Avant de donner la parole à tous les représentants du secteur sur le sujet crucial de la décarbonation, François Gemmene, chercheur spécialiste des questions du climat, a précisé les contours du sujet : « les records de température vont continuer, c’est la nouvelle norme qui est devant nous.
Ce n’est pas une crise comme le Covid et c’est notre devoir à tous de participer à la décarbonation. »
Il insiste à l’endroit des acteurs du tourisme : « ne traitez surtout pas comme si le changement climatique était une crise passagère.
Sinon vous allez vous trouver dans la situation de l’entreprise Kodak, qui n’a pas vu venir la fin du marché des pellicules ».
Ce n’est pas une crise comme le Covid et c’est notre devoir à tous de participer à la décarbonation. »
Il insiste à l’endroit des acteurs du tourisme : « ne traitez surtout pas comme si le changement climatique était une crise passagère.
Sinon vous allez vous trouver dans la situation de l’entreprise Kodak, qui n’a pas vu venir la fin du marché des pellicules ».
« Contrôler quelle sera la hausse des températures »
Pour François Gemenne, on peut néanmoins contrôler « quelle sera la hausse des températures ».
Il explique : « ce n’est pas un problème binaire, toutes les actions vont compter ». Et de rappeler que c’est le maire de La Rochelle, en mettant à disposition des vélos aux habitants dans les années 1970, qui a entraîné une « révolution urbaine, de Shanghai à New York, en passant par Paris ».
A chacun, donc, d’essayer de provoquer des révolutions par ce qui pourrait être considéré à l’origine comme de petites actions.
François Gemenne a pris ensuite le costume d’animateur pour demander à tous les responsables d’organisations professionnelles quelles étaient leurs actions pour participer à freiner la hausse des températures, qui peut changer la face du tourisme : « la Côte d’Azur était une destination hiver dans les années 50, elle peut le redevenir ».
Il explique : « ce n’est pas un problème binaire, toutes les actions vont compter ». Et de rappeler que c’est le maire de La Rochelle, en mettant à disposition des vélos aux habitants dans les années 1970, qui a entraîné une « révolution urbaine, de Shanghai à New York, en passant par Paris ».
A chacun, donc, d’essayer de provoquer des révolutions par ce qui pourrait être considéré à l’origine comme de petites actions.
François Gemenne a pris ensuite le costume d’animateur pour demander à tous les responsables d’organisations professionnelles quelles étaient leurs actions pour participer à freiner la hausse des températures, qui peut changer la face du tourisme : « la Côte d’Azur était une destination hiver dans les années 50, elle peut le redevenir ».
L'APST va inciter les petites entreprises à se former et à se labelliser
Jean-Pierre Mas, président des EDV, nous aura appris que le syndicat allait « rendre obligatoire pour les agents de voyages, une formation à l’éco-responsabilité ».
Mumtaz Teker, président de l'APST, a lui aussi fait une annonce : « pour convaincre, il faut être convaincu. Je l’ai été grâce à des échanges avec François Gemmene. Nous allons accompagner les petites entreprises à se former et se labelliser. Nous les inciterons à le faire avec des remises sur le montant des cotisations. »
René-Marc Chikli, président du SETO, a lui mis en avant le fonds de dotation Setosphère. Fin novembre 2022, 24 adhérents se sont engagés pout un montant de dotation de 1,1 million d’euros.
Pour l’AFTM, Michel Dieleman, président de l’association, rappelle la sortie d’un livre blanc dès 2019, « la RSE appliquée aux mobilités d’affaires ». Mais de constater que seules 15% des entreprises ont pris à bras le corps ces sujets environnementaux.
Olivia Grégoire, ministre du Tourisme, a tenu à remercier François Gemmene pour son intervention « tant on entend beaucoup d’âneries sur la transition énergétique ».
Elle en a profité pour féliciter le Maire de l’île de Bréhat qui a eu « le courage de prendre un arrêté pour imposer un quota du nombre quotidien de visiteurs ». Préserver l’environnement et ne pas aller contre les habitants, a pu dire la ministre, c’est aussi protéger les ressources économiques.
Mumtaz Teker, président de l'APST, a lui aussi fait une annonce : « pour convaincre, il faut être convaincu. Je l’ai été grâce à des échanges avec François Gemmene. Nous allons accompagner les petites entreprises à se former et se labelliser. Nous les inciterons à le faire avec des remises sur le montant des cotisations. »
René-Marc Chikli, président du SETO, a lui mis en avant le fonds de dotation Setosphère. Fin novembre 2022, 24 adhérents se sont engagés pout un montant de dotation de 1,1 million d’euros.
Pour l’AFTM, Michel Dieleman, président de l’association, rappelle la sortie d’un livre blanc dès 2019, « la RSE appliquée aux mobilités d’affaires ». Mais de constater que seules 15% des entreprises ont pris à bras le corps ces sujets environnementaux.
Olivia Grégoire, ministre du Tourisme, a tenu à remercier François Gemmene pour son intervention « tant on entend beaucoup d’âneries sur la transition énergétique ».
Elle en a profité pour féliciter le Maire de l’île de Bréhat qui a eu « le courage de prendre un arrêté pour imposer un quota du nombre quotidien de visiteurs ». Préserver l’environnement et ne pas aller contre les habitants, a pu dire la ministre, c’est aussi protéger les ressources économiques.