Pour pallier la hausse d'activité, les cars Macron ont procédé à des recrutements pendant la grève SNCF - DR : Flixbus
Après trois mois de mobilisation ponctuelle contre la réforme ferroviaire, la grève engagée par les syndicats de la SNCF a pris fin le jeudi 28 juin.
Avant d’être poursuivie par deux syndicats, la CGT Cheminots et SUD Rail, les 6 et 7 juillet dernier. Au début des vacances scolaires.
La mobilisation aura tenu 34 jours. Une perturbation d’ampleur qui a obligé les usagers à se tourner vers d’autres moyens de transport.
Avant d’être poursuivie par deux syndicats, la CGT Cheminots et SUD Rail, les 6 et 7 juillet dernier. Au début des vacances scolaires.
La mobilisation aura tenu 34 jours. Une perturbation d’ampleur qui a obligé les usagers à se tourner vers d’autres moyens de transport.
Un pic d’activité pour les compagnies de transport en autocar
La grève aura été une aubaine pour les « cars Macron », qui ont vu leur activité progresser significativement sur la période.
+60% en moyenne chez Flixbus par rapport au printemps 2017. Deux millions de passagers ont été transportés sur la période de grève, dont 100 000 nouveaux clients directement issus de la grève.
« Un jour de grève équivaut à deux fois plus de fréquentation qu’en temps normal », note Hugo Roncal, directeur général d’Eurolines/Isilines.
Chez Ouibus, l’activité a progressé de 44% pendant la grève, « avec un pic à 90% le 8 avril, note Sylvain Gaboriaud, directeur commercial et marketing de Ouibus.
Ce jour-là, nous avons transporté 20 000 voyageurs. »
Au total, 300 000 voyageurs supplémentaires ont voyagé sur la période, par rapport à 2017, dont 60% de nouveaux clients.
« La grève a permis de faire découvrir le bus à des personnes qui habituellement prennent plutôt le train, notamment à des personnes qui avaient un i[a priori sur le bus. Les premiers retours montrent que l’image a radicalement changé »,]i remarque Sylvain Gaboriaud.
+60% en moyenne chez Flixbus par rapport au printemps 2017. Deux millions de passagers ont été transportés sur la période de grève, dont 100 000 nouveaux clients directement issus de la grève.
« Un jour de grève équivaut à deux fois plus de fréquentation qu’en temps normal », note Hugo Roncal, directeur général d’Eurolines/Isilines.
Chez Ouibus, l’activité a progressé de 44% pendant la grève, « avec un pic à 90% le 8 avril, note Sylvain Gaboriaud, directeur commercial et marketing de Ouibus.
Ce jour-là, nous avons transporté 20 000 voyageurs. »
Au total, 300 000 voyageurs supplémentaires ont voyagé sur la période, par rapport à 2017, dont 60% de nouveaux clients.
« La grève a permis de faire découvrir le bus à des personnes qui habituellement prennent plutôt le train, notamment à des personnes qui avaient un i[a priori sur le bus. Les premiers retours montrent que l’image a radicalement changé »,]i remarque Sylvain Gaboriaud.
Des recrutements en gare
Le modèle économique des bus Macron est basé sur un partenariat avec des PME, qui mettent les autocars et chauffeurs à disposition.
Pas de chauffeurs chez les nouvelles recrues, donc, mais du personnel en gare dont le rôle est d’assurer l’accueil et l’orientation des clients.
« En France, en 2018, 25 agents en poste dans nos gares routières ont été recrutés, précise Delphine Chantôme, DRH de Flixbus.
Des profils opérationnels, pour rejoindre nos deux points de vente de Bercy et Lyon, et nos deux équipes à Marseille et Strasbourg pour l’orientation des passagers. Mais aussi assurer l’ouverture de deux sites tests à Bordeaux et Lille cet été, des CDD de 3 mois. »
Les recrutements ont permis d’accompagner la croissance naturelle de l’entreprise, le turn over et de répondre à l’activité pendant la grève.
« La grève a eu une réelle incidence sur nos recrutements. Nous avons recruté 5 personnes en CDD sur la période, pour suivre les prévisions de grève », poursuit-elle.
Isilines a fait appel à une dizaine de saisonniers en amont de la saison estivale, en gare de Gallieni, dans ses bureaux commerciaux et dans son centre d’appels ouvert 24h/24, 7j/7.
« Nous avons anticipé nos recrutements pour la haute saison. Nous avons dû faire face à un afflux de clientèle nouvelle, surtout en avril et mai. Une clientèle qui a besoin d'accompagnement. En juin, l’impact de la grève a été beaucoup plus faible », explique le directeur général de Isilines.
« Pendant les jours de grève, nos partenaires ont fait circuler une vingtaine d’autocars supplémentaires, soit une vingtaine ou trentaine de chauffeurs », poursuit Hugo Roncal.
De son côté, la compagnie Ouibus affirme ne pas avoir effectué de recrutements pour pallier le surcroît d’activité. Pour la partie accueil en gare de Bercy, Ouibus a mobilisé ses équipes « sédentaires » pour prêter main forte.
Pas de chauffeurs chez les nouvelles recrues, donc, mais du personnel en gare dont le rôle est d’assurer l’accueil et l’orientation des clients.
« En France, en 2018, 25 agents en poste dans nos gares routières ont été recrutés, précise Delphine Chantôme, DRH de Flixbus.
Des profils opérationnels, pour rejoindre nos deux points de vente de Bercy et Lyon, et nos deux équipes à Marseille et Strasbourg pour l’orientation des passagers. Mais aussi assurer l’ouverture de deux sites tests à Bordeaux et Lille cet été, des CDD de 3 mois. »
Les recrutements ont permis d’accompagner la croissance naturelle de l’entreprise, le turn over et de répondre à l’activité pendant la grève.
« La grève a eu une réelle incidence sur nos recrutements. Nous avons recruté 5 personnes en CDD sur la période, pour suivre les prévisions de grève », poursuit-elle.
Isilines a fait appel à une dizaine de saisonniers en amont de la saison estivale, en gare de Gallieni, dans ses bureaux commerciaux et dans son centre d’appels ouvert 24h/24, 7j/7.
« Nous avons anticipé nos recrutements pour la haute saison. Nous avons dû faire face à un afflux de clientèle nouvelle, surtout en avril et mai. Une clientèle qui a besoin d'accompagnement. En juin, l’impact de la grève a été beaucoup plus faible », explique le directeur général de Isilines.
« Pendant les jours de grève, nos partenaires ont fait circuler une vingtaine d’autocars supplémentaires, soit une vingtaine ou trentaine de chauffeurs », poursuit Hugo Roncal.
De son côté, la compagnie Ouibus affirme ne pas avoir effectué de recrutements pour pallier le surcroît d’activité. Pour la partie accueil en gare de Bercy, Ouibus a mobilisé ses équipes « sédentaires » pour prêter main forte.