince charmant : je me suis éveillée et je sais désormais qu’il existe. La preuve : il est près de moi.
Bref, les bonnes résolutions ne servent à rien ! Et je vous énerve sans doute à vous jeter mon bonheur au visage et c’est bien compréhensible.
J’attaque ma liste chaque année le 31 décembre, c’est un rituel.
Avant de commencer, je regarde celle que j’avais faite 12 mois plus tôt, je vérifie si j’ai atteint mes objectifs et je me demande invariablement ce qui a fait que je n’y arrive pas. (parce que forcément, je ne respecte absolument jamais mes bonnes résolutions).
Flashback : le 31 décembre 2011, j’avais listé mes bonnes résolutions de l’année en 5 catégories, en fonction de mes rapports avec autrui ou avec moi-même : avec les collègues, avec les clients, avec les fournisseurs, avec les mecs et avec moi-même, donc…
tu peux les relire ici
Ainsi, par exemple, je m’étais promis de ne plus tomber amoureuse en deux minutes, de ne pas draguer de garçon trop jeune et de cesser de croire que le prince charmant existe.
J’écris ce post sous le regard amoureux de Nico, de sept ans mon cadet, rencontré dans un bar et dont je suis immédiatement tombée amoureuse.
Et depuis que je l’ai rencontré, j’ai cessé de croire au prince charmant : je me suis éveillée et je sais désormais qu’il existe. La preuve : il est près de moi.
Bref, les bonnes résolutions ne servent à rien ! Et je vous énerve sans doute à vous jeter mon bonheur au visage et c’est bien compréhensible.
Pas de bonne résolution en 2013, je ne les tiendrai pas...
Je n’ai pas l’illusion de changer cette année et j’ai décidé de ne pas prendre de bonne résolution pour 2013 puisque je ne les tiendrai pas. Je vais plutôt vous en demander. C’est parti :
Fournisseur, tu respecteras tes distributeurs :
- tour-operator, réceptif, hôtelier, tu donneras à chacun les moyens de travailler et soutiendras ceux qui te font l’honneur de revendre tes produits en leur donnant sans délai des informations précises ;
- tu appliqueras un pricing équitable, en te rappelant que pour vivre, en gros, un réceptif prend 5% de marge, un TO 10% et un distributeur 15%.
Tu accorderas donc à chacun un commissionnement qui lui permette d’être compétitif sur cette base et tu ne pratiqueras pas la distorsion de concurrence. Ainsi, tu moduleras tes prix pour que chacun puisse vivre dignement et tu t’interdiras d’accorder aux clients finaux des conditions que tu n’accordes pas à tes distributeurs ;
- tu cesseras de m’envoyer par caisses entières tes brochures moisies qui ne me servent à rien.
Fournisseur, tu respecteras tes distributeurs :
- tour-operator, réceptif, hôtelier, tu donneras à chacun les moyens de travailler et soutiendras ceux qui te font l’honneur de revendre tes produits en leur donnant sans délai des informations précises ;
- tu appliqueras un pricing équitable, en te rappelant que pour vivre, en gros, un réceptif prend 5% de marge, un TO 10% et un distributeur 15%.
Tu accorderas donc à chacun un commissionnement qui lui permette d’être compétitif sur cette base et tu ne pratiqueras pas la distorsion de concurrence. Ainsi, tu moduleras tes prix pour que chacun puisse vivre dignement et tu t’interdiras d’accorder aux clients finaux des conditions que tu n’accordes pas à tes distributeurs ;
- tu cesseras de m’envoyer par caisses entières tes brochures moisies qui ne me servent à rien.
Arrête les brochures moisies qui ne me servent à rien !
Marketeur, tu présenteras tes produits avec honnêteté :
- tu utiliseras photoshop avec parcimonie. Tu t’abstiendras de faire un montage dégueu’ en collant sur la photo d’une plage de rêve celle d’un hôtel dont l’accès à la plage se fait en traversant une autoroute ;
- tu n’indiqueras pas que l’hôtel est « à 5 minutes d’un charmant village bucolique » alors que le village bucolique est un affreux centre commercial avec 4 maisons abandonnées collées autour.
De plus, tu préciseras que « 5 minutes », c’est le temps qu’il faut pour rejoindre l’hôtel avec une moto qui monte à 200 km/h, sans s’arrêter aux feux rouges, sur une route déserte car il y aurait eu une alerte nucléaire. Parce que lorsque mon client va faire la route le 2 août en voiture, il va mettre une heure et il ne va pas me le pardonner ;
- que tu pratiques le surbooking, c’est ton droit mais aussi ton problème. Tu l’assumes : tu veilleras donc à proposer à mon client (et par mon intermédiaire) une solution de réacheminement ou de relogement qui satisfera toutes les parties.
Comme tu assumes tes pratiques commerciales, tu ne raconteras pas à mon client que tout est de la faute de l’agence de voyage qui « n’a pas réservé de chambre » pour lui.
Journaliste de la presse pro, tu veilleras à faire ton métier proprement :
- tu m’informeras en livrant une information brute mais tu m’aideras aussi à comprendre l’évolution de la profession et du marché grâce à des explications et éclaircissements. Tu feras de vraies enquêtes ;
- tu t’abstiendras de faire du people. Tu ne dénommeras pas les patrons uniquement par leur prénom car ils ne sont pas candidats à la Nouvelle Star ou la Star’Ac’ ;
- tu ne règleras pas tes comptes en prenant partie pour (ou contre) l’un ou l’autre ; tu t’abstiendras de colporter des rumeurs ; en revanche, tu n’hésiteras pas à dénoncer des faits ;
- de façon générale, tu éviteras tout ce qui peut être jugé comme étant « à deux balles »
- tu utiliseras photoshop avec parcimonie. Tu t’abstiendras de faire un montage dégueu’ en collant sur la photo d’une plage de rêve celle d’un hôtel dont l’accès à la plage se fait en traversant une autoroute ;
- tu n’indiqueras pas que l’hôtel est « à 5 minutes d’un charmant village bucolique » alors que le village bucolique est un affreux centre commercial avec 4 maisons abandonnées collées autour.
De plus, tu préciseras que « 5 minutes », c’est le temps qu’il faut pour rejoindre l’hôtel avec une moto qui monte à 200 km/h, sans s’arrêter aux feux rouges, sur une route déserte car il y aurait eu une alerte nucléaire. Parce que lorsque mon client va faire la route le 2 août en voiture, il va mettre une heure et il ne va pas me le pardonner ;
- que tu pratiques le surbooking, c’est ton droit mais aussi ton problème. Tu l’assumes : tu veilleras donc à proposer à mon client (et par mon intermédiaire) une solution de réacheminement ou de relogement qui satisfera toutes les parties.
Comme tu assumes tes pratiques commerciales, tu ne raconteras pas à mon client que tout est de la faute de l’agence de voyage qui « n’a pas réservé de chambre » pour lui.
Journaliste de la presse pro, tu veilleras à faire ton métier proprement :
- tu m’informeras en livrant une information brute mais tu m’aideras aussi à comprendre l’évolution de la profession et du marché grâce à des explications et éclaircissements. Tu feras de vraies enquêtes ;
- tu t’abstiendras de faire du people. Tu ne dénommeras pas les patrons uniquement par leur prénom car ils ne sont pas candidats à la Nouvelle Star ou la Star’Ac’ ;
- tu ne règleras pas tes comptes en prenant partie pour (ou contre) l’un ou l’autre ; tu t’abstiendras de colporter des rumeurs ; en revanche, tu n’hésiteras pas à dénoncer des faits ;
- de façon générale, tu éviteras tout ce qui peut être jugé comme étant « à deux balles »
Tu ne te verseras pas des millions en dividendes
Employeur, tu respecteras tes salariés et les candidats qui postulent à un emploi chez toi :
- quand tu reçois une candidature, tu apportes au candidat une réponse, même si elle est négative ;
- quand tu cherches un collaborateur « dynamique, justifiant de 10 ans d’expérience, et avec une forte capacité de travail », tu te prépares à sortir ton chéquier ;
- tu t’interdiras à confier des tâches de salariés à des stagiaires ;
- tu ne te verseras pas des millions en dividendes l’année où tu bloques les salaires de tes équipes et/ou entreprends un plan social ;
- de façon générale, tu feras en sorte de ne pas te payer plus de 10 fois le salaire moyen que tu verses à tes employés français ;
- tu maintiendras l’emploi en France et éviteras de recourir aux centres d’appel off-shore ;
- tu distribueras les éductours à tes équipes de vente de manière équitable.
Collègue, tu me traiteras comme tu aimerais que je te traite :
- tu as le droit d’être mal luné(e) et cela m’arrive aussi (de temps en temps…). Ces jours- là, tu me préviendras avec tact en m’envoyant par exemple un SMS sur le chemin de l’agence « je suis de vilaine humeur ce matin, je vais aboyer toute la journée contre tout le monde y compris contre toi.
Ne le prends pas personnellement et sois sympa : arrondis les angles avec les clients et ne m’accable pas. Ça ira mieux demain » ;
- tu ne me piqueras pas mon agrafeuse, mes trombones, ma calculette et mes fiches techniques lors de mon jour off (parce que oui, cette année, je prendrai des jours off : il n’est pas question que je continue à bosser 6 jours par semaine) ;
- tu me consulteras avant de réserver tes vacances et tu t’abstiendras de pondre des jumeaux, parce que moi aussi, j’ai une life.
Tout ça, bien entendu ne sont que des vœux pieux. Ne rêvez-pas !
La presse pro’ (sauf TourMaG, bien entendu…) va donner la parole aux mêmes grands patrons que d’habitude et va se concentrer (comme si ça allait changer quelque chose au destin du réseau) sur la guéguerre Jipé/Efix dans les 6 prochains mois (on parie ?).
Les fournisseurs vont nous tondre la laine sur le dos et le marché va être encore plus dur en 2013. Les salaires que vont vous verser vos patrons sans scrupule seront bien maigres.
Mais nous serons toujours là le 31 décembre 2013, gonflé(e)s à bloc, remonté(e)s comme des pendules et prêt(e)s à affronter 2014, qui sera plus difficile encore pour nous que 2013.
D’ici là, bonne année 2013 ! Si j’en crois le dernier sondage de TourMaG.com, il y a peu de chance qu’elle soit pire que 2012.
- quand tu reçois une candidature, tu apportes au candidat une réponse, même si elle est négative ;
- quand tu cherches un collaborateur « dynamique, justifiant de 10 ans d’expérience, et avec une forte capacité de travail », tu te prépares à sortir ton chéquier ;
- tu t’interdiras à confier des tâches de salariés à des stagiaires ;
- tu ne te verseras pas des millions en dividendes l’année où tu bloques les salaires de tes équipes et/ou entreprends un plan social ;
- de façon générale, tu feras en sorte de ne pas te payer plus de 10 fois le salaire moyen que tu verses à tes employés français ;
- tu maintiendras l’emploi en France et éviteras de recourir aux centres d’appel off-shore ;
- tu distribueras les éductours à tes équipes de vente de manière équitable.
Collègue, tu me traiteras comme tu aimerais que je te traite :
- tu as le droit d’être mal luné(e) et cela m’arrive aussi (de temps en temps…). Ces jours- là, tu me préviendras avec tact en m’envoyant par exemple un SMS sur le chemin de l’agence « je suis de vilaine humeur ce matin, je vais aboyer toute la journée contre tout le monde y compris contre toi.
Ne le prends pas personnellement et sois sympa : arrondis les angles avec les clients et ne m’accable pas. Ça ira mieux demain » ;
- tu ne me piqueras pas mon agrafeuse, mes trombones, ma calculette et mes fiches techniques lors de mon jour off (parce que oui, cette année, je prendrai des jours off : il n’est pas question que je continue à bosser 6 jours par semaine) ;
- tu me consulteras avant de réserver tes vacances et tu t’abstiendras de pondre des jumeaux, parce que moi aussi, j’ai une life.
Tout ça, bien entendu ne sont que des vœux pieux. Ne rêvez-pas !
La presse pro’ (sauf TourMaG, bien entendu…) va donner la parole aux mêmes grands patrons que d’habitude et va se concentrer (comme si ça allait changer quelque chose au destin du réseau) sur la guéguerre Jipé/Efix dans les 6 prochains mois (on parie ?).
Les fournisseurs vont nous tondre la laine sur le dos et le marché va être encore plus dur en 2013. Les salaires que vont vous verser vos patrons sans scrupule seront bien maigres.
Mais nous serons toujours là le 31 décembre 2013, gonflé(e)s à bloc, remonté(e)s comme des pendules et prêt(e)s à affronter 2014, qui sera plus difficile encore pour nous que 2013.
D’ici là, bonne année 2013 ! Si j’en crois le dernier sondage de TourMaG.com, il y a peu de chance qu’elle soit pire que 2012.