2017 a vu une nette reprise des activités à Paris-CDG, avec un trafic en hausse de 5,4% © Gwen Le Bras pour Aéroports de Paris SA
Les aéroports français vont bien mais leurs concurrents européens vont mieux.
Lors de sa conférence de presse annuelle donnée mardi 13 mars 2018 à Paris, l'Union des aéroports français (UAF) a constaté une accélération de la croissance du trafic passager de 5,7% sur l'ensemble des plateformes françaises (contre 3,1% en 2016). Les aéroports de l'Hexagone ont ainsi accueilli plus de 197 millions de passagers l'an dernier.
"Cette croissance n'était pas prévue il y a quelques années", se félicite Thomas Juin, président de l'UAF, lors d'une conférence de presse donnée à Paris mardi 13 mars 2018. "Ce n'est pas le fruit du hasard : les aéroports français ont adapté leurs capacités et investit continuellement pour permettre au trafic de se développer et aux passagers d'en profiter".
Lors de sa conférence de presse annuelle donnée mardi 13 mars 2018 à Paris, l'Union des aéroports français (UAF) a constaté une accélération de la croissance du trafic passager de 5,7% sur l'ensemble des plateformes françaises (contre 3,1% en 2016). Les aéroports de l'Hexagone ont ainsi accueilli plus de 197 millions de passagers l'an dernier.
"Cette croissance n'était pas prévue il y a quelques années", se félicite Thomas Juin, président de l'UAF, lors d'une conférence de presse donnée à Paris mardi 13 mars 2018. "Ce n'est pas le fruit du hasard : les aéroports français ont adapté leurs capacités et investit continuellement pour permettre au trafic de se développer et aux passagers d'en profiter".
Des croissances diversifiées
Autres articles
-
Hausse taxes aérien : « L’Etat est dans le rouge et il va nous y conduire ! »
-
Les aéroports français pas encore au niveau de 2019
-
Redevances aéroports : Clément Beaune prône pour une "caisse aménagée"
-
Aéroports français : malgré une reprise en 2021, la crise s'est poursuivie
-
Les aéroports français pourraient perdre 65% de leur trafic en 2021
Dans le détail, l'UAF note surtout les bonnes performances des aéroports de province qui voient leurs trafics monter de 7,5%, surtout tirés par les plus grandes plateformes comme Nantes-Atlantique ou Toulouse-Blagnac qui progressent tous deux de 14%.
Pour Beauvais en revanche, la diminution de l'offre Ryanair a fait chuter les activités de près de 9%.
Sur les aéroports parisiens (+4,5%), l'UAF met en avant la nette reprise de Charles de Gaulle (+5,4%) après une année 2016 marquée par un recul de l'activité à la suite des attentats de novembre 2015. "Les plateformes parisiennes ont ainsi contribué en 2017 à hauteur de 40,61% à la croissance française, contre seulement 31% en 2016", notent les statistiques de l'UAF.
Plus globalement, l'aérien français a été porté par la hausse du trafic international (en hausse de 7%) et par le trafic des compagnies low-cost qui ont en 2017 contribué à hauteur de 56,9% à la croissance française.
Pour Beauvais en revanche, la diminution de l'offre Ryanair a fait chuter les activités de près de 9%.
Sur les aéroports parisiens (+4,5%), l'UAF met en avant la nette reprise de Charles de Gaulle (+5,4%) après une année 2016 marquée par un recul de l'activité à la suite des attentats de novembre 2015. "Les plateformes parisiennes ont ainsi contribué en 2017 à hauteur de 40,61% à la croissance française, contre seulement 31% en 2016", notent les statistiques de l'UAF.
Plus globalement, l'aérien français a été porté par la hausse du trafic international (en hausse de 7%) et par le trafic des compagnies low-cost qui ont en 2017 contribué à hauteur de 56,9% à la croissance française.
Des Assises qui s'annoncent cruciales
Mais les représentants des aéroports français nuancent cette embellie. Car sur 2017, la croissance des aéroports de l'Union européenne s'est élevée à 7,7%. "On a vraiment un retard de croissance entre l'UE et la France, ce qui pose bien évidemment la question de la compétitivité", note Nicolas Paulissen, délégué général de l'UAF.
"La France ne capte pas toute la croissance qu'elle pourrait capter dans l'UE. Deux points, c'est énorme, ce sont des millions de passagers qui sont en jeu", ajoute Thomas Juin.
En ligne de mire de l'UAF, les Assises du transport aérien, qui doivent débuter la semaine prochaine pour s'étaler jusqu'au mois de septembre. L'occasion pour les aéroports d'apporter à la ministre des Transports toutes leurs doléances avec en premier lieu cette question de déficit de compétitivité.
Les dirigeants d'aéroports préconisent alors une réponse globale, "pas corporatiste, et qui doit permettre à l'ensemble du secteur d'en sortir gagnant", d'après Nicolas Paulissen. "Le gouvernement doit faire en sorte que la croissance de l'aérien profite à toute l'économie française plutôt que seulement aux aéroports et aux compagnies aériennes".
"La France ne capte pas toute la croissance qu'elle pourrait capter dans l'UE. Deux points, c'est énorme, ce sont des millions de passagers qui sont en jeu", ajoute Thomas Juin.
En ligne de mire de l'UAF, les Assises du transport aérien, qui doivent débuter la semaine prochaine pour s'étaler jusqu'au mois de septembre. L'occasion pour les aéroports d'apporter à la ministre des Transports toutes leurs doléances avec en premier lieu cette question de déficit de compétitivité.
Les dirigeants d'aéroports préconisent alors une réponse globale, "pas corporatiste, et qui doit permettre à l'ensemble du secteur d'en sortir gagnant", d'après Nicolas Paulissen. "Le gouvernement doit faire en sorte que la croissance de l'aérien profite à toute l'économie française plutôt que seulement aux aéroports et aux compagnies aériennes".